Le vrai pouvoir est chez Leclerc pour L’Express, à la FNSEA pour Marianne; 1 fonctionnaire pour 10 agriculteurs : jusqu’où iront-ils ?; Le PNF renfloue les caisses de l’Etat; Attal et Macron en "mode chaton", Borne et Darmanin roucoulent<!-- --> | Atlantico.fr
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Les Unes des hebdomadaires du jeudi 1er février 2024.
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Revue de presse des hebdos

Aussi à la Une de vos hebdos : Le Point sauve l’honneur de la compagne d’Alain Delon, et Marianne comprend ces salariés qui refusent de devenir managers : trop de stress et pas assez de reconnaissance ni de liberté d’action…

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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L’agriculture, passion française

Les hebdos tentent chacun une lecture ”non simpliste” de la crise de l’agriculture, et considèrent comme L’Obs que "la réforme de l’agriculture du XXIe siècle, respectueuse de l'environnement et de la santé, de ses exploitants, mérite mieux que la surenchère clientéliste à laquelle se livrent la droite et l'extrême droite. Elle ne se résume pas non plus au sempiternel débat qui oppose, dans tous les cas, protectionnistes et libres-échangistes.”

Il rappelle que l'agriculture est une passion française : ”bien que ce secteur n'emploie plus que 1,5% de la population active et ne produise que 1,6% de la richesse nationale, il conserve une aura symbolique, quasi sacrée.” La France rurale a longtemps pesé sur les choix politiques, ”la paysannerie a été sanctifiée par Vichy,” et "la France des services (70% du PIB) a conservé le souvenir nostalgique de ses origines rurales."

Pour Natacha Polony dans Marianne, le système agricole est pourri, et surtout par un "il n'y a pas d'alternative" au modèle actuel, seriné pour justifier l'absence de changement. "Les ajustements sont à la marge, plus ou moins de chèques de compensation, donc plus ou moins de dettes, et le président Macron, fervent défenseur de ce système, en aura produit plus que quiconque, mais ce n'est pas grave, puisque la France se place ainsi encore un peu plus dans les mains des banques.”

La FNSEA les a dans le nez

La puissante fédération, explique L’Obs, vit encore sur le mythe d'une "unité paysanne,” alors que le monde agricole est divisé entre grandes exploitations et petits producteurs. Elle tente donc de fédérer grâce à la bonne vieille technique de ”l’ennemi commun.”

Premier bouc émissaire de la crise, les traités de libre-échange. Les accords bilatéraux signés par l'Union européenne auxquels Attal oppose un "plus jamais ça", ne sont pas, pour L’Express, ”à la source de tous nos maux, et notamment ceux des agriculteurs français” : l'accord avec le Canada faisait craindre "une invasion de bœufs aux hormones canadiens” mais "nos livraisons européenne de produits agricoles vers le Canada ont bondi de 68% depuis. Avec deux grands gagnants, le secteur des vins et des spiritueux, et celui des produits laitiers."

Même son de cloche dans LePoint, pour qui "depuis des siècles aussi, le protectionnisme obéit davantage à des préoccupations politiques qu’économiques." Il rappelle que l’Europe a accumulé depuis 10 ans 1 600 milliards d'euros d'excédent commerciaux, et que "le secteur agricole et agroalimentaire français a dégagé en 2022 un excédent de 10,3 milliards d’euros, grâce notamment à un bond de 19% des exportations.”

Seule la France n’a pas profité de la politique commerciale européenne, selon L’Express et, "pire, le solde de la balance agricole tricolore avec le reste des pays de l'UE est même devenu rouge carmin." Le ”premier récipiendaire des aides de la politique agricole, commune” est le premier perdant : les règles et objectifs de la PAC sont adaptables, et ont "accentué une forme de concurrence déloyale au sein de l'UE." Et de conclure : ”paradoxalement, ce n'est pas moins d’Europe qu'il faut pour l'agriculture française, mais plus et surtout mieux dEurope.”

