Zemmour affole l’Obs, Barnier surprend (en bien) le Point, Ciotti irrite certains LR, Pécresse s’agace d’une partialité pro Bertrand du parti; La France, totalement dépendante de la tech américaine, Paris, cet aimant pour ultra-riches de la planète<!-- --> | Atlantico.fr
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L'Obs publie une enquête sur Eric Zemmour. Le Point s'intéresse aux GAFAM.
L'Obs publie une enquête sur Eric Zemmour. Le Point s'intéresse aux GAFAM.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Macron face au risque que Zemmour ou Le Pen n’aient pas assez de signatures.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« De quoi Zemmour est-il le nom. Enquête sur une idéologie mortifère » l’Obs flingue le polémiste. Tandis que Valeurs détaille les 12 défis que Zemmour doit relever. Aux yeux du Point « Amazon, Google et les autres » « achètent la France », le tableau est sombre. « Comment retrouver la raison » face au complotisme : l’Express donne la parole à un psychologue professeur à Harvard, Steven Pinker qui vient de publier un livre titré « Rationalité ».

La surprise Barnier

« Quand il s’est présenté, tout le monde a pensé que c’était une vieille blague avant de retourner à ses occupations. » écrit Franz-Olivier Giesbert dans son éditorial du Point.

Depuis, Michel Barnier a marqué pas mal de points : «  Non qu’il soit folichon, charismatique ou particulièrement inventif. Rien ne lui convient mieux que le qualificatif que lui accolent les chers confrères : bonnet de nuit. Ce n’est pas une insulte. Angela Merkel en était un autre et ça lui a plutôt réussi. » Bref : « Il est temps de prendre au sérieux l’ancien négociateur du Brexit. »

Même analyse dans l’Obs : « Chez Les Républicains, sa cote monte. Pour certains, l’ancien commissaire européen, longtemps regardé avec circonspection, pourrait même coiffer au poteau Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ». Mais  « Reste à Michel Barnier un autre défi monumental à relever : son déficit de notoriété. Le troisième homme mise sur les débats télévisés des 8, 14, 21 et 30 novembre entre candidats LR pour y remédier. Car, malgré son très long CV, il lui arrive encore de ne pas être reconnu dans la rue. »

Des Républicains contre Éric Ciotti

A un mois du congrès des Républicains, de plus en plus de voix s’élèvent contre Éric Ciotti selon l’Obs. C’est, par exemple, le maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, qui estime que « Christian Jacob devrait l’exclure du parti » ; « Une ligne jaune a été franchie, c’est incompréhensible qu’un candidat à la primaire annonce qu’il votera Zemmour au second tour. »

Le sénateur de l’Hérault JeanPierre Grand y va franco : « Ciotti est un personnage qui contribue à la descente aux enfers de LR. Avec Zemmour, il est allé au-delà du flirt. Son discours n’est plus celui de la famille gaulliste, c’est un discours d’extrême droite. »

Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, lui, a pris la plume pour alerter Christian Jacob sur un cumul de fonctions. Il lui demande donc de destituer Éric Ciotti de son rôle de président de la commission nationale d’investiture qui examine déjà les attributions de circonscriptions pour les prochaines élections législatives.

LR : tension à propos du fichier des nouveaux adhérents

Le directeur de campagne de Valérie Pécresse, « Patrick Stefanini, a mis les pieds dans le plat » selon l’Obs : « Fin octobre, lors de la réunion hebdomadaire du comité d’organisation du futur congrès, il a interpellé Christian Jacob, président des Républicains, à propos du fichier des adhérents. L’équipe de Pécresse a en effet découvert que les partisans de Xavier Bertrand téléphonaient à toutes les personnes récemment inscrites (nouveaux adhérents, ou anciens reprenant leur carte) sur leur portable personnel. »

Réponse, de Christian Jacob à Stefanini qui n’apprécie pas : « Les présidents de fédérations et les secrétaires départementaux ont naturellement accès aux fichiers départementaux, de même que les délégués de circonscriptions. Lorsque ce sont aussi des élus, on ne peut pas les empêcher de faire de la politique et de s’engager… ». Stefanini, lui, qualifie ça de « dérive démocratique. Les cadres du parti se doivent de respecter une stricte neutralité. »

La France numérique sous pavillon américain

La lecture du dossier du Point (15 pages) semble montrer que l’indépendance de la France dans l‘univers numérique est un rêve passé. Nous avons déjà confié l’avenir du pays dans ce domaine aux géants américains qu’il s’agisse du stockage des données d’entreprises privées ou publiques, ainsi que des données de santé

« Tout le monde s’accorde pour reconnaître le caractère innovant des géants de la technologie que sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (Gafam). Amazon, par exemple, dépense plus en recherche et développement que tout le CAC 40 réuni. (…) Quoi qu’il en soit, ces entreprises se sont lancées dans une course en avant que rien ne semble devoir arrêter. » constate Le Point.

