Royal croit pouvoir gagner contre Marine Le Pen, le PS qu’il peut remporter les municipales; Dussopt ministre de la reforme (silencieuse) la plus importante du quinquennat; Notre prix Nobel d’économie comprend l’angoisse des perdants de la mondialisation<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : ceux qui croient en la France.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Royal croit en elle face à Marine Le Pen

Ségolène Royal rêverait d'un second tour qui la verrait affronter Marine Le Pen. « Je suis la mieux placée pour l'emporter. On ne voit pas comment Emmanuel Macron pourrait être élu puisqu'il n'aura pas une seule voix de gauche et que la droite aura son candidat. » note l'Obs sous le titre "La tata flingueuse" qui n'est pas très flatteur.

"En quête d'une dynamique, Ségolène Royal ose tout. Au risque de dérouter" constate l'Obs. "Sa récente sortie sur la jeune Mila, harcelée et menacée de mort pour avoir insulté l'islam sur Instagram. Refusant de considérer « cette adolescente qui manque de respect » comme un « parangon de la liberté d'expression », la théoricienne de l'ordre juste s'est attiré une avalanche de réactions indignées venues de la droite mais aussi de la gauche laïque qui la soupçonne d'avoir voulu séduire l'électorat communautaire musulman. Mais Ségolène la catholique a aussi sans doute voulu défendre la susceptibilité des croyants...".

Municipales le PS veut y croire

Le Parti Socialiste fait une cure de modestie selon l'Express : "La scène se passe au Salon de l'agriculture. La délégation socialiste, menée par Olivier Faure, premier secrétaire du parti, déambule dans les allées. Leur passage, discret, est ponctué de : "Qui c'est, eux, déjà ?" murmurés par les visiteurs intrigués".

Mais les socialistes veulent quand même y croire écrit l'Express  Ils sont "concentrés depuis plusieurs mois sur leur stratégie : la reconquête par le terrain". Pierre Jouvet, responsable de la stratégie pour les municipales soutient "Le PS, c'est 25 000 élus territoriaux. Avec notre maillage territorial, et en rassemblant, nous pouvons gagner ces élections, car notre rapport à l'opinion est en train de se réécrire." 

La discrète réforme des fonctionnaires

"Il est l'un des ministres qui font le moins parler d'eux. Et pourtant, l'ex-PS Olivier Dussopt est l'artisan de l'un des réformes les plus ambitieuses de l'ère Macron" estime Le Point (4 pages) qui fait allusion à la loi de transformation de la fonction publique adoptée en juillet 2019. L'hebdo détaille longuement les changements techniques induits par cette loi. Et, souligne le fait que désormais "les employeurs publics pourront beaucoup plus facilement embaucher des personnes qui ne sont pas fonctionnaires et ne bénéficient donc pas de la garantie de l'emploi.

A noter aussi "la réduction du pouvoir des commissions administratives paritaires qui devaient être consultées pour tout recrutement" en clair les syndicats faisaient la pluie et le beau temps sur les carrières, en bénéficiant d'une sorte de cogestion. "Les syndicats ont été privés de leur pouvoir d'examen individuel des dossiers et donc d'une forme de réseau de clientèle et d'obligés."

Esther Duflo : certains se sentent abandonnés

L'économiste Esther Duflo (prix Nobel d'économie en 2019), née à Paris, travaillant au MIT à Boston explique à l'Obs (10 pages) : "Sur les questions économiques qui touchent les gens personnellement, les conversations deviennent émotionnelles. (...) Si les gens se sentent menacés par l’immigration, s’ils ont été directement affectés par une rupture technologique ou par le commerce international, ils pensent souvent, à juste titre, que la communauté professionnelle des experts, économistes et politiques, non seulement n’a pas apporté de solutions à leurs problèmes, mais qu’elle n’essaie même pas. Qu’elle les a, en quelque sorte, abandonnés."

La démocratie française ne fonctionne pas bien

Selon une étude du Centre de Recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof) près des deux tiers des Français considèrent que la démocratie ne fonctionne pas bien. « La onzième vague du "Baromètre de la confiance politique" marque une nette remontée de la confiance » On pourrait croire que tout va mieux, mais en fait cette remontée s'expliquerait "en large partie par simple contraste avec la dixième vague de l'enquête, réalisée l'an dernier en pleine crise des gilets jaunes, qui avait vu de nombreux indicateurs plonger fortement." explique Bruno Cautrès, qui a dirigé l'enquête dont les résultats sont publiés dans l'Obs (3 pages).

Ceux qui croient en la France

" Le président Macron, que je n'ai jamais rencontré personnellement, s'est engagé à réformer dans son pays le système des retraites. À l'heure actuelle, c'est bien entendu une excellente idée. On voit d'ailleurs déjà que ses premières réformes ont relancé la croissance en France. Chez nous, en Allemagne, c'est le contraire. Depuis l'Agenda 2010, rien ne bouge plus vraiment." explique l'ancien chancelier allemand (interview de plus de trois pages dans le dossier du Point, - 17 pages au total - consacré à "Ceux qui croient en la France (malgré la CGT)".

