Laurent Wauquiez intrigue LR : prudent ou trouillard ?; Reconquête drague Bellamy, Anne Hidalgo pense à 2027; Le Point remet les pendules économiques à l’heure; Sibo : la vraie maladie qui enflamme les faux médecins<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Laurent Wauquiez intrigue LR : prudent ou trouillard ?; Reconquête drague Bellamy, Anne Hidalgo pense à 2027; Le Point remet les pendules économiques à l’heure; Sibo : la vraie maladie qui enflamme les faux médecins
©

Revue de presse des hebdos

Et aussi : nouveau contrat avec McKinsey pour l’Etat

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

Voir la bio »

« Comment on brade la citoyenneté française » à la Une de Marianne qui prend l'exemeple de Mayotte « Entre insécurité, pression démographique et services publics débordés, ce département situé entre Madagascar et la côte africaine est au centre des débats sur l’immigration. ». « En finir avec les bobards » Le Point donne la parole à « deux économistes français de classe mondiale, Olivier Blanchard et Jean Tirole ». . « Despentes, la pionnière » à la Une de l’Obs. L'Express propose un dossier sur le nucléaire civil  "La revanche de l'atome" un secteur énergétique où la Russie est aussi incontournable.

Un nouveau contrat avec McKinsey pour l’Etat

L’Obs souligne que « le cabinet de conseil américain, qui fait l’objet d’une enquête du Parquet national financier pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale », s’est pourtant vu attribuer en juillet un important contrat de conseil en stratégie par un organisme public, l’UGAP ».

Voici donc le ministère des Finances « qui investigue sur une société d’un côté, tout en pilotant une importante commande publique avec elle de l’autre… Une situation pour le moins embarassante. »

« Tout aussi curieux, le montant astronomique du marché. Sur une somme globale de 375 millions d’euros, l’addition s’élève à 75 millions pour les seuls conseils en stratégie, contre 12 millions lors du précédent contrat en 2019. Une augmentation de plus de 500 % qui intervient alors que l’ex-Premier ministre Jean Castex, au mois de janvier, puis Stanislas Guerini, le nouveau ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, il y a encore quelques semaines, s’étaient publiquement engagés à baisser les dépenses en conseil de 15 %… ».

Wauquiez : prudent ou trouillard ?

Selon l’Express, « Laurent Wauquiez a la réputation d'être prudent. Ce trait de caractère nourrit l'image d'un élu à l'intelligence incontestée, toujours avec un coup d'avance. Voilà pour la version positive. Laurent Wauquiez est un "trouillard" allergique au risque : voici la version crue d'un pilier LR qui le connaît bien. Qu'importe le diagnostic psychologique. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, aux ambitions présidentielles intactes, aborde avec méthode sa quête élyséenne ». 

« Oublié, le rouleau compresseur de 2017. Son chemin vers 2027 sera cette fois souterrain. Laurent Wauquiez mise sur le temps long pour bâtir sa candidature à l'Elysée. Il a renoncé à briguer cet automne la présidence des Républicains, au grand dam d'une majorité de ses soutiens ».

Ce serait une décision stratégique car « La présidence d'un parti implique une omniprésence médiatique » et « A cinq ans de la présidentielle, Laurent Wauquiez ne veut pas s’user. »

A droite, un refrain résonne selon l’Express : « Laurent Wauquiez est le "meilleur" et le plus "capé" pour 2027. Mais l'affirmation est souvent lâchée sans enthousiasme. Wauquiez, le choix de la raison et pas encore du coeur. » 

LR et les Européennes

Le Point s’interroge : François-Xavier Bellamy tête de liste de LR aux européennes de 2019 voudrait-il renouveler l’expérience ? En tout cas, Michel Barnier souhaite lui aussi se présenter. Zemmour entend bien en profiter et « essayer de faire venir Bellamy pour les européennes », confie un élu.

Qui sont les collaborateurs des députés RN ?