Autre bouc-émissaire : les écologistes, dont les paysans allemands ”jugent désormais qu'ils représentent une menace pour l’avenir,” selon LExpress. Ils sont au pouvoir à Berlin, à la tête du ministère de l’agriculture et de plusieurs Länder. Pour un sociologue, ils "donnent l'impression de prendre des décisions sans considérer les conséquences économiques et sociales sur le terrain." Le divorce outre-Rhin date de 2019 et de l’interdiction de faucher l’herbe librement, mais pour l’hebdo, "le malaise des agriculteurs est cependant bien plus profond : quand 40 % du prix du pain en boulangerie allait dans la poche des agriculteurs en 1950, c'est seulement 5 % aujourd’hui.” Marianne cite une élue écolo, pour qui la crise écologique devrait profiter à son parti : ”est-ce qu'on devrait expliquer les choses différemment qu'en disant : ”vous êtes cons, vous n'avez rien compris,” ? Sans aucun doute.” L’Obs pointe que les organisations écologistes dénoncent elles aussi des importations qui ne répondent pas à nos standards, et défendent les clauses miroirs…

Pour LePoint, ”les agriculteurs ont mille fois raison de s’en prendre au délire de normes et de contrôles qui mine leur moral comme leur compétitivité.” Il rappelle que le ministère de l'agriculture compte "pas moins d'un fonctionnaire pour 10 exploitants” Et si on les envoyait aux champs ?

La FNSEA est dans les collimateurs : celui de l'Obs, pour qui elle freine la transition écologique, mais aussi dans celui de Marianne. L'Obs dénonce "l'impasse d'un modèle productiviste, cogéré par la FNSEA et l'État, qui privilégie les intérêts des grandes cultures exportatrices, au détriment des petites exploitations subventionnées qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts.” Et rappelle qu’”en 2019, 18% des membres des ménages agricoles vivaient sous le seuil de pauvreté.” La fédération nationale des syndicats de exploitants agricoles détient pour Marianne ”le monopole effectif des négociations" avec le ministère de l'agriculture. Une cogestion instaurée en 1966, et qui voit la FNSEA intervenir "sur tout, y compris le choix du ministre.” Sa ”structuration pyramidale, du national au communal, autour de trois niveaux : homme, produit et territoire" lui permet de conserver le pouvoir et de faire adhérer plus de la moitié des 380 000 exploitants. "À ses adhérents, elle propose un ensemble de ”services juridiques, d'application des politiques publiques, d’écoute et de veille,” autant de facilités qui la rendent incontournable. Pour un journaliste "c'est le dernier parti léniniste !"Formation des cadres, communication et lobbying, présidence des chambres d’agriculture, mais aussi contrôle des SAFER : ”elles ont la main haute sur le foncier, agricole et rural." Pour Marianne, "la FNSEA truste les postes de pouvoir et, souvent, flirte avec le mélange des genres." L’agrocarburant en est le dernier exemple : s'il est pour la Cour des Comptes "plus favorable aux agro-industries qu’aux agriculteurs,” le patron de la FNSEA a obtenu ”lors de la négociation sur la hausse des taxes sur le gasoil non routier qu'il dispose de la norme, crit’Air 1 et d'une petite taxation, malgré des performances environnementales non significatives.” Et c’est ce même président qui dirige le groupe Avril, producteur de l’agrocarburant

Pour L’Obs, elle ”s'active depuis des années dans les coulisses pour freiner l'évolution du modèle agricole français.” Son ancienne présidente a obtenu que le plan eau ménage les agriculteurs, un changement de la position française à Bruxelles, en faveur du maintien du glyphosate sur le marché européen. Et en décembre, l'abandon de la hausse des taxes sur l’eau et les pesticides. Derrière "la souveraineté alimentaire" prônée par Emmanuel Macron, l'hebdo voit la défense d'un "modèle productiviste, assis sur la spécialisation des territoires, la mécanisation des pratiques et la concentration des terres” prôné par la FNSEA, contre un ”modèle durable”, qui consiste ”à non pas produire moins, mais autrement, de façon plus diversifiée.”

