Marianne s'attaque au "cancer Airbnb", Montebourg à la réindustrialisation; L'Express voit Macron se borner à Elisabeth; immigration : Darmanin victime du quai d'Orsay; Roussel, le communiste qui a vu la Vierge; Houellebecq fait pénitence sur l'islam<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Point s'intéresse à la situation à Taïwan et Marianne s'attaque au cancer Airbnb.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi à la Une de vos hebdos cette semaine : le Point s'intéresse à la prochaine guerre taïwanaise, et l'Express à celle de Wagner contre l'Occident. L'Obs bataille pour adapter la France au réchauffement climatique. Il y a le feu : 30 000 pompiers volontaires de moins en 30 ans pour lutter contre ces incendies hors-normes qui nous attendent…

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Montebourg se dresse sur les ergots du protectionnisme… et inverse les rôles

Marianne lui donne la parole à propos de la politique de réindustrialisation de la France prônée par Macron, et nous présente un nouveau visage de l'homme du redressement productif. La politique de Macron lui semble insuffisante : "pour créer un million d'emplois supplémentaires, il faut relocaliser sur le sol français de 50 à 70 milliards de chiffre d'affaires." Pour cela, "une politique volontariste s'impose, mais tout ne doit pas venir de l'Etat. Les entreprises doivent se mobiliser. Et même relocaliser. Réinvestir dans les lignes de production des entreprises actuelles."

Des efforts des entreprises, mais surtout de l'investissement privé, sont nécessaires. "Aux banques de financer l'économie réelle, ce qu'elles ne font pas vraiment, au lieu d'aller sur les marchés." Alors Montebourg propose d'orienter les capitaux de l'assurance vie vers l'investissement industriel sur le territoire français : "consacrer 10% de cette somme à financer les entreprises moyennes ou de taille intermédiaire permettraient de dégager 200 milliards."

Il ne croit pas à la "métamorphose industrialiste d'Emmanuel Macron," au vu de son bilan au ministère de l'Economie comme à l'Elysée, et rappelle les "fleurons partis à l'étranger : Alstom, Technip, Lafarge, Essilor." Et les démantèlements. Les dernières initiatives présidentielles, purement étatiques, ne vont même pas assez loin dans leur propre domaine : il faut "sortir de l'absurde marché européen de l'électricité, à l'instar de l'Espagne et du Portugal," défendre l'intérêt national "par les commandes publiques, par les aides d'Etat, par les bonus que distribue la puissance publique, ou encore par toute mesure protectionniste contre les investissements étrangers indésirables." On dirait que le défenseur du "Made in France" veut aussi lutter contre les contrefaçons…

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Le Point cherche où va l'argent public et voit Sarkozy à Matignon; Macron, nouveau De Gaulle version maso ?; "Il faut juger Poutine" dit Badinter, "réguler l'IA" dit l'UE (tout en créant surtout une nouvelle usine à gaz); Marianne se paie l’art engagé

Pas d'inquiétude, on a un champion, et on exporte : l'Obs nous invite à chanter Cocorico grâce à Victor Wembanyama, que Le Bron James qualifie d'extra-terrestre," le jeune basketteur qui va ravir les spectateurs de la NBA. 2,21m, une envergure de 2,43m, le tout à l'âge de 19 ans. "Il va changer le destin de la NBA comme on ne l'avait sans doute jamais vu jusqu'ici", selon le journaliste de ESPN Adrian Wojnarowski. Un nouveau Tony Parker, mais en mieux. 