L’Express remarque que « le 19 juin, le Rassemblement national a fait élire 89 députés, une première dans l'histoire du parti d'extrême droite. Ce tournant pose aussi les bases d'une potentielle crise de croissance pour une formation en manque de cadres de valeur. Depuis plus de deux mois, la question des ressources humaines occupe toutes les discussions au sein du RN. Chaque député a besoin de deux à quatre assistants pour l'appuyer dans son travail à l'Assemblée nationale et en circonscription. Une tâche d'autant plus cruciale que la plupart de ces nouveaux élus n'ont pas ou peu d'expérience du travail parlementaire. Un véritable défi et en même temps une opportunité de s'ouvrir vers l'extérieur en attirant des petites mains venues d'autres partis. Avec l'objectif de les fidéliser. » 

Donc, il y a ceux qui reviennent comme « André-Yves Beck, 60 ans, militant bien connu de l'extrême droite depuis plusieurs décennies et ancienne tête pensante des élus Jacques Bompard et Robert Ménard, sorti des radars depuis sa rupture, en 2016, avec le maire de Béziers ».

Il y a « les cathos, tradis et royalistes. Ils sont peu nombreux, la plupart ayant préféré suivre Eric Zemmour pendant sa campagne présidentielle. Il y a aussi les transfuges, les anciens collaborateurs LR. Et enfin, un tiers des collaborateurs ont déjà été investis au moins une fois par le RN comme candidats, que ce soit aux départementales de 2021 ou aux municipales de 2020. Ils voient ainsi récompensé leur engagement militant. » 

Une nouvelle candidature à l’Élysée pour Hidalgo ?

Selon Le Point, malgré son fiasco à la présidentielle (1,75 %), Anne Hidalgo n’a pas renoncé à ses ambitions. La maire PS de Paris compte sur les Jeux olympiques de 2024 pour redorer son image. Selon un de ses adjoints, elle n’exclut pas une nouvelle candidature à l’Élysée, certaine que son positionnement écologique et social est le bon. 

La citoyenneté « bradée »

Marianne prend l’exemple de Mayotte pour illustrer une citoyenneté « bradée » : ’L’insécurité est principalement liée à l’immigration clandestine. Ce territoire a beau être le plus pauvre de France (84 % de la population vit sous le seuil de pauvreté), il attire les habitants des autres îles de l’archipel (la Grande Comore, Anjouan et Mohéli), plus pauvres encore, où l’État comorien est quasi inexistant et la corruption généralisée. Résultat, 60 % des adultes vivant à Mayotte n’y sont pas nés. Les infrastructures scolaires et le système de soins qu’offre le jeune département français attirent, comme un aimant, les candidats à l’immigration. »

« La population de l’île a quadruplé entre 1985 et 2017. La maternité de Mamoudzou est la première de France, devant celle de Guyane, et 70 % des enfants qui y naissent ont des parents étrangers. L’insécurité atteint des niveaux affolants, et les enfants mahorais vont en classe le matin ou l’après-midi, faute de place. »

« Dans ce département, les reconnaissances frauduleuses de paternité sont fréquentes. Ces « bébés-papiers » font l’objet de toutes les convoitises. L’enfant se retrouve alors avec un état civil frauduleux permettant au parent clandestin d’éviter l’expulsion, d’obtenir une régularisation, voire la nationalité française. Pour limiter ces fausses parentalités, le ministre de l’Intérieur souhaite que seul l’enfant né à Mayotte dont les deux parents sont en situation régulière depuis au moins un an puisse acquérir la nationalité française. De vigoureux débats en perspective…"

Sénat pas de place pour LFI selon Kanner

Le patron des sénateurs socialistes n’est pas disposé à accueillir la Nupes au palais du Luxembourg.

D’après Le Point, Patrick Kanner,  patron des sénateurs socialistes, assure que, sans son aide, les Insoumis ne pourront disposer d’aucun sénateur lors du prochain renouvellement, en 2023.