Stéphane Le Foll, on a fait les frais lorsqu'il était ministre de l'agriculture de Hollande : "la FNSEA essaie toujours de tirer profit du contexte, quel qu'il soit. Tout est prétexte pour freiner tout changement de modèle." Elle a limité l'ambition environnementale de la PAC, grâce à Julien Denormandie, et lorsque son successeur Marc Fesneau "a envoyé à son arrivée de modestes signaux de non-alignement avec l'organisation, il a été vite recadré,” raconte un observateur.

Pour un journaliste, ”c'est un mouvement schizophrène : c'est la FNSEA qui fait voter la PAC qui, après, dit que les problèmes sont la faute de Bruxelles." Elle reste tout de même incontournable sur la scène politique : "en face, la Coordination rurale, très à droite, est beaucoup plus conflictuelle, la confédération paysanne demande un changement radical de système, donc elle est inaudible," selon un proche du gouvernement.

”Leclerc pratique le populisme consumériste”

Natacha Polony rappelle que ”certains considéraient dans les années 2000, que la France était dirigée par Michel-Édouard Leclerc et Michel Pébereau. On ne peut que constater la stabilité du pouvoir” : de quoi comprendre l’intérêt de l’Express d’enquêter et interviewer le roi de la grande distribution.

Leclerc, c'est ”la plus grande coopérative alimentaire du monde, 598 adhérents indépendants, 140 000 salariés dans 734 magasins, un chiffre d'affaires de plus de 44 milliards d'euros en 2022.” L’hebdo le campe en véritable politicien : auditionné au Sénat, il y affirme que ”mon électorat, c'est 18 millions de personnes qui viennent faire leurs courses chez moi."

En janvier, il intervient trois fois par jour dans les médias pour lancer l’alerte, et veut ”aller casser la gueule à l’inflation.” Le patron se vante d’en avoir prédit le retour dès l’automne 2021… Et considère que "Bruno Le Maire a essayé de se refaire une image avec le panier anti-inflation, j'ai refusé d'y participer. Il n'avait pas le poids politique, c'est nous qui avons dû faire le job, mais ils se sont tellement emballés qu'ils ont fait notre notoriété."

”Ma première motivation, c'est de protéger les centres Leclerc.” Mais attirer les consommateurs dans ses hypermarchés lui rapporte gros : l’hebdo explique que ses prestations ”de publicitaire, lobbyiste, porte-parole, stratège et communicant surdoué” sont dorénavant facturées au groupe dont il n'est plus salarié, ni actionnaire, ni propriétaire de la marque : ”schéma peu propice à des exposés nuancés…” Jean-Pierre Raffarin affirme : "il dit défendre l'intérêt général. Mais en réalité, ce n'est pas toujours le cas, il défend toujours ses intérêts” : si le groupe séduit ”ses petits voisins paysans en s'engageant à vendre leurs produits locaux à hauteur de 7% de son chiffre d’affaires”, ”ceux qui passent par des coopératives doivent accepter des négociations rudes au nom du combat atavique contre la vie chère.”

Prendre le pouvoir sur le politique. Jeune, il ne veut pas ouvrir de magasin, son père lui confie alors la mission d'obtenir le droit de vendre des lubrifiants et de l'essence. Il fait céder Bérégovoy en 1985, et ”comprend à cet instant qu'il peut, à la longue et à l'usure, faire céder les politiques et, qu’entre son enseigne et le pouvoir, ce sera toujours la course à l’échalote” commente l’hebdomadaire. ”Il les sait fragiles, éphémères et tétanisés par le pouvoir d’achat.”

Or, le modèle des hypers, trop nombreux, s’essouffle, et les lois Egalim ”s’efforcent dans le même temps de soutenir les agriculteurs face à ces vendeurs agressifs.” Qu’importe : il snobe les parlementaires durant la rédaction d’Egalim 3, et un sénateur explique que "en réalité, il contourne nos réglementations, il négocie via sa centrale Eurelec à Bruxelles." Qu'importe si Bercy l’assigne sept fois en justice, il obtient gain de cause devant la cour de justice européenne… Sapin le salue comme ”un grand libéral,” Guillaume Garaud (ancien ministre de l’agriculture) comme ”un vrai libéral pour une concurrence libre et non faussée.” Mais, pour l’ancien patron de son concurrent Système U, ”un populiste consumériste.”

L’organigramme macronien passé au crible

En matière de cabinet présidentiel, ”les organigrammes sont très souples et variables, ils dépendent beaucoup de l'état d'esprit du président de la République,” explique à Marianne Gaspard Gantzer, responsable de la com' sous François Hollande. Le conseiller élyséen est soit un conseiller technique, ”recruté pour son expertise dans un domaine précis et souvent employé au sein d'un ”pôle” thématique (régalien, diplomatique, social, etc.),” soit un conseiller plus transversal et politique, "pouvant aller de la logistique à la rédaction des discours.” Aujourd'hui, un tiers est issu de l’ENA, 17% de Sciences Po. Ils travaillent sous l’autorité du secrétaire général, aujourd'hui, Alexis Kohler, surnommé "le cerveau", ou "le jumeau d'Emmanuel Macron.” Il joue le rôle de filtre, gère les affaires courantes et agit en "véritable tour de contrôle.” Le directeur de cabinet est quant à lui un "superintendant," qui gère le Palais et les dossiers régaliens,” c'est-à-dire l'Intérieur et la Justice. C'est Patrice Faure, ancien préfet, qui selon Marianne"devra se battre pour trouver une place à côté du binôme omnipotent Macron-Kohler."

Le "spin doctor" du président, c'est Jonathan Guémas, normalien : son ancienne plume est de retour en tant que conseiller spécial chargé de la communication. C'est le sixième à ce poste depuis 2017… Quant à son conseiller diplomatique, Emmanuel Bonne ne fait pas l'unanimité : il est "l'un des artisans de la marginalisation du Quai d'Orsay, dans l'élaboration de la politique étrangère française.”

Le parquet national financier : une machine à cash pour l'État

Depuis sa création en 2014, le PNF ”a fait rentrer plus de 12 milliards d'euros dans les caisses de l’État. Soit six cents millions d'euros par procureur, un ratio à faire pâlir, les fonds d'investissement les plus performants, faisant de cette institution la plus rentable de l'État, après les inspecteur des impôts" nous rapporte l’Obs. Il n'a pas que des amis dans le monde politique, ayant poursuivi ”un ancien premier ministre, François Fillon, un ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, et une ribambelle de ministres”, qui l’accusent de ”harcèlement” ou de ”partialité.” Mais il cible aussi les grands groupes et s'attaque "à leur corruption systémique.”

Son arme favorite : les conventions judiciaires d'intérêt public, "un plaider coupable à la française qui permet aux personnes morales de négocier une amende pour échapper aux poursuites." L’ex-juge star Eva Joly remarque que ”si l'on veut vraiment éradiquer la corruption, il faudrait aussi systématiquement poursuivre les dirigeants des grands groupes, et les rendre responsable sur leurs deniers personnels.”

AOC, le SAV d’Attal

Édouard Philippe a été invité à parler de son parcours aux anciens élèves de Janson de Sailly, où il a fait sa prépa et, selon l'Obs, "s'est lancé dans une défense de l'école publique” En précisant que ”toute référence à l'actualité du moment est bien évidemment fortuite."

