Road trip artistique en Californie<!-- --> | Atlantico.fr
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La californie.
La californie.
©Peplum.com

Grand large

De San Francisco à San Diego, du SFMOMA au MOPA. Voyage sur mesure exclusif, mené par un artiste guide local, à travers la palette artistique de la Californie.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur San Francisco, rendez-vous sur le site de Peplum

Qui n’a jamais rêvé d’un road trip le long de la côte californienne ? De San Francisco à San Diego, ce n’est pas que Pacifique, plages et surfeurs. C’est aussi un exceptionnel circuit artistique qui attend les amateurs de la culture et du rêve américain. En voiture ou en hélicoptère privé, une pléthore de galeries plus exceptionnelles les unes que les autres sépare ces deux villes. Avec un artiste local pour guide, c’est un exceptionnel voyage sur mesure qui s’étend le long de la côte californienne.

La rencontre a lieu devant le San Francisco Museum of Modern Art – plus connu sous le nom de SFMOMA. Le bâtiment n’a rien de très séduisant, mais, de moitié plus petit que les buildings qui l'entourent, il ne passe pas inaperçu. Devant cette espèce de brique gigantesque surmontée d'une verrière cylindrique zébrée, difficile de mesurer les trésors qu’il renferme. Car ce monument se veut beaucoup plus impressionnant de l'intérieur ! Le hall éclatant, construit autour d'un large escalier en colimaçon, rappelle l'entrée du British Museum, à Londres. Mark Rothko, Georges Braque, Jackson Pollock, Andy Warhol, Marcel Duchamp, Pablo Picasso... Tant de noms ! Après des mois de lutte acharnée, le musée américain a obtenu de voir ses salles entièrement rénovées, à commencer par la section des peintures et sculptures modernes. Toutes ses galeries ne sont malheureusement pas accessible. Et en attendant de pouvoir de nouveau admirer le célèbre autoportrait de Frida Kahlo avec son « Dieguito », en 2016, on a toujours la possibilité d'aller contempler les rues de San Francisco.

Un royaume régi non par une, mais plusieurs communautés de Street Art. Lorsque les beaux jours arrivent, impossible de ne pas rencontrer au moins un artiste vaporisant ses créations sur les murs de San Francisco. D'aucuns se réunissent tous les dimanches pour fusionner leurs talents. Parmi les quartiers les plus décorés, pour ne pas dire « tagués », the Mission, bastion de l'évangélisation franciscaine au cours du XVIIIe siècle. Et plus particulièrement, dans ce district, Lilac Ally, une impasse intégralement recouverte de graffitis ; d'une fée pourpre, à des inscriptions illisibles, en passant par des créatures plus ou moins réalistes, plaquées sur des grillages, des planches de bois, ou un bitume râpeux.  L’artiste-guide sait où il va. Heureusement, car plus les détours sont fortuits, plus les découvertes semblent exclusives.

On prend la route vers Big Sur, la côte centrale de Californie. De Carmel, au nord, à San Simeon, au sud. À droite, le bleu perçant de la mer ; à gauche, un chapelet infini de galeries. Tel est le panorama de la fameuse Highway One. Première étape, incontournable : la Big Sur Coast Gallery, qui doit sa renommée tant aux artistes qu'elle représente qu'à son légendaire coffee shop. Marc Chagall et Henry Miller y sont exposés, au milieu d'artistes californiens. Un peu plus loin, la Hawthorne Gallery incarne le travail de la famille Hawthorne, et plus particulièrement de Gregory. Sa spécialité : la couleur, qu'il traite comme un kaléidoscope sans cesse en mouvement. Son matériau favori : le verre, qui rappelle sa forte religiosité.

Dernier arrêt : Balboa Park, à San Diego. Du nom de l'explorateur espagnol Vasco Núñez de Balboa, ce carrefour culturel abrite, outre magasins et restaurants, une quinzaine de musées en son sein. Le San Diego Museum of Man, le San Diego Art Institute, le Museum of the Living Artist, et ainsi de suite... Placé sous l'autorité du Registre national des sites historiques, cet enclos artistique revêt par endroits l'allure d'un parc d'attractions. Certains monuments arborent tant de fioritures qu'ils évoquent des pièces montées. D'une propreté rare, les jardins font figure de paradis terrestre. Une impression que conforte l'éclairage naturel. La lumière du soleil embellit tout, c'est bien connu. Et même si quelques sites confinent au kitsch – on pense notamment au San Diego Museum of Art, on n'en retient pas moins l'effervescence des lieux.

New York a son MoMA ; San Diego, son MOPA, l'une des rares institutions américaines consacrées à l'art de la photographie. À l'intérieur de ce bâtiment colonial coiffé de palmiers, une collection d'environ sept mille clichés pris aux quatre coins du monde. Entre salles d'exposition et salles de projection, le Museum of Photographic Arts brasse des œuvres qu'il s'agit de promouvoir sur un pied d'égalité. Amateurs et professionnels sont régulièrement amenés à se rencontrer dans le cadre de vernissages ou d'avant-premières. À voir en ce moment, la huitième édition d'un accrochage de jeunes talents récompensés à travers l’ensemble des États-Unis. Passée la visite, on s’installe dans un fauteuil, face à un écran géant. Les œuvres d’artistes défilent à l’écran. On a atteint l’extrême sud de la Californie, mais le voyage continue.

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