Tant que le conflit entre Israël et le Hamas durera, le dialogue entre Téhéran et Washington demeurera rompu, bloquant toutes les autres évolutions stratégiques, y compris avec les voisins régionaux de l’Iran.
10 décembre 2023Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Ardavan Amir-Aslani est avocat et essayiste, spécialiste du Moyen-Orient. Il tient par ailleurs un blog, www.amir-aslani.com, et alimente régulièrement son compte Twitter: @a_amir_aslani.
Tant que le conflit entre Israël et le Hamas durera, le dialogue entre Téhéran et Washington demeurera rompu, bloquant toutes les autres évolutions stratégiques, y compris avec les voisins régionaux de l’Iran.
L’Afrique devrait connaître un tel boom démographique qu’elle représentera à elle seule un quart de la population mondiale d’ici 2050, d’après les chiffrages de l’ONU. On comprend que la Turquie, conjuguant à la fois l’héritage du passé et une anticipation réfléchie de l’avenir, ait osé parier très tôt sur le continent.
L’Inde doit aujourd'hui naviguer dans un monde de plus en plus multipolaire tout en poursuivant son objectif de devenir la troisième économie mondiale d’ici sept ans.
Depuis la rupture de leurs relations diplomatiques en 2021, la compétition politique et économique entre Rabat et Alger ne fait que s'intensifier sur de multiples sujets.
Alors que les appels à cesser les hostilités dans la bande de Gaza se multiplient à travers le Moyen-Orient et plus largement au sein du monde musulman, le discours critique contre l’Etat hébreu et les appels à rompre les liens économiques et diplomatiques ne trouvent aucun écho particulier à Bakou.
Moins d’un mois après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh et la reddition en vingt-quatre heures du gouvernement de la République séparatiste, l’inquiétude sur l’avenir de la région grandissait en Arménie comme au sein de certaines chancelleries occidentales.
Depuis l’offensive du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, la position de la Turquie est particulièrement étudiée en raison de sa proximité ancienne, idéologique et stratégique, avec le mouvement palestinien.
Le conflit est désormais aux portes de l’Arménie. Dans ce contexte si incertain, des négociations de paix doivent pourtant s’ouvrir entre Bakou et Erevan.
Lorsqu’on évoque les relations entre l’Inde et le Pakistan, le Cachemire apparaît naturellement comme le lieu le plus évident et le plus connu illustrant leur conflictualité. On sera cependant étonné de constater une extension du conflit cachemiri jusqu’au Caucase.
L’inaction des Etats-Unis dans une zone où la Russie a longtemps été influente interpelle tout particulièrement.
Après sa reconquête du Haut-Karabakh, il serait naïf de penser que l’Azerbaïdjan s’arrêtera en si bon chemin.
Si d’aventure les négociations entre l’Iran et l’Occident permettaient d’obtenir un nouvel accord politique contraignant, nul doute qu’Israël y répondrait par un regain de bellicisme.
Si le récent sommet du G20 n’a permis d’obtenir aucune déclaration d’envergure sur la guerre en Ukraine ou la sortie des énergies fossiles, l’évènement aura au moins servi à son hôte, Narendra Modi, de vitrine pour son idéologie nationaliste à un an des élections législatives de 2024.
L’adhésion de six nouveaux pays au sein du groupe des BRICS, annoncée lors de son dernier sommet à Johannesburg, a sonné pour de nombreux analystes comme l’avènement d’un nouvel ordre mondial où les Etats-Unis ne seraient plus la puissance dominante.
Téhéran n’a pas démenti les informations concernant un possible ralentissement de son enrichissement d’uranium. Les Etats-Unis et l’Iran ont réussi à maintenir ouvert un officieux canal de négociations.
Si la volonté de rapprochement et le désir réel de refonder les relations bilatérales entre Téhéran et Riyad sont manifestes, des points de friction subsistent néanmoins.
Madagascar compte parmi les pays les plus pauvres du monde et cela n'émeut guère la communauté internationale. Pire encore ! C'est loin d'être l'unique crise à laquelle est confrontée l'ancienne colonie française...
L’Iran serait prêt à un ralentissement de son programme nucléaire sous réserve d’obtenir la levée des principales sanctions économiques et le dégel d’actifs bloqués à l’étranger, qui lui sont nécessaires pour soulager une économie exsangue.
La possibilité d’une nouvelle attaque militaire de grande ampleur fait suite à la série d’incidents frontaliers qui se sont multipliés ces derniers mois entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
En une décennie, New Delhi a considérablement accru la teneur de ses relations bilatérales avec les grandes puissances économiques locales.