L'Amérique croit en la France. Il n'y a pas que les investisseurs qui le prouvent, il y aussi les mécènes. . Interrogée par Le Point (4 pages) Laurence des Cars , présidente du musée d'Orsay, annonce que son musée va recevoir vingt millions d'euros de la part d'un donateur américain qui désire garder l'anonymat. Elle explique qu'Orsay reçoit 700 000 visiteurs Américains par an.

Baroin n'a pas acheté de noms de domaine

Contrairement à ce qu'écrivait Le Point, la semaine dernière, François Baroin n'a pas acheté de noms de domaine associant les mots Baroin et 2022. L'entourage de Baroin évoque des achats faits depuis la Belgique par des gens avec lesquels il n'a rien à voir.

Hidalgo boude Royal

Ségolène Royal tente depuis plusieurs semaines de s'inviter à un meeting d'Anne Hidalgo, ou lors d'un déplacement de campagne, pour lui apporter publiquement son soutien. Mais l'équipe de campagne de la maire de Paris ne lui a pas encore répondu selon l'Obs.

Tout va bien pour DSK

Si vous ne l'avez pas lu en ligne le 25 février, vous l'apprendrez sur papier : installé dans son somptueux riad à une douzaine de kilomètres de Marrakech, Dominique Strauss Kahn, 70 ans, vit « libre, heureux et riche » selons on ami Stéphane Fouks, vice-président d'Havas cité par l'Obs (4 pages). « A l'évidence, DSK n'a jamais gagné autant d'argent de sa vie », ajoute un autre de ses proches. L'hebdo a constaté sur place que la société marocaine de DSK, Parnasse International, affiche, entre 2013 et 2018, près de 21 millions d'euros de bénéfices. Donc "unique actionnaire et seul employé de son entreprise, peut se redistribuer des dividendes comparables aux salaires versés aux plus grands PDG" avec 5,3 millions d'euros de revenus, au treizième rang du CAC40, entre celle du patron de Total et celle de celui d'Axa...

L'Europe bientôt indépendante de Visa et Mastercard

Vingt-deux banques européennes finalisent un système européen de paiement analogue à ceux des américains Visa ou Mastercard, qui devrait permettre de faire des virements ou des prélèvements sans passer par les réseaux de sociétés américaines ou, demain, chinoises comme Tencent, ou Alibaba signale l'Obs.

Donald Trump, l'invincible ?

Dans Valeurs Actuelles (3 pages), André Bercoff ne cache pas qu'il apprécie Donald Trump, qu'il considère comme le favori de la prochaine élection présidentielle : "Il n’est pas inintéressant de relire mon entretien avec Trump pour Valeurs actuelles du 11 février 2016: tout y était déjà. On peut penser ce qu’on veut du personnage, dauber sa voracité twitteuse, ses saillies pas toujours heureuses, ses postures excessives: il n’empêche que l’homme n’a pas dérogé d’un iota à ses promesses de campagne. Il a dit ce qu’il ferait et fait ce qu’il a dit.

L'hebdo propose par ailleurs un reportage (4 pages) à "Minneapolis-Saint Paul, forte de ses 3,2 millions d’habitants, bastion de la gauche où il ne fait pas bon s’afficher à droite " La ville abrite "aujourd’hui la plus grande agglomération somalienne hors de Somalie dans le quartier de Cedar-Riverside, autrement appelé “Little Mogadishu”, du nom en anglais de la capitale de ce pays"  Selon Valeurs Actuelles "Vingt mille Somaliens y vivent" et le “Petit Mogadiscio”, sur les rives du Mississippi, n’a rien à envier à La Courneuve. (...) Des barres d’immeubles géantes sordides, des bouche- ries halal où l’on propose de la viande de chameau, des échoppes moyen- orientales, des banques coraniques et des mosquées salafistes ont poussé un peu partout, comme une sorte de “grand remplacement” à la sauce américaine.

Valeurs Actuelles s'intéresse enfin à Bernie Sanders (3 pages), sans aucune tendresse comme on peut s'en doute, et évoquer : " l’histoire d’un loser intégral, du candidat à la Maison-Blanche le plus à gauche de tous les temps, d’un militant socialiste qui rêve de révolutionner un empire capitaliste. " L'article a été écrit avant le Super Tuesday, qui a vu la spectaculaire remontée de Joe Biden, et donc la remise en cause la position de favori de Sanders.

L'incontournable coronavirus

Dans le monde entier, des équipes de scientifiques cherchent un remède au coronavirus Le Point (4 pages) évoque celles qui "passent au crible d'anciennes molécules" espérant y trouver un début de réponse plus rapidement qu'en partant de zéro. L'Express revient sur les événements des deux dernières semaines (7 pages dont une pleine de graphiques). L'Obs (12 pages) s'intéresse à "la grande peur de l'épidémie" et donne la parole à un historien de la santé : " Nous gardons, bien ancré dans notre mémoire collective, le souvenir de grandes épidémies parfois très meurtrières : les pestes du Moyen Age, le choléra, la grippe dite « espagnole » de 1918, et, plus récemment, le Sras, la grippe aviaire (à Hongkong, notamment, en 1998) et Ebola. Ces épisodes sont certes tous différents, mais, à chaque fois, ils ont suscité un mélange de terreur et de fascination qui rappelle le vertige que nous pouvons éprouver face au sacré."

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