Aujourd’hui, la taille de ces acteurs leur permet de s’acheter n’importe quel industriel européen sur une simple note de frais.  (…) Dès lors, comment réagir ? (…) Comment expliquer enfin qu’une grande partie des logiciels du ministère français des Armées tourne sous Microsoft, et ce depuis 2009 ?

Et « il ne peut pas y avoir de souveraineté numérique sans un espace souverain de stockage des données. Mais est-ce seulement possible aujourd’hui en France ? Alors que Thales a signé avec Google un partenariat pour créer, ensemble, un service de cloud et le commercialiser auprès des entreprises privées mais aussi des institutions publiques. « Cet accord signe l’abandon de notre souveraineté au profit des Gafam. La France s’est alignée sur les intérêts américains... Cela signifie que nos données, même les plus sensibles, resteront à leur disposition », s’écrie, révolté, Jean-Paul Smets, fondateur de Rapid.Space, acteur français du cloud. « C’est une bombe à retardement », enchérit la sénatrice Nathalie Goulet. »

Autre exemple : l’Insee a décidé de confier le stockage d’une grande partie de nos données de santé à… Microsoft. Une décision qui a mis hors de lui Octave Klaba qui a bâti OVH, une société de cloud située à Roubaix qui vient d’entrer en Bourse. 

« Avec l’annonce de Facebook d’embaucher 10 000 personnes en Europe, ils vont créer insidieusement une pénurie de talents informatiques pour les sociétés et start-up françaises et européennes, sur un marché du travail déjà en forte tension. Il sera donc plus difficile de recruter des talents pour les entreprises de la tech française et européenne, explique David Chassan, directeur stratégique d’Outscale, la filiale cloud de Dassault Systèmes. 

Et la domination américaine  s’étend aussi au commerce en ligne : «  Introduit en Bourse en 1997, Amazon affiche une capitalisation de 1 470 milliards d’euros, contre 12 pour le quinqua Carrefour, ou 1,5 pour le sexagénaire Fnac Darty. L’ogre pèse 17 % des ventes en ligne en France (9,36 milliards) ; si son rythme de croissance est inférieur à celui du marché, il en détient la plus grosse part. 

L’ultraluxe immobilier français et les ultrariches étrangers

 La France reste un Graal international en matière d’immobilier selon Le Point. Junot Fine Properties-Knight Frank, agence spécialiste de l’immobilier d’exception, a présenté la quinzième édition de son Wealth Report. Une étude de référence sur les « ultra high net worth individuals », dont le patrimoine s’élève à 30 millions de dollars ou plus. « La France, avec 8 milliards de dollars investis en 2020, se positionne à la 5e place derrière les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède. » Et la capitale française reste un must auprès des étrangers les plus riches. Parmi les 100 villes passées en revue par le réseau immobilier, Paris – dont la moyenne des ventes premium (le segment des biens de 5 millions et plus) de 2020 se maintient à un niveau stable de 22 950 euros le mètre carré – arrive en troisième position des métropoles les plus attractives pour cette clientèle. Juste derrière Londres et New York. 

Macron face au risque que Zemmour ou Le Pen n’aient pas assez de signatures

Si Zemmour, Le Pen ou Mélenchon n’arrivent pas à rassembler les 500 signatures d’élus pour pouvoir se présenter  s’interroge l’Express que peut faire Macron : «  Le choix est à la fois simple sur la forme, et complexe sur le fond. S'en tenir aux règles, rien qu'aux règles, et tant pis pour ceux qui ne parviennent pas à se procurer le fameux sésame ? Ou se muer en ardent défenseur de la compétition démocratique, allant même jusqu'à aider - sous le manteau ou à ciel ouvert - ses adversaires à concourir ? »

Car « L'impossibilité pour l'une des trois personnalités citées plus haut de se présenter à l'élection suprême serait un coup de tonnerre et, sans aucun doute, une pièce de plus dans la machine à écœurer une partie de la population du "système" politique »

Pécresse dans l'étau Barnier-Bertrand

« Devancée dans les sondages par Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ne jouit pas d'une prime à la fidélité à LR comme Michel Barnier. Elle mise sur son projet et les débats pour l'emporter » analyse l’Express. "Bertrand a les sondages, Barnier a le parti, elle a les idées", répètent ses équipes comme un slogan.

