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La nébuleuse des activités parlementaires internationales
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Chroniques parlementaires

Même si les affaires étrangères et la Défense ne sont pas au cœur de l’activité du Parlement, et relèvent davantage de l'exécutif, il existe toute une série d’organismes où les parlementaires (notamment français) sont présents.

Samuel Le Goff

Samuel Le Goff

Ancien assistant de députés, ancien journaliste parlementaire et aujourd'hui consultant, Samuel Le Goff fréquente le palais Bourbon et ses environs depuis 20 ans.

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Les institutions phares, sont bien évidemment les commissions des Affaires étrangères, des Affaires européennes, et accessoirement, de la Défense. Des groupes d’amitié permettent des échanges internationaux, avec une activité plus ou moins intense, souvent des voyages, des auditions (et des déjeuners).

A côté des ces structures internes aux assemblées, on recense pas moins d’une dizaine d'organisations internationales disposant d’une assemblée parlementaire. C’est par exemple le cas de l’OTAN, de l’OSCE, du Conseil de l’Europe. Il existe même une organisation internationale dédiée aux Parlements, l’Union interparlementaire, vieille de 135 ans. Une assemblée parlementaire franco-allemande, de création récente, est destinée à renforcer la convergence entre les deux pays.

Assemblée et Sénat ont un nombre variable de représentants, désignés en début de législature. Dans la plupart des cas, la participation à ces assemblées internationales sont une occasion de voyager, de rencontrer des collègues d’autres parlements et d’auditionner des personnalités, et donc d’avoir un bon niveau d’information. Cela ne prend pas beaucoup de temps, sauf si on veut s’y investir. Les sujets de chaque assemblée étant assez pointus, cela peut présenter de l’intérêt, pour un parlementaire souhaitant se faire connaître sur les thématiques concernées.

Les parlementaires français s’investissent généralement assez peu dans ces organismes, au-delà de prendre la parole dans les débats et auditions. De temps à autre, toutefois, on voit un député ou un sénateur qui s’empare de l’outil. Pierre Lellouche, député UMP, très présent sur les sujets internationaux, a été président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN de 2004 à 2006. Une position qui donne un légitimité sur les questions de Défense, mais aussi dans les relations franco-américaines.

Lors de la dernière législature, Sylvain Waserman, député Modem du Bas-Rhin, a mené en 2019 des travaux dans le cadre de l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe, sur la protection des lanceurs d’alertes. Un sujet qu’il a continué à creuser, pour arriver à faire voter une loi, par le Parlement français, sur le même sujet, en 2022. En 2023, Mireille Clapot, députée Renaissance, a dirigé une mission d’observation des élections législatives en Pologne. La députée socialiste, Marietta Karamanli, qui y siège depuis 2007, a produit plusieurs rapports. Elle est par ailleurs active au sein de la commission des Affaires européennes de l’Assemblée, et suit les sujets européens à la Commission des Lois.

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