Valérie Pécresse s’insurge contre les atteintes à la laïcité; Emmanuel Macron déçoit (même) Challenges; L’Express s’angoisse pour les finances publiques Marianne pour l’école; Ces économistes aux brillantes idées pour réconcilier libéralisme et justice<!-- --> | Atlantico.fr
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Challenge(s) revient sur la campagne des législatives pour Emmanuel Macron. Le Point livre une analyse alarmiste sur la société américaine.
Challenge(s) revient sur la campagne des législatives pour Emmanuel Macron. Le Point livre une analyse alarmiste sur la société américaine.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi Elisabeth Badinter ne croit pas à l'avenir de la Nupes.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« Alerte sur les dépenses publiques » à la Une de l’Express.  « L’Amérique au bord de l’implosion » vue par Le Point. « Mes adieux à la coke » : Frédéric Beigbeder fait des confidences dans l’Obs. « Rien n’est joué » pour Macron qui joue son sort avec le deuxième tour des législatives constate Challenges. Pour Marianne qui s’adresse au président « L’école est le seul sujet ! »

Pécresse et la laïcité

Dans Le Point : « Des propos choquants et inacceptables », s’insurge Valérie Pécresse. Le concours d’éloquence sur la laïcité organisé le 16 mai par la région Île-de-France à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), en partenariat avec la Ligue de l’enseignement, a donné lieu à un énorme couac. Plusieurs jeunes postulants coachés par une association membre de la Ligue ont tenu des discours dérangeants. Ainsi une candidate a-t-elle éreinté la loi de 1905, « concept archaïque » qui « nous sépare au lieu de nous unir », « sert surtout à empêcher le port du voile » et conduit à ce que « les mosquées [soient] en préfabriqué et les musulmans obligés de prier dans la rue ». Pour un autre compétiteur, « la laïcité est le cercueil des femmes », « une forme de dictature ».

Macron sur un fil

« Rien n’est joué. Après la gifle électorale du premier tour, le chef de l’Etat peut encore espérer une majorité ou faire alliance avec LR, pour gouverner. Mais, à quasi égalité avec la Nupes, il subit une humiliation qui révèle les failles de sa campagne » estime Challenges.

L’Education nationale va mal

Marianne, en ouverture d’un dossier de 16 pages, montre le bâtiment lézardé d’une école publique « Niveau des élèves en baisse, pénurie d’enseignants, atteinte à la laïcité… il faut se porter au chevet de l’Education nationale. Parce que c’est sur les bancs de l’école qu’on peut espérer former des citoyens éclairés dotés d’une culture commune propre à cimenter une nation. »

Les aspirants et les jeunes professeurs ne se sentent pas suffisamment armés par les instituts de formation des enseignants

Et l’hebdo considère que les relations parents-profs ont été pourries par la pandémie. La crise sanitaire a généré une multiplication des troubles de l’anxiété chez les élèves. Mais aussi chez les parents. Ce qui a encore un peu plus dégradé les interactions avec le corps enseignant.

Elisabeth Badinter contre la Nupes

Dans Le Point, Élisabeth Badinter n’est pas optimiste pour la Nupes : « Cet attelage contre nature à gauche éclatera tôt ou tard »  la philosophe regrette que la gauche ait renoncé à l’idéal social-démocrate au profit d’une tendance radicale.

Elle explique : « En 1989, pour inciter les enseignants à résister au voile à l’école, nous avons publié avec Régis Debray, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay et Catherine Kintzler « Profs, ne capitulons pas ! » dans Le Nouvel Observateur. Nous avons été mis au pilori par le Parti socialiste. J’ai reçu des appels de gens que je connaissais bien, qui s’indignaient de cette démarche et m’expliquaient que je faisais le jeu de Jean-Marie Le Pen… Ceux qui étaient au pouvoir ne nous ont pas soutenus, le Conseil d’État a tranché sans trancher, beaucoup pensaient qu’il suffirait de parler à ces jeunes filles pour les faire revenir dans l’état commun, qu’il ne fallait surtout pas les sanctionner. C’est à ce moment-là qu’on a baissé les bras. On ne s’en est jamais relevé. La gauche n’a pas été claire sur ces sujets. Elle s’est depuis davantage divisée. Il est resté de cette affaire l’idée – plus forte aujourd’hui qu’hier – que l’on ne peut interdire le port du voile, car ce serait une atteinte à la liberté religieuse. » 

Badinter évoque aussi le terme « islamo-gauchiste » qu’elle trouve  « très clair, en dépit de ce que peuvent avancer certains chercheurs qui prétendent que ce serait une invention ou un fantasme. Les Français ont très bien compris de quoi il en retourne : tout le monde voit bien qu’il existe à l’extrême gauche une alliance solide entre les minorités qui se disent victimes de la « majorité blanche ». 