 « Bertrand "arriverait en tête si l'élection avait lieu aujourd'hui", entend-on en boucle chez LR. A droite, beaucoup jugent que Valérie Pécresse est prise en étau entre les profils de ses adversaires. "Bertrand va bénéficier du vote utile, c'est la droite qui gagne. Barnier jouira de l'effet 'fidélité". Pécresse n'a aucun de ces deux atouts", juge un proche du patron des Hauts-de-France. "Je ne vois pas son espace politique", analyse un dirigeant LR. »

Marine Le Pen face au « vampire »

Pour l’Express Marine Le Pen, est « seule face au vampire », entendez Éric Zemmour. « Tiraillée entre ses revirements idéologiques, les critiques de sa garde rapprochée et la fuite de son électorat vers Zemmour, la candidate prépare sa dernière bataille ».

L’hebdo enterre presque la fille de Jean-Marie Le Pen. Car « Éric Zemmour, qu'elle avait toujours considéré comme un allié, grignote son électorat et répète à tour de bras que jamais la candidate RN ne pourra être élue. Dans l'entourage de Marine Le Pen, on le reconnaît : "On se fait vampiriser. Le problème c'est qu'on fait des conférences de presse, des présentations, mais la médiatisation est ailleurs, et rien n'est audible à côté", déplore Jean-Paul Garraud, élu chargé du financement de la campagne. 

"J'ai connu la Marine de 2012, ou de 2017, qui était capable de tout remettre à plat quand elle voyait que ça n'allait pas ! Aujourd'hui, elle et son entourage sont enfermés dans un rythme de croisière avec des œillères", déplore un élu RN cité par l’Express.

En privé comme en public, Marine Le Pen a  du mal à cacher son agacement face aux outrances d’Éric Zemmour selon l’Obs « La guerre civile, elle est déjà là », assurait ainsi son concurrent le 18 octobre sur BFMTV (…). De quoi faire bondir la patronne du Rassemblement national (RN), lors d’une discussion informelle avec la presse : « Il ne faut pas compter sur moi pour faire ça », a expliqué la candidate. Elle regrette l’utilisation « à tort et à travers » de « concepts terribles » : « La guerre civile, c’est des Français qui prennent les armes pour tuer d’autres Français qui habitent à côté. On n’y est pas du tout. On n’y est même pas en matière d’immigration, je suis désolée de le dire. On ne peut pas assimiler le terrorisme à une guerre civile. Le terrorisme, c’est une guerre étrangère.

Zemmour « mortifère »

Pour l’Obs (14 pages illustrées de grandes photos de Maurice Barrès, Charles Maurras, Jacques Bainville), Éric Zemmour c’est « le réactionnaire intégral ». et « Ses idoles sont les théoriciens de l’extrême droite apparus à la fin du XIXe siècle : Barrès, Maurras, Bainville… En dépit des leçons de l’Histoire, le polémiste bientôt candidat à la présidentielle, ressuscite l’ultranationalisme, la xénophobie et même l’antisémitisme. Tout en proclamant l’infériorité des femmes »

 Sur le plan historique, Éric Zemmour, « c’est Pascal Praud qui se prend pour Oswald Spengler. Comme le célèbre essayiste conservateur allemand de l’entre-deux-guerres, il a la lubie du déclin, du suicide, du cadavre. Elle le pousse à une autre quête obsessionnelle : trouver le moment où notre pauvre pays a subi la chute qui lui fut fatale. De livre en livre, cela peut varier. »

Selon l’Obs, « la rumeur prête à Éric Zemmour l’intention de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle depuis Colombey-les-Deux-Eglises, le village de Charles de Gaulle. ». Son entourage dément.

Et dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on prend Zemmour au sérieux : « Le « risque Z » est redouté depuis longtemps. En mars 2020, déjà, alors que le Covid balbutiait encore et qu’on finissait à peine de panser les plaies des « gilets jaunes », l’Elysée s’inquiétait de voir surgir de nulle part un candidat « dégagiste ». Étaient alors cités l’humoriste Bigard, le député « insoumis » François Ruffin et… Éric Zemmour. »

A l’opposé de l’Obs, Valeurs Actuelles passe en revue les 12 travaux de Zemmour. Entre autres avoir une équipe qui tient la route, trouver 500 parrainages, susciter des ralliements de Philippe de Villiers à Robert Ménard en passant par Marion Maréchal, surmonter le rejet d’une partie de l’opinion à son égard, choisir le bon moment pour annoncer sa candidature, ne pas être « un feu de paille » une « bulle médiatique », toucher l’électorat conservateur, conquérir le vote populaire, débrancher Marine Le Pen, peaufiner un vrai programme sur lequel « une équipe de 300 personnes travaille depuis longtemps ». faire face à Macron « l’adversaire numéro un, être crédible en matière d’économie, et préparer les élections législatives, tout en acceptant « une vie chamboulée » par un agenda surchargé, et une nécessaire protection (privée et policière) face aux menaces sur sa personne.