Le regard de deux économistes

Dans Le Point, « À l’occasion de la sortie de leur dernier livre, les économistes de classe mondiale Olivier Blanchard et Jean Tirole rétablissent quelques vérités parfois douloureuses. » (mais on cherche vainement les fameux « bobards »…)

 Pour Olivier Blanchard (Professeur émérite au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et « senior fellow » du Peterson Institute for International Economics à Washington. Il a été président de l’American Economic Association en 2019 et économiste en chef du Fonds monétaire international de 2008 à 2015.) Il y a la guerre, bien réelle, entre la Russie et l’Ukraine ; et il y a la guerre économique, et en particulier son volet énergétique, qui risque d’empirer si la Russie décide de ne plus livrer de gaz à l’Europe. Cela reflète un développement fondamental, la mondialisation, qui nous rend de plus en plus dépendants les uns des autres. Les guerres deviendront de plus en plus des guerres économiques. 

Pour Jean Tirole (Membre fondateur de la Toulouse School of Economics (TSE) et de l’Institute for Advanced Study in Toulouse (IAST), professeur invité au MIT et membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Médaille d’or du CNRS (2007), il a reçu le prix Nobel d’économie en 2014) « Contrairement à un contexte de guerre classique, l’opinion publique française n’a pas l’impression de participer à un conflit et refuse de perdre en pouvoir d’achat pour l’Ukraine, comme de payer pour contrer le réchauffement climatique, d’ailleurs. Pourtant, dans les deux cas, il faut diminuer notre consommation d’énergie fossile assez vite. »

Le Point propose une solution face à l’inflation « Pourquoi ne pas tout simplement indexer les salaires sur les prix ? Cela permettrait d’éviter des pertes de pouvoir d’achat… »  Réponse d’Olivier Blanchard : « Ce serait très dangereux ! Plus les entreprises enregistrent des coûts salariaux importants, plus elles augmentent leurs prix pour refléter ces coûts. Imaginons que les prix augmentent de 10 % à cause de l’augmentation du tarif des matières premières. S’il y a indexation, les salariés vont obtenir un rattrapage de 10 % afin de couvrir cette hausse. Mais les entreprises vont répercuter ces coûts et augmenter leurs prix, ce qui générera de nouvelles revendications salariales… Il n’y a aucune raison qu’une telle spirale s’arrête tant que les entreprises essaient de préserver leurs marges et que les salaires sont indexés. S’il était amené à se répéter, les autorités monétaires devraient intervenir et seraient obligées de déclencher une récession pour ralentir l’inflation. Ce serait un scénario catastrophe. »

Economie : « changement de ton radical à l’Élysée »

Selon Le Point, « Il faut croire que pendant ses vacances à Brégançon, Emmanuel Macron a trouvé un peu de temps, entre deux sorties en Jet-Ski, pour consulter les toutes dernières projections économiques du Fonds monétaire international (FMI) évoquant « des perspectives de plus en plus sombres et incertaines » pour l’économie mondiale. Pointant les risques d’« une inflation demeurant obstinément élevée », « de famines et de troubles sur une grande échelle » en raison de l’envolée des prix alimentaires, « d’un ralentissement persistant en Chine des suites de flambées de Covid-19 » et de « rationnements d’énergie » à cause de la guerre en Ukraine. Mentionnant même un scénario économique catastrophe pour les pays de l’Union européenne dans l’hypothèse où Vladimir Poutine décidait de leur couper totalement le robinet du gaz. » 

« La lecture de ces prévisions aussi inquiétantes que déprimantes n’a pu que contribuer à la teneur anormalement grave et pessimiste des propos tenus par le chef de l’État en préambule du conseil des ministres de rentrée dépeignant « la grande bascule » d’une ère d’abondance et d’insouciance vers un temps d’efforts et de sacrifices. » 

