La Hongrie, terre de vignobles et d’histoire<!-- --> | Atlantico.fr
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La Hongrie est un territoire viticole à découvrir.
La Hongrie est un territoire viticole à découvrir.
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Grand large

Grand pays historique d’Europe, la Hongrie attire de plus en plus pour la qualité de ses vins mais aussi pour le Saint-Georges, hôtel de luxe à Budapest construit dans une bâtisse du Moyen-âge.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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La Hongrie, nouveau berceau de l’oenotourisme

Pour en savoir plus sur la Hongrie, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

Bordeaux, Bourgogne, Saint-Émilion, Châblis, Médoc... Les Français ont parfois du mal à sortir de leurs terroirs viticoles. Et pourtant, la Hongrie est un territoire viticole à découvrir, notamment pour son fameux Tokaj, un blanc liquoreux de renommée internationale. Qui l'eût cru ? Les vignobles hongrois occupent près de 140 000 hectares du pays. En route pour Budapest ! C'est l'heure de trinquer.

Toujours penser à la santé de qui l'on boit ! À Budapest, ils sont nombreux les viticulteurs qui méritent un toast. Toutefois, une cave se distingue parmi les meilleures. À deux pas du Château royal, The Faust Wine Cellar propose les plus grands crus du pays. Dans cet établissement, déguster n'est pas uniquement goûter un vin. C'est une expérience qui procède en plusieurs étapes, dont certaines ne concernent en rien les papilles gustatives.

La devanture ne paie pas de mine, ou bien si, au contraire, puisqu'y figure en gras le nom de l'hôtel Hilton. C'est en effet dans les tréfonds de ce cinq étoiles que se cache l'une des caves les plus recherchées de Budapest. Passés le portillon doré, les escaliers en marbre et tutti cuanti, 54 marches s'offrent aux intéressés. Quel contraste ! On sort du luxe pour plonger dans le vrai, l'authentique. Ne dit-on pas invino veritas ? Certes, mais pour atteindre à ce vino, il faut franchir deux ou trois grilles s'inscrivant parfaitement dans l'ensemble du décor. Et ce décor quel est-il ? Celui d'un cloître dominicain sous-terrain dont les lumières tamisées et les murs en pierre humides de charme sont déjà une invitation aux plaisirs de la dégustation.

À la carte, des Eger, Badacsony, Sopron, Mór, Pannonhalma, Szekszárd, Somló, Tolkaj, Villány... Autant de cépages dont le nom résonne comme un vague écho d'exotisme. On est loin des régions françaises, aux sonorités si familières. Fondée en 2009, The Faust Wine Cellar est volontairement enfoui dans les profondeurs de la terre, coupé du bruit de la rue et des voitures, afin de créer une plus grande intimité entre le goûteur et les produits goûtés. Si l'on peut y débouler à l'improviste et ouvrir une bouteille dans la foulée, il est vivement recommandé de réserver une table à l'avance afin d'éviter  les heures et les journées à forte affluence. Santé ! Ou egészségére, pour ceux qui parlent hongrois.

Le St. George Residence Boutique Hotel, l'ancêtre de Budapest

Pour en savoir plus sur la Hongrie, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

Entre Buda et Georges on ne sait plus à quel saint se vouer. Buda, c'est l'une des trois villes fédérées au XIXe siècle en l'actuelle capitale de la Hongrie ; Saint-Georges, le chevalier qui terrasse un dragon. Mais que vient faire ce personnage à Budapest ? Rien de spécial, à part prêter son nom au bâtiment d'hôtel le plus vieux de la ville. Un rapprochement pas si incongru quand on sait que La légende dorée, qui rapporte les exploits de cet illustre héros, date du Moyen-Âge. Or c'est à la même époque que les murs du St. George Residence Boutique Hotel ont été érigés, il y a près de 700 ans. La boucle est bouclée. Il ne reste plus qu'à partir.

Quelle est la première chose que l'on fait quand on franchit le seuil d'un hôtel ? Se présenter à la réception, soit ; mais après ? Visiter sa chambre tantôt pour vérifier qu'elle correspond aux critères de réservation, tantôt pour se reposer avant de s'en aller en excursion. Le deuxième cas s'applique au St. George Residence Boutique Hotel. Né en 1785 de l'union de trois habitations médiévales, cet hôtel cinq étoiles représente une véritable expérience en soi. Un voyage dans le temps exceptionnel. En effet, ce n'est pas tous les jours que l'on peut dormir dans un décor baroque ; brancher son chargeur dans un mur de pierre, marcher pieds-nus sur des tommettes écarlates, ou bien une moquette en velours bordeaux, ranger ses chemises dans une commode de style empire, compter les poutres au plafond, contempler son reflet au cœur d'un cadre doré... Au-delà des 26 appartements, une taverne médiévale où de grands chefs concoctent régulièrement des plats tantôt seigneuriaux, tantôt contemporains. Et au-delà de la nourriture, une ville pleine de culture.


Une fois reposé et repu, que fait-on généralement ? On se lance à la découverte des environs. À raison, puisque Budapest regorge de surprises. Un véritable labyrinthe de 1 200 mètres de long s'étire, par exemple, dans les souterrains du Palais de Budavár. S'étirait, en vérité. Fermé pour une durée indéterminée, cet espace historique aux lumières tamisées créait une atmosphère moyenâgeuse assortie à l'architecture de l'hôtel et, a fortiori, au centre de Budapest. Trônant à l'angle des rues Fortuna, la Résidence St. George occupe ce que les guides appellent le « quartier du château », inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Noyé dans un essaim de boutiques et de restaurants, ce secteur abrite des monuments tels que le Bastion des Pêcheurs, avec sa vue imprenable sur la ville, ou l'Église Mathias, alias Notre-Dame, transformée en étable à chevaux lors de l'invasion de Turcs en Hongrie au XVIe siècle.

Peste de soit de Buda ! De même que le cœur bat à gauche de la poitrine ; de même ce quartier anime l'ouest de la capitale hongroise, volant souvent la vedette à sa moitié orientale. Pourtant, qui dit mondialisation ne dit pas nécessairement compétition. Séparé par le Danube, Buda et Pest se complètent sans jamais se détester.

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