Une partie de la gauche est macroniste

Que reste-t-il des électeurs de gauche? Réponse dans une brève de l’Obs. La récente note de la Fondation Jean-Jaurès intitulée « A gauche, la tentation du vote utile » dissipe les dernières illusions. Selon le sondage BVA réalisé pour le think tank progressiste, 54 % des sympathisants socialistes, 41 % des soutiens mélenchonistes et 38% des électeurs écologistes envisageraient de voter en faveur d’Emmanuel Macron dès le premier tour de la prochaine élection présidentielle.

Pour expliquer ce choix de la raison plutôt que du cœur, Adelaïde Zulfikarpasic, directrice de BVA Opinion, invoque à la fois « l’émiettement de la gauche », la conviction qu’« à court terme le futur se jouera sans elle », la volonté de faire barrage à l’extrême droite et même une évaluation positive du bilan du président sortant. « Emmanuel Macron est redevenu majoritairement populaire chez les sympathisants socialistes (54 % de bonnes opinions dans notre baromètre en octobre).

La rationalité grande aventure de notre époque

Vous ne le connaissez sans doute pas, mais son visage est à la Une de l’Express (+ 6 pages intérieures) qui le considère comme « l'un des penseurs les plus influents de la planète » : Steven Pinker, est un psychologue professeur à Harvard, qui vient de publier, en France, un essai titré « Rationalité ». L’Express l’a lu avec optimisme après avoir constaté que la gauche, elle aussi attaque la raison : « Nourrie de postmodernisme et de relativisme, l'idéologie woke désigne la science et l'objectivité comme de simples constructions sociales au service des groupes "dominants". Des concepts pourtant bien établis en biologie, comme la différence entre les sexes ou l'héritabilité, deviennent de plus en plus tabous. Aux yeux des écologistes, la rationalité ne serait que le cheval de Troie de l'industrie et des lobbys économiques. »

Mais « la rationalité a permis des avancées morales considérables et rendue intolérable la persécution religieuse, l'esclavage, la torture ou l'oppression des femmes. » 

 L’hebdo prend position : « le sociologue Gérald Bronner, qu'on pourrait qualifier de Pinker français, aime à dire que "la défense de la rationalité est la plus grande aventure intellectuelle de notre temps". A L'Express, nous en sommes plus que jamais convaincus. »

Le chef d’état-major et les sous-marins australiens

Le Général Burkhard nouveau chef d’état-major des armées répond aux questions du Point (6 pages) . A propos de l’annulation du contrat des sous-marins il déclare : « En France, on peut comprendre qu’un autre pays invoque sa souveraineté nationale. En revanche, qu’il ne respecte pas un contrat commercial, c’est problématique. Enfin, que trois pays désirant adresser un message commun à la Chine rompent la confiance avec un important allié, c’est regrettable et c’est même une faute. Les Américains en sont conscients, les Australiens font primer la raison d’État et les Britanniques ont saisi une occasion… Quant à nous, quoi qu’il arrive, nous sommes présents dans la zone Indo-Pacifique : 11 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive, 2 millions d’habitants, 7 000 militaires en permanence : nous sommes une nation de la zone Indo-Pacifique ».

Examiner l’œil pour diagnostiquer une dépression

L’examen de la rétine permet de diagnostiquer dépressions, troubles bipolaires ou schizophrénies selon le chef du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie et d’addictologie du Grand Nancy cité par Le Point (3 pages).

« Un matin de septembre 2021, debout dans la salle d’examen du centre de recherche situé au cœur du pôle de psychiatrie, le Pr Schwan et son collaborateur, le Dr Thomas Schwitzer, tiennent entre leurs mains le tout premier prototype de lunettes capable d’enregistrer les différentes activités des neurones de la rétine afin de diagnostiquer des maladies psychiatriques. Si l’objet ressemble à s’y méprendre aux lunettes 3D des aficionados de jeux vidéo,. »

Pour le Pr Schwan, « la psychiatrie est à la veille d’une révolution, alors qu’elle demeure l’une des dernières spécialités où le diagnostic repose quasi uniquement sur des observations cliniques »

Dans cette course face à la maladie mentale, la France semble, bien placée. Mais les Américains travaillent aussi sur le sujet avec un énorme budget…

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