Les futurs élus de la Nupes vont transformer l’Assemblée nationale en AG étudiante estime Le Point :  « À voir le profil de certains candidats déjà élus, ou qui ont de bonnes chances de l’être, on se dit que l’Hémicycle risque d’être très agité lors de la prochaine mandature. Si le PS et le PCF, en vieux briscards de la République, ont désigné des candidats déjà capés, il en va différemment des écologistes et des Insoumis, plus jeunes dans le paysage. LFI a ainsi envoyé au combat électoral quelques apprentis députés au profil parfois déroutant, de la bateleuse des plateaux Raquel Garrido à l’antispéciste Aymeric Caron en passant par Danièle Obono, décidée à amnistier tous les Gilets jaunes. Ça risque de secouer et de grincer au Palais-Bourbon ». 

L’Obs, la Nupes et l’Europe

« En se disant prêts à “désobéir” au droit communautaire pour appliquer leur programme, La France insoumise et ses nouveaux alliés mettent-ils en danger la cohésion européenne ? » Oui répond l’Obs : « La désobéissance française offrirait un prétexte idéal à la Hongrie ou la Pologne pour justifier leurs propres lois liberticides. Le pari de la Nupes est donc risqué. Pour la France, et pour l’Europe tout entière. »

Pascal Canfin : le Vert de l’Elysée

L’Obs remarque : « C’est devenu une habitude : à chaque formation d’un gouvernement de l’ère Macron, son nom revient pour hériter du ministère de l’Ecologie. Et à chaque fois, jusqu’à présent, Pascal Canfin ferme la porte. Avant l’annonce de l’équipe d’Elisabeth Borne – qui aurait aimé le recruter –, il a ainsi fait savoir qu’il n’était pas question pour lui de quitter les hautes responsabilités qu’il occupe depuis trois ans : président de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire au Parlement européen. Une manière d’anticiper que le compte n’y sera pas ? De ne pas servir de caution à une immense opération de verdissement de la macronie? Pas du tout, assure le député européen de 47 ans. Même si c’est difficile à croire pour certains médias ou politiques trop parisiens, il aime ce qu’il fait à Bruxelles et estime que c’est le bon échelon pour remplir la triple mission qu’il s’est fixée : mettre en musique la transition à l’échelle de l’Europe, écologiser la macronie et définir, comme Rocard l’avait fait pour la gauche, une « deuxième écologie ». Vaste programme ! »

Un Insoumis à la tête de la commission des finances ? 

L’Express rappelle qu’à l’Assemblée nationale, "Ne peut être élu à la présidence de la commission des finances qu'un député appartenant à un groupe s'étant déclaré d’opposition." Le poste pourrait donc échoir à un Insoumis mais « Il n'est absolument pas stipulé que le président de la commission appartient au premier groupe d’opposition. » précise l’hebdo. 

« Une chose est néanmoins vraie : le poste est d'importance. Le président de la commission des finances en fixe l'ordre du jour et organise les auditions des ministres. Il peut demander la création d'une commission d'enquête et a le pouvoir de réclamer aux administrations de l'Etat tous les documents permettant de connaître le montant et l'affectation de leurs dépenses. Autre prérogative majeure : déclarer recevable ou non les amendements ayant une incidence financière sur le budget (article 40 de la Constitution). En termes simples, il peut découvrir l'état exact des comptes publics, convoquer un ministre, débarquer sans prévenir à Bercy et exiger qu'on lui ouvre tous les dossiers, avoir accès aux deals fiscaux que l'Etat passe parfois… » 

La dette menace les finances publiques

Si Le Point s’inquiète pour les Etats-Unis, l’Express, lui, s’inquiète pour la dette française : « La dette a de nouveau un coût et le réveil va être brutal. Anesthésiés depuis des années par des taux d'intérêt négatifs, nous allons redécouvrir que la dette a un coût et des limites. Et que l'argent ne tombe pas du ciel. »

« Dans nos pays occidentaux trop longtemps anesthésiés par des taux d'intérêt négatifs, nous finirons par redécouvrir que la dette a un coût et des limites ? Dans le cas français, l'interrogation est tout sauf rhétorique : voilà quarante ans, ou presque, que nous sommes dans l'illusion de l'argent magique, en vivant au-dessus de nos moyens et en creusant consciencieusement nos déficits. Et puisque les montants en jeu, stratosphériques, empêchent souvent de se représenter la menace qui se profile, en voici une traduction concrète : en dépit des discours récurrents sur la nécessité de diminuer le train de vie de l'Etat, de renouer avec une trajectoire financière "durable", notre dette publique s'est alourdie de 1660 milliards d'euros au cours des trois derniers quinquennats, soit près de 100 000 euros par travailleur actif…" 

« On peut, comme Jean-Luc Mélenchon et son orchestre, continuer à jouer sur le pont du Titanic. On peut aussi se dire, en voyant les taux d'intérêt européens repartir à la hausse, que la fête est bien finie et que nous n'avons plus beaucoup de temps pour éviter la catastrophe. »

L’argent magique encourage les mouvements sociaux

Loin d'apaiser l'agitation sociale, le recours excessif à la dépense publique l'encourage, en installant l'idée que l'argent ne manque pas, estime le politologue Dominique Reynié dans l’Express.

Attention aux entreprises « zombies »

Découvert dans l’Express les entreprises « zombies » : « des entreprises endettées qui ne sont ni très productives, ni très rentables, mais maintenues artificiellement en vie, alors qu'elles ne le devraient pas. Une anomalie économique. "En temps normal, s'il n'y a pas de rentabilité, la destruction créatrice agit : elles disparaissent et laissent leur place à d'autres", décortique Bruno De Moura Fernandes, responsable de la recherche macroéconomique chez Coface. »

"Cette épidémie se serait selon certains économistes répandue ces dernières années grâce à un contexte extrêmement favorable à sa prolifération : les taux d'intérêt bas qui ont permis de s'endetter à moindre coût, même pour les entreprises non viables, qui vivotent grâce à cela. »

Combien sont-elles ces « zombies » ? Pas facile de répondre, personne n’est d’accord sur les critères qui les définissent : « L'OCDE n'en pointe que 2 % dans l'Hexagone. Selon la Banque deFrance, leur part grimpe à 10% et il s'agit davantage de petites entreprises. La Coface les estime à près de 5%. Tout comme France Stratégie, mais qui souligne qu'il y aurait plus de "zombies" au sein des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Enfin pour la Banque des règlements internationaux, dont l'échantillon porte sur les sociétés cotées, la France camouflerait 16% d'entreprises zombies ! »

Le capitalisme contre les inégalités 

Dans ses pages « Postillon » Le Point chante les louanges d’un livre écrit par deux économistes : « Yann Coatanlem, l’ancien directeur de l’analyse économique de Citibank, président du laboratoire d’idées Club Praxis, à New York, est l’un des économistes français les plus en vue du moment. Il vient d’écrire avec Antonio de Lecea, l’ancien conseiller de Romano Prodi à la Commission européenne, Le Capitalisme contre les inégalités : 513 pages limpides mêlant histoire, philosophie et pensée économique, conçues autour d’une thèse qu’il résume ainsi : « Réconcilier l’idée libérale et le courant progressiste, en prouvant que le capitalisme est compatible avec l’efficacité économique et donc la lutte contre les inégalités. »

« C’est peu dire que ce travail a été remarqué par ses pairs. « Un livre important, sur un sujet central », salue Olivier Blanchard, l’ex-chef économiste du Fonds monétaire international. « Enfin un ouvrage sur les inégalités qui couvre l’ensemble du sujet avec méthode et rigueur », applaudit l’ancien patron de la banque Paribas et professeur à Dauphine, André Lévy-Lang. Mêmes louanges du côté de Christian Gollier, directeur général de la Toulouse School of Economics et pape de l’économie du climat. Ou chez le spécialiste de l’innovation Philippe Aghion. Ce professeur au Collège de France signe même la postface de cet opus qui, selon lui, répond à la problématique « de façon très convaincante et très pédagogique ».

L’Obs, Beigbeder et la cocaïne

« La coke est devenue has been. Il est sans doute temps d’en dresser une sorte de bilan » Frédéric Beigbeder est à la Une de l’Obs qui lui « La coke est devenue has been. Il est sans doute temps d’en dresser une sorte de bilan » Frédéric Beigbeder est à la Une de l’Obs qui lui lui permet d’évoquer son cas personnel, et cette mode sur 6 pages. Heureusement, il y a 6 autres pages qui expliquent que « En moins de vingt ans, la cocaïne est devenue la deuxième drogue la plus consommée en France » 

L’Obs ne justifie pas cette personnalisation très parisienne, mais explique sa démarche : « C’est pour alerter sur cette déferlante, dangereuse en termes de santé publique, que nous avons décidé de porter ce sujet en couverture. Nulle volonté de diaboliser outrageusement le produit ni de stigmatiser les consommateurs – on sait qu’une fois passé le stade récréatif, les conduites addictives cachent de profonds mal-être. Notre propos est au contraire de lever le voile sur une réalité occultée, d’interroger les consommations et de donner à réfléchir. Car la cocaïne, produit longtemps assimilé au showbiz et à la fête, a beaucoup d’atouts pour « réussir ». Contrairement au crack, qui en est un dérivé, ou à l’héroïne, elle bénéficie d’une image positive, plus chic que le cannabis. Elle est surtout un produit de consommation courante, le marché français étant inondé par les trafiquants sud-américains : en vingt ans, les prix se sont effondrés, mettant le sachet de poudre à la portée de tous.»

Etranger

 La Grèce va mieux 

Pour l’Express, la Grèce semble en train de renaître après avoir connu l’enfer : « Baisse des pensions, des salaires, du nombre de fonctionnaires, hausse des impôts, privatisations, réforme de l'administration, du système fiscal, de la sécurité sociale, du marché du travail, du système bancaire..

« Depuis le début de l'année, les bonnes nouvelles se succèdent pour le pays. Le gouvernement a annoncé au printemps le remboursement, avec deux ans d'avance, de sa dette au Fonds monétaire international. Fin avril, l'agence de notation S&P a salué l'amélioration de sa situation budgétaire en relevant d'un cran la note de sa dette souveraine, à BB+. (…) La Grèce va également sortir cet été de la "surveillance renforcée" de la Commission européenne, qui continuait d'inspecter régulièrement les réformes mises en place par Athènes. Et après une crise du Covid qui est venue à nouveau secouer le pays, et a fait repartir l'endettement à la hausse, la croissance bat à nouveau son plein. Au premier trimestre, le produit intérieur brut a progressé de 7%. "Un chiffre étonnamment bon vu la conjoncture mondiale, et qui a été porté par la consommation", constate Dimitris Katsikas, économiste au sein du think tank Eliamep. »

L’Amérique va-t-elle imploser ?

Le Point s’inquiète : « Déclin des modérés, défiance envers les institutions, offensive woke, retour de Trump… Le pays redevient les États-Désunis. »

Les inégalités économiques, la faible représentativité du système, la confiance en berne dans les institutions démocratiques et l’affaiblissement de la solidarité constituent un baril de poudre qui attend l’étincelle. Barbara Walter, une ancienne de la CIA, a appliqué aux États-Unis les critères qu’utilise l’agence pour analyser les pays étrangers. Sur l’échelle de Polity, qui classe les pays de –10 (autocratique) à +10 (démocratique), elle place les États-Unis à +5. C’est une « anocratie » – un entre-deux– où la guerre civile est le plus probable. Elle évoque le déclin de l’efficacité de l’État et des valeurs démocratiques, les factions politiques fondées sur l’identité et la race, le gouffre entre urbains et ruraux, les profiteurs du conflit (médias et candidats) et la conviction, de chaque côté, que l’autre menace son style de vie. » 

Interrogé par Le Point l’essayiste canadien Stephen Marche prédit une explosion inévitable des États-Unis, à moins d’une réforme en profondeur qui ne semble pas prête d’être mise en oeuvre.

Etats-Unis : la fin des journaux de référence ?

Le Point évoque la situation des deux plus grands quotidiens américains : « « D’une certaine manière, les rédactions du New York Times et du Washington Post sont des microcosmes de la société, elles évoluent car l’Amérique change. La presse américaine ressent la pression d’un paysage politique et culturel bouillonnant, au sein duquel des groupes historiquement marginalisés (les femmes, les Afro-Américains…) se font de plus en plus entendre pour dénoncer les inégalités dont ils sont victimes. » Si ces journaux restent unanimement admirés pour leur capacité à couvrir des guerres, révéler des scandales et enquêter, ils assument de mettre à contribution des journalistes ouvertement militants et qui suivent une ligne plus radicale. Dès lors, certains s’interrogent : peut-on encore les considérer comme des journaux de références (newspaper of record), comme on désigne une publication non partisane et dont la lecture peut suffire pour être au fait de l’actualité d’un pays ? Leur objectif est-il toujours de « publier toutes les nouvelles qui méritent de l’être », comme l’annonce tous les jours en une le New York Times, ou bien de « rendre le monde meilleur », comme l’expliquait Felicia Sonmez pour justifier sa cabale contre son confrère ? »

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