L’homme qui remet Danone d’aplomb

Le Point a rencontré le peu connu Antoine de Saint-Affrique, 57 ans, nommé il y a un an directeur général du groupe français Danone, alors en pleines turbulences. « Il a été mandaté le 15 septembre 2021 pour piloter la réfection de Danone, entreprise aux dimensions imposantes – 100 000 salariés, 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires, plus de 100 marques dans son panier (Gallia, Blédina, Évian, Badoit, Alpro, etc.). Saint-Affrique est arrivé dans un contexte délicat, il aurait voulu inverser la tendance impulsée par son prédécesseur Emmanuel Faber du « local first » et revenir à la santé par l’alimentation en remettant en cause le discours sur l’environnement envisagé de manière abstraire.

Le Sibo et les charlatans

Dans Le Point, un article sur le Sibo nouvelle lubie des naturopathes, une pathologie de l’intestin devenue un phénomène de mode. Mais attention aux faux diagnostics.

« Sibo signifie small intestinal bacterial overgrowth. En français, une pullulation bactérienne au niveau de l’intestin grêle. C’est-à-dire une concentration anormalement élevée du microbiote qui provoque ballonnements, douleurs abdominales, gaz, diarrhées. Cela peut être très handicapant. Pourtant, le Sibo fait rêver beaucoup de personnes qui sont en attente d’une réponse à leurs maux. Car c’est une vraie maladie », précise le Dr Henri Duboc, gastro-entérologue à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes (Hauts-de-Seine) ». 

« Le phénomène a encore pris de l’ampleur avec la websérie produite pour Arte en 2020, Comment j’ai hacké mes intestins, dans laquelle la journaliste Dora Moutot explore, voire promeut, ces pratiques alternatives. Si le livre et le documentaire ont eu la vertu de faire découvrir la maladie à de nombreux médecins, ils sont aussi à l’origine de cet engouement excessif et irrationnel. Un engouement qui attire charlatans et vendeurs de poudres de perlimpinpin, habituels profiteurs de la détresse des malades. » 

L'Obs aime Virginie Despentes

« Près de trente ans après « Baise-moi », l’auteure de « King Kong Théorie » et de « Vernon Subutex » est devenue une rock star des lettres, avec ses fans inconditionnels et ses détracteurs viscéraux. Cette figure de proue du renouveau féministe démontre pourtant avec « Cher connard » qu’elle sait être à la fois radicale et consensuelle, en appelant au dépassement de la guerre des sexes après #MeToo. Portrait d’une grande indépendante. » dans l’Obs : 10 pages.

International

Italie : l’égérie de la droite dure

Dans Le Point, long et intéressant portrait de Giorgia Meloni, l’égérie de la droite dure, la présidente du parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie) qui se présente comme « femme, mère, chrétienne ».

«  À 45 ans, Giorgia Meloni va-t-elle décrocher le gros lot ? En tête dans les sondages, les Frères d’Italie sont en passe de devenir le 25 septembre la première force politique du Bel Paese et de s’imposer à la tête d’une coalition de droite aux côtés de Silvio Berlusconi et de la Ligue de Matteo Salvini. »  « De quoi, si les électeurs le confirment, propulser leur présidente au Palazzo Chigi pour prendre la relève du Premier ministre Mario Draghi. »

« Giorgia Meloni est discrète sur ses rapports avec Marine Le Pen, contrairement à Matteo Salvini, qui s’affiche régulièrement aux côtés de son « amie » française et loue la proximité entre la Ligue et le RN. Lors de la dernière campagne présidentielle française, les observateurs italiens notaient surtout une proximité idéologique entre Giorgia Meloni et Éric Zemmour. Le mariage en 2021 entre Marion Maréchal, ralliée à la Reconquête zemmourienne, et Vincenzo Sofo, jeune loup de la Ligue de Salvini débauché par Meloni, était perçu comme le symbole d’une possible alliance franco- italienne. La débâcle d’Éric Zemmour aura mis en pause les projets de rapprochement. »

Energie : le retour du nucléaire et la Russie

 L’Express constate que "L'invasion russe a largement transformé le paysage énergétique mondial", comme le plaidait mercredi dernier le Premier ministre japonais. « Pour le pays asiatique, l'agression s'est caractérisée par une flambée des coûts du gaz, du pétrole et du charbon qu'il importe massivement depuis que la part de l'atome dans le mix électrique de l'archipel a été réduite à la portion congrue.»  