Si aucun hebdo n’est tendre avec la ministre de l'Education, Marianne insisteplutôt sur la principale difficulté qui l’attend : concrétiser les promesses de Gabriel Attal. Dans le viseur des grévistes de ce jeudi, les groupes de niveaux en sixième et cinquième, en français et mathématiques. ”Les 2 300 emplois annoncés ne seront pas suffisants. Un vrai casse-tête qui va dégrader les emplois du temps des professeurs et des élèves.”

Autre source d’agacement, ”les multiples annonces non financées dEmmanuel Macron,” et les crispations à venir des parents d’élèves sur l’adoption de la tenue unique, au financement de laquelle ils devront participer. Un proviseur déplore : ”y’a les moyens pour rien. La baudruche Attal est en train d'apparaître pour ce qu'elle est : beaucoup de déclarations et derrière… Rien !”

Haro sur le Conseil constitutionnel

Après la censure de 35 articles de la loi immigration, le Conseil constitutionnel s'en prend plein la figure : dans LePoint, Valérie Pécresse considère que le conseil a " pratiqué une forme d'esquive juridique" car il n'a pas examiné le texte sur le fond. Au nom de l'article 45 de la Constitution "aux termes duquel seuls sont recevables les amendements qui ”présentent un lien, même indirect, avec le texte déposé.” Exit, donc, les articles négociés entre LR et Borne, sur les règles d'acquisition ou de déchéance de la nationalité, le regroupement familial, les conditions d'obtention des prestations sociales… Pour la présidente de la région Île-de-France, ”certes, ils changeaient la philosophie du texte initial. Mais dire cela, c'est porter une appréciation politique, chose que le Conseil constitutionnel n'est pas censé faire, quand il applique l'article 45.” Une charge contre "l'emprise de la technostructure," qui a ”élaboré une construction jurisprudentielle, subtile machine intellectuelle devenue comme hors de contrôle, et déconnectée du réel." Car, à ses yeux, "en limitant à sa plus simple expression le droit d'amendement, le Conseil réduit à peau de chagrin l'initiative parlementaire." Et ses propos sonnent comme une menace : "plus jamais la droite ne se fera avoir en réécrivant un texte pour le voter. C'est donc à l’impuissance législative que le Conseil condamne le président de la République." Pour Marianne, le Conseil se livre à "un nouveau coup d'Etat permanent.” Elle dénonce son ”rôle éminemment politique” contraire à l'esprit de la Constitution, symbolisé par sa direction : ”des hommes politiques à la retraite et non des spécialistes du droit constitutionnel." Et éclaire le texte de Valérie Pécresse : ”du pain béni pour les droites,” la censure ”donne crédit à leur thèse, selon laquelle une révision de la constitution est indispensable pour que la France retrouve le contrôle de sa politique migratoire.”

Le meaculpa de la droite envers le peuple

La vice-présidente LR de la région Île-de-France, Florence Portelli fait le meaculpa de la droite, nous apprend L’Obs. A ses yeux, le choix de Sarkozy, de passer outre le non au référendum européen et de ratifier le traité de Lisbonne a été "une trahison du vote populaire" et un acte de "mépris." Une "faute de la droite" qu'elle qualifie de "coup de poignard dans le dos de notre propre peuple" qu'il faudra bien expier avant la prochaine présidentielle…

Attal et Macron en ”mode chaton”, Borne et Darmanin roucoulent

C'est ainsi qu'un conseiller décrit les relations entre l'Élysée et Matignon, affirmant que "c'est très fluide," et que Macron est "dans une optique de transmission" avec Attal. Son discours aux agriculteurs a été "coconstruit" et le chef d'État a relu les différentes versions de sa déclaration de politique générale ”comme le veut la coutume.” Quant à Elisabeth Borne, elle a été, nous apprend L’Express, invitée à dîner par Gérald Darmanin pendant les vacances… et a reçu de lui des fleurs le jour de son départ. Rien de tel pour enterrer la hache de guerre après des mois de rivalité dans la course à Matignon.

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