Crise du logement : Airbnb dans le viseur de Marianne, et des maires des communes touristiques

Le nombre comme le coût des logements sont un enjeu crucial pour les ménages. Marianne se fait le relai de l'inquiétude d'élus et d'associations autour d'Airbnb, qui accroît la pression immobilière de certaines régions. L'hebdo a pu constater une hausse des prix presque deux fois plus rapide dans les communes proposant de nombreux logements sur la plateforme. La recherche scientifique corrobore ces conclusions, et met même en évidence un double effet Airbnb : les prix augmentent "non seulement à cause des gains attendus grâce à Airbnb, mais également à cause d'une hausse prévue des loyers à l'année," elle-même causée par Airbnb, selon une économiste de l'université de Cergy, Mariona Segù. Quelques mesures ont déjà été prises, mais une proposition de loi déposée fin avril a vu son examen ajourné sine die. L'avantage fiscal pour la location de meublés touristiques, encore une niche à laquelle s'attaquer… 

Immigration : derrière les difficultés à légiférer, l'histoire

Darmanin se débat comme un diable avec sa loi sur l'immigration, et le Point nous aide à comprendre qu'il n'est pas seulement question de trouver une majorité au Parlement. Il interviewe Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, et auteur d'une récente note de la Fondapol sur un traité franco-algérien de 1968, qui règle encore aujourd'hui les migrations entre France et Algérie. Il raconte comment ces accords, qui mettaient fin à la libre circulation des populations des 2 pays suite aux accords d'Evian, empoisonnent les rapports diplomatiques actuels, alors que la France accueille 900 000 algériens sur son sol.

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LR déprime mais angoisse l’aile gauche de la macronie, L’Express semi-enterre Mélenchon, Le PS se branquignolise; Le Point classe les médecins experts, L’Obs jette une lumière crue sur les impôts des très riches, Marianne sur l’austérité qui vient

"À l’époque, la France a besoin de main-d’œuvre : un régime particulier ultra-favorable est accordé aux ressortissants de l’ancienne colonie française" explique l'hebdo. Mais la portée du traité est grande, car il "exonère les Algériens, de loin première communauté étrangère en France, de toutes les réformes sur l’immigration successives, comme du respect des dispositions du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda)." Admission au séjour facilitée, regroupement familial simplifié, titre de séjour renouvelé automatiquement quand il n'est pas permanent, tout permet aux algériens de s'installer sur le sol de son ancienne puissance coloniale, et même le trouble à l'ordre public ne peut permettre leur expulsion. L'Algérie refuse d'ailleurs de délivrer les laissez-passer consulaires sans lesquels il est impossible à la France d’exécuter les obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcés contre des ressortissants algériens. Et l'obtension d'un visa pour l'Algérie est un parcours du combattant pour les français…

Risquer la crise diplomatique ? L’ancien ambassadeur de France en Algérie rapporte un propos que lui a tenu l’ancien président algérien Bouteflika en 2012 : "l’Histoire a créé des droits au profit des Algériens reconnus par l’accord du 27 décembre 1968. […] Le visa est dans ce contexte le prix à payer par la France pour la colonisation de l’Algérie cent trente-deux années durant." Il analyse la position algérienne : "il faut comprendre que ces visas sont un facteur de stabilité en Algérie. La société algérienne va mal. 70 % des 43 millions d’habitants ont moins de 30 ans, et cette jeunesse a peu de loisirs, pas d’emplois, pas de logements…"Ce qui ne l'empêche pas de déplorer que le projet de loi Darmanin ne veuille pas toucher à ces accords :  "nos dirigeants hésitent, car ils redoutent une tempête diplomatique, mais aussi la pression des quelque 10 % de Français ayant, de près ou de loin, un lien avec l’Algérie – un lien charnel, intime." Mais "il faut braver cela, afin d’établir un rapport de forces qui permette, lorsque les choses se calmeront, de redéfinir notre relation avec l’Algérie sur des bases plus saines, notamment sur la question migratoire."

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Darmanin inquiète L'Obs ; Wauquiez satisfait le Point ; les européennes font flipper LR et la Nupes ; Laurent Berger a des idées pour mieux vivre le travail ; Le Pen/Meloni, la vengeance des blondes ; Ferrand rebaptise Borne "Babeth la Déconne"

Chevènement : la guerre en Ukraine, faute à l'Europe ?

Le Che attribue des responsabilités à l'Europe dans le conflit russo-ukrainien, seul point saillant de son interview donnée au Point. Après le démantèlement de l'URSS, et lors de la révolution orange, les Etats-Unis ont à ses yeux voulu "se servir de l’Ukraine comme d’un bélier contre la Russie." Ce qui n'était pas le cas des européens, mais l'Union européenne n'aurait pas "géré politiquement" le partenariat oriental de 2008 (cette politique de voisinage qui visait à renforcer les liens de l'Europe avec l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie) : "le président de la Commission européenne de l’époque, M. Barroso, porte une lourde responsabilité dans le dérapage qui s’est produit en 2013-2014. Celui-ci était parfaitement évitable si l’on avait pensé ensemble ces deux projets de libéralisation des échanges. Surtout, si on avait établi une neutralité pour l’Ukraine, entre l’Europe et la Russie." Pour lui, "cette agression a jeté l’Europe dans les bras des États-Unis, et la Russie se trouve désormais à la merci de la Chine. Beau résultat du point de vue de l’indépendance de l’Europe !" 

Matignon : Et si Macron se bornait… à Elisabeth ?

L'Express nous invite au "bal des prétendants" à la succession d'Elisabeth Borne et se demande qui Macron pourrait bien choisir. Le cahier des charges : "briller par son efficacité pas par sa popularité. Éblouir sans éclats." Pour la Macronie, ce serait d'être "capable d'organiser un collectif, de laisser ses ministres s'exprimer…"

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Marianne révèle les (vilains) secrets de fabrication du Canard ; le Point pessimiste sur #Metoo en politique, mais optimiste sur l'intelligence artificielle ; L'Obs dissèque le wokisme et l'Express crucifie la bureaucratie ; Marleix boude Aurore Berger…

Gérald Darmanin ? Ses points forts, pour l'hebdo, c'est de coller à "l'opération "classes moyennes," de savoir y faire avec les députés Renaissance, et incarner l'élargissement à droite. Mais alors quid de la sécurité des JO, et de ce "fichu projet de loi sur l'immigration" ?

Bruno Le Maire, que l'hebdo voit "préparer une ligne de clivage pour mieux sortir du dispositif (macroniste), le moment venu" tout en cherchant à en "apparaître comme l'héritier naturel."

Julien Denormandie, passé au privé, "est préconisé par plusieurs historiques," au vu de son bilan à l'Agriculture. Au risque d'un "carnage" avec des ministres fortes têtes ? Sébastien Lecornu, stratège apprécié du président ? Richard Ferrand, le dévoué ? Gérard Larcher, si "un projet et un contrat avec une majorité issue des urnes ont été définis ?"

Finalement, pour l'hebdo, c'est… Élisabeth Borne elle-même qui serait la mieux placée, tant elle agit pour et "multiplie entretiens, déclarations et confidences dans la presse pour formuler en d'autres termes : "j'y suis, j'y reste."" 

Pap N'Diaye fait de la pédagogie

Dans L'Express, Pap N'diaye s'explique. Sur "l'audit sur le départ des enfants juifs de l'école publique" souhaité par l'Elysée en février 2019, en raison de l'insécurité qui y règnerait pour eux, et qui vise à mesurer l'ampleur du phénomène. L'absence de statistiques ethnique n'est pas un frein aux yeux du ministre : "les sociologues et autres spécialistes de sciences sociales savent enquêter. Ils vont interroger les familles, les chefs d'établissement ; ils vont regarder l'évolution des effectifs des établissements juifs…"

Il se défend aussi des polémiques liées à l'élargissement des missions du Conseil des sages de la laïcité, la fin de sa capacité à s'autosaisir, et la nomination controversée d'Alain Policar, politologue contesté par les laïcards intransigeants. Il rappelle que "il est pour la loi de 2004 sur les signes ostentatoires dans les écoles et les établissements scolaires. Il précise juste qu'elle est dérogatoire à la loi de 1905- laquelle n'empêche en rien le port de signes ostentatoires religieux dans l'espace public." Le conseil ? Renforcé : "en lui donnant une existence réglementaire," et "des équipes de terrain."

Il tente aussi de rassurer les syndicats enseignants qui craindraient l'autonomie des établissements : "je me reconnais dans cette vision s'appuyant sur une tradition proche de la 2e gauche, plus décentralisatrice, moins jacobine : je suis convaincu que cette vision parle plus au monde des professeurs qu'un discours emprunté au libéralisme à l'anglo-saxonne." Soit, mais quels actes le discours va-t-il accompagner ? 

La magistrature se donne "un rôle rédempteur : "purifier" les instances dirigeantes" déclare dans l'Express l'ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel Schoettl, à propos de la condamnation de Nicolas Sarkozy. "Troublante" à ses yeux, elle témoigne de l'indépendance de la justice, mais pas de son impartialité. S'il "n'arrive pas à trouver caractérisés les délits de corruption active et de trafic d'influence," il estime que "nous nous complaisons presque tous à l'idée que nos élus sont indignes de nos suffrages. La petite musique du "tous pourris" nous console de nos frustrations de citoyens, de notre rêve déçu de gouvernance efficace, de notre insignifiance politique personnelle." Et toc. 

Islam : le mea culpa de Michel Houellebecq

L'écrivain se livre au Point dans un dans un joli entretien à l'occasion de la sortie de son dernier récit autobiographique Quelques mois dans ma vie, octobre 2022- mars 2023. Il revient en particulier sur ses déclarations sur les musulmans qui ont fait scandale : "je pense de plus en plus que le problème n'est pas l'islam, c'est la délinquance. Les délinquants le sont parce que leur nature les porte vers le mal, et, lorsqu'ils s'engagent dans le djihad, c'est pour pouvoir faire encore plus de mal, l'islam n'est qu'un prétexte." Exit donc, ces attaques contre l'essence de l'islam, même si on aimerait en savoir plus sur cette "nature qui porte vers le mal." En tout cas, "la pratique assidue d'une religion, quelle qu'elle soit, ne conduit pas à l'un délinquance, ce sont 2 chemins de vie radicalement divergents." Mais pas de quoi changer de point de vue sur l'immigration : "il ne faut pas écouter les extrémistes no border, les frontières sont bonnes." 

Ruffin/ Roussel : la future guerre des chefs à gauche…

Le Point élargit la bataille de la succession de Mélenchon… au Parti communiste. Il cite un député socialiste pour qui "aujourd'hui, seules 2 personnalités peuvent prétendre réconcilier la gauche avec les classes populaires et, par conséquent, lui permettre de retrouver enfin le pouvoir, Ruffin et Roussel."

Les relations entre les 2 hommes ? "Ils se détestent !" selon un député :"Roussel cherche à tout prix à asphyxier Ruffin en reprenant ses thèmes, et cela insupporte Ruffin au plus haut point." Le travail, le référendum sur la réforme des retraites, l'immigration, des thématiques lancées par Ruffin, qui s'énerve sur Mediapart de leur reprise : " Fabien Roussel agit comme un chef marketing."

Pour un député PCF, "Fabien vit de son créneau anti Mélenchon. A la minute ou Mélenchon disparaît du champ politique, Ruffin le bouffera." Encore que : un député socialiste affirme que "pour qu'il perde ce duel, il faudrait que Ruffin y aille, et ce n'est pas gagné…" Ruffin, c'est l'homme qui doute, alors que "on dirait que Roussel a vu la Vierge : il est persuadé qu'il sera président de la République." 

Mais d'abord, celle des Européennes !

Marianne est radicale : "et si la gauche se moquait de nous ?" L'hebdo commente deux sondages Ifop qui alimentent les débats entre membres de la Nupes : 76% des sympathisants de gauche sont favorables à une liste unique, et en cas de liste unique, la gauche sortirait en tête, au coude à coude avec le RN à 26%. Mais les 4 partis de gauche séparés obtiendraient 35% des voix au total.

Pour elle, cette agitation autour de la possible constitution d'une liste commune des partis de gauche est un écran de fumée : "derrière les raisonnements politiques, chaque parti défend avant tout ses propres intérêts, et personne ne croit vraiment à la constitution d'une alliance d'ici un an." Selon l'hebdo, l'intérêt des verts est de continuer à surperformer aux élections européennes, et de pouvoir ainsi peser "pour que la répartition des circonscriptions lors des prochaines législatives leur soit plus favorable."

Pour le PS, faire liste séparée permettrait de gérer ses fractures internes "alors que son aile droite, menée par Nicolas Mayer Rossignol, juge le premier secrétaire trop inféodé aux Insoumis." Ces derniers "prêchent l'intérêt général en ayant en tête leur intérêt particulier. La liste unique Nupes " confirmerait le principe d'une coalition de gauche dont ils sont le centre de gravité et le pilier central, sans fournir la moindre donnée qui servirait à un rééquilibrage au vu d'une évolution du rapport de force. De quoi paver la voie pour une candidature insoumise représentant toute la gauche à l'élection présidentielle 2027, seule l'échéance déterminante…" analyse l'hebdomadaire. 

"François, reviens" ?

L'Obs nous rappelle que pour François Hollande, l'alliance avec la Nupes aux Européennes serait catastrophique, et prône une alliance avec EELV. Mais, plus intéressant, il nous révèle que l'ex est désormais la 2° personnalité politique préférée des français après Edouard Philippe. Et de commenter : "de quoi lui redonner de l'appétit ?" D'ailleurs, le baromètre des personnalités politique du Point le crédite de 34% d'opinions favorables. Il bondit de la 12° à la 3° place. De quoi rassurer Macron sur une popularité future ? Ce dernier ne s'en inquiète sans doute pas… 

Sébastien Chenu, "le frontiste de salon."

L'Obs nous fait découvrir mieux le vice-président RN de l'Assemblée nationale. Ancien de l'UMP, où il a milité pour les droits des couples homos, avec Gaylib, il a selon l'hebdo été choisi par Marine le Pen, aussi pour son carnet d'adresses. Il le dépeint comme ayant des amis au sein de tous les partis politique. Aux yeux d'un député Insoumis, au perchoir, "il a l'aisance d'un jean-Claude Brialy en pleine soirée des Césars," ce qui le rend apprécié de ses confères. Mais sa petite distribution incessante de compliments n'est pas du goût de tout le monde : "des conneries et des flagorneries dignes d'un courtisan désoeuvré," pour un ancien député. Son côté Monsieur Bons-offices, "son entregent en fait aujourd'hui l'un des agents les plus redoutables de la notabilisation du RN," analyse l'hebdo. Alors, pourquoi le RN ? Le souverainisme semble être son seul point commun doctrinal avec la formation d'extrême-droite. Pour Jean-François Copé, c'est "juste une conséquence de la désastreuse gestion des ressources humaines à droite." Quoi qu'il en soit, il a réussi à prendre le cœur des militants, et la tête du conseil national du parti. Même si, pour l'hebdo, son "épiphanie sociale" au contact des nordistes qui l'ont élu député, sonne faux…

Dans le Point, Gérard Larcher pronostique d'ailleurs une « poussée » du RN, en mesure, selon lui, de récolter de cinq à dix sièges entre les Pyrénées-Orientales, le Pas-de-Calais, le Nord et l’Oise… 

Dans Marianne, on a enfin trouvé à quoi sert un ministre du gouvernement Borne : ils font mannequin lumière. Véran aurait dit : "le message donné aux ministres, c'est "prenez la lumière, mais au bon moment." Alors que dans l'Obs, l'un d'entre eux implore : "laissez-nous parler et bouger !" 

Ça s'agite aussi en Macronie pour la course à la mairie de Paris. Mais voilà, selon Marianne, Rachida Dati reste la grande favorite, ce qui découragerait Gabriel Attal. Direction Issy-les-Moulineaux pour lui. Clément Beaune serait partant, mais refuserait une alliance avec la maire du 7°. Puisque Paris est à gauche… 

A droite, Pradié continue à énerver. "S'il continue à se montrer orthogonal aux positions du collectif sur chaque sujet, il faudra l'exclure du parti, sinon il nous tuera" rapporte un sénateur à Marianne.

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