« La question vaut également en Europe, épicentre de la crise. Confrontés eux aussi à une dépendance mortifère aux combustibles fossiles russes, et aux risques de pénuries cet hiver, les gouvernements belges et allemands réexaminent leur position sur la fermeture initialement prévue de leurs réacteurs. Le premier a repoussé de dix ans sa sortie de l'atome. Du côté de Berlin, héraut de la lutte antinucléaire au niveau européen depuis dix ans, le maintien des trois dernières tranches en activité et le redémarrage des trois unités fermées en 2021 ne sont plus tabous. » 

« La Chine, qui a promis la construction de 135 réacteurs nucléaires d'ici à 2035 pour réduire sa dépendance au charbon, est l'exemple le plus marquant. L'Inde, qui veut doubler sa production d'ici à dix ans, mais aussi la France (projet de six réacteurs) ou le Royaume-Uni (huit réacteurs) ne sont pas en reste. »  

Une aubaine pour  « le marché des petits réacteurs modulaires (ou SMR), où de nouveaux entrants veulent aussi faire leur place. Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), plus de 70 modèles sont actuellement à l'étude, répartis dans 17 pays, avec l'idée d'une généralisation d'ici à 2030. Le marché à se partager étant estimé jusqu'à 300 milliards par an, à l'horizon 2040. » 

De son côté, la Russie n’est pas en reste : «  Le coup d'envoi de la construction de la première centrale égyptienne a en effet été donné au coeur de l'été. Un projet estimé à environ 25 milliards d'euros, et qui n'a pas été le moins du monde freiné par la guerre entre la Russie et l'Ukraine, contrairement au contrat avec la Finlande, suspendu début mai. »

« Si la dépendance énergétique aux énergies fossiles russes a été mise sous le feu des projecteurs ces derniers mois, le pays dirigé par Vladimir Poutine est également une puissance nucléaire historique qui n'a pas perdu de sa superbe, et Rosatom, l'entreprise publique qui a succédé en 2007 à l'Agence fédérale de l'énergie atomique, est aujourd'hui l'acteur le plus intégré et le plus puissant du marché mondial. »

« Dans les chaînes de valeurs mondiales, le géant public russe représente un client important pour de nombreux industriels, en particulier dans l'Hexagone. Il est par exemple le plus gros client de GEAST, qui fabrique les turbines Arabelle à Belfort. Selon une étude de la Sfen, chaque vente de réacteur VVER génère des retombées d'un milliard d'euros pour le tissu industriel français. Un partenaire commercial bien encombrant. » 

Singapour grand port du monde

Dans Le Point, intéressant reportage sur Singapour, deuxième port du monde en tonnage, derrière Shanghaï.  « Nous n’avons jamais connu une seule grève depuis l’inauguration », explique sa directrice. « Ses homologues français, régulièrement bousculés par la CGT, en rêveraient ! Et les Anglo-Saxons aussi. À Felixstowe, premier port de fret du Royaume-Uni, 1 900 dockers viennent de lancer un mouvement social de huit jours. Leurs homologues californiens devraient leur emboîter le pas. Ils demandent d’importantes hausses de salaire et la suspension des projets d’automatisation. Londres et Washington prennent ces blocages très au sérieux. Disons-le : si les dockers singapouriens sont si dociles, c’est également parce que la cité-État interdit les manifestations ! ».

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !