Atlantico santé
Tabac : l'e-cigarette aussi efficace que le patch pour arrêter de fumer ; diabète : on peut vivre sans insuline en s'injectant de la leptine
Et aussi : L’urine, un fluide biologique de plus de 3.000 molécules ; La face cachée des plaquettes sanguines : ce sont aussi des gardiennes ; Coronavirus : vers un vaccin contre MERS-CoV.
Tabac : l’e-cigarette aussi efficace que le patch pour arrêter de fumer
La cigarette électronique serait au moins aussi efficace que les patchs nicotiniques pour aider au sevrage tabagique. Des résultats d’une étude qui pourraient aider le Parlement européen, qui débattra prochainement de la place que doit occuper l’e-cigarette : simple objet de consommation ou médicament ?
La cigarette électronique : un gadget dangereux pour la santé ou une véritable aide au sevrage tabagique ? Le débat n’a pas encore été officiellement tranché, et le Parlement européen devrait pourtant être amené à statuer dans les prochaines semaines sur la place à accorder à l’e-cigarette. Si elle devait être considérée comme un outil thérapeutique, alors sa distribution serait limitée aux pharmacies, ce qui diminuerait sa disponibilité puisqu’elle deviendrait interdite en magasin à partir de 2016.
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Diabète : on peut vivre sans insuline en s’injectant de la leptine
Alors que l’on pensait l’insuline indispensable à la vie des mammifères, il a été montré que des souris déficientes en cette hormone pouvaient survivre. Mais pour cela, elles ont besoin de leptine, une autre hormone impliquée dans le métabolisme. Une piste à creuser pour déterminer si l’on peut remplacer l’insuline qui provoque quelques effets secondaires, dans le traitement du diabète.
Le diabète concerne des millions de personnes à travers le monde. Cette maladie se caractérise par un défaut de production ou de sensibilité à l’insuline, hormone pancréatique intervenant dans la régulation du métabolisme, notamment en faisant baisser la glycémie. Sans prise en charge, cette pathologie s’avère mortelle. On la traite avec des injections quotidiennes d’insuline, malgré les effets secondaires potentiels : une hypoglycémie conduisant à des pertes de connaissances en cas de surdosage, et un risque augmenté de maladies cardiovasculaires.
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Coronavirus : vers un vaccin contre MERS-CoV
Une souche inoffensive du coronavirus MERS-CoV vient d’être développée dans un laboratoire espagnol. Elle pourrait constituer une base pour la conception d’un vaccin efficace contre ce terrible virus venu du Moyen-Orient. Mais il reste encore du travail avant de le tester.
Alors que le coronavirus vient de faire deux victimes supplémentaires en Arabie Saoudite, portant à 54 le nombre de morts sur les 114 personnes infectées depuis avril 2012, les scientifiques travaillent d’arrache-pied pour protéger les populations d’éventuelles mutations qui le rendraient encore plus contagieux et donc plus dangereux. Dimanche 8 septembre, un premier espoir de traitement a été évoqué dans la revue Nature Medicine, puisque la combinaison de deux antiviraux a atténué les symptômes chez des macaques contaminés.
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L’urine, un fluide biologique de plus de 3.000 molécules
Souvent utilisée mais bien mal connue, l’urine est un fluide biologique parmi les plus complexes, comportant plus de 3.000 composés différents. Une base de données qui les répertorie tous a même été créée. Pourquoi ? Parce que cela peut se révéler très utile pour diagnostiquer des maladies ou une intoxication par un polluant.
L’urine, un véritable trésor. Ce n’est pas à cause de sa couleur dorée, mais parce qu’elle contient les résidus du métabolisme de notre corps, que les reins concentrent en vue de les évacuer. Ainsi, les médecins ont compris depuis longtemps que sa composition pouvait aider au diagnostic de certaines maladies. « La plupart des livres de médecine listent entre 50 et 100 composés dans l’urine, et la plupart des analyses d’urine ne testent que 6 ou 7 d’entre eux » précise David Wishart, chercheur à l’université d’Alberta (Canada).
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La face cachée des plaquettes sanguines : ce sont aussi des gardiennes
Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens ont mis en évidence un nouveau rôle des plaquettes sanguines. Elles empêcheraient les globules rouges de s’échapper vers le système lymphatique en même temps que les lymphocytes. Cette fonction serait cruciale puisqu’elle préviendrait les hémorragies internes lors d’une infection.
Les cellules du système immunitaire sont en permanence sur leurs gardes, à l’affût du moindre élément suspect. Les lymphocytes, des cellules immunitaires spécialisées, quittent régulièrement les vaisseaux sanguins et se dirigent vers le circuit lymphatique afin d’apprendre à reconnaître les corps étrangers. Pour y parvenir, ils circulent dans des vaisseaux particuliers, appelés veinules à endothélium épais (HEV), qui leur ouvrent l’entrée dans les ganglions lymphatiques. Lors d’une infection, le trafic dans ces veinules est particulièrement intense.
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