L’Obs a la nosta-Borloo, le Point s’inquiet-police, l'Express s’angoi-Traoré; Marianne voit la santé ouverte aux charlatans; Larcher & Philippe dealent en discrets; Mélenchon sent le sapin; la 1ère ministre estonienne dénonce les crimes du communisme<!-- --> | Atlantico.fr
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La plupart des hebdomadaires reviennent cette semaine sur les émeutes ayant éclaté à travers le pays après la mort de Nahel.
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Revue de presse des hebdos

A la Une de vos hebdos, les émeutes, bien sûr. Beaucoup d’encre, mais peu d’éclaircissements. Quant à L'Obs, il est déjà en vacances. Il nous propose de survivre à la canicule et joue sur toute la gamme des poncifs du moment : de l'esprit "slow travel,” à la baignade en eaux libres ou la nuit en forêt, tout y passe. Un brin idéaliste, et pas donné à tout le monde ; on se rabattra sagement sur la sieste et l’apéro…

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Emeutes : tout ça pour ça ?

Les hebdos livrent, chacun à leur manière, leur analyse des émeutes ayant suivi la mort de Nahel. Au risque d'enfiler les perles. L’Obs par exemple cherche à tirer ”les leçons d’un embrasement.” Pour lui, le détonateur de la crise est ”la relation sourde et brutale entre une police qui s’est militarisée et des jeunes perçus comme forcément suspects, car vivant dans des quartiers minés par le trafic et les violences.” Mais il ne nous aide pas à comprendre l’abandon de certaines zones urbaines, malgré le fait que ”en 40 ans 14 ”plans banlieues” ont fléché près de 200 milliards d’euros, en grande partie vers la rénovation urbaine.” Il dénonce, naturellement, ”l’ère de l’émancipation par l’école et la réussite économique” voulue par Macron, qui a mis fin à ces plans ; une ”approche très libérale au mieux naïve, au pire cynique.” Il donne la parole aux ”maires amers,” qui regrettent la ligne dure adoptée par Sarkozy et poursuivie depuis lors : ”le toujours plus répressif ne peut être une solution viable”, selon Rebsamen. Taux de chômage, trafic de drogue, faillite de l’école, tout y passe, et l’Obs appelle de ses voeux la mise en oeuvre du plan Borloo, que Macron avait rangé dans un tiroir… Comme dit le communiste Gilles Leproust, ”on n’est pas sûrs de la réussite, mais si on ne fait rien, on est sûrs de l’échec.”

Autre son de cloche dans le Point, qui fonde sa dénonciation des violences sur ”l’effondrement de l’autorité,” et se demande, pour éclairer la crise, s’il ”ne faudrait pas lire Freud plutôt que les rapports de politique publique de la ville.” Et de faire la généalogie du délitement, ”sans qu'on sache si le problème vient des violences de l'enfant ou des renoncements de l’adulte. L’immaturité a gagné l’ensemble de la société, jusqu’à la classe politique.” Schiappa et Macron en prennent pour leur grade, mais aussi Sarkozy, et Hollande.

Mais que fait la police ?

Pour lePoint, elle se décourage : ”ça fait des années qu’on s’en prend plein la gueule. On sert de punching ball,”déplore le patron du syndicat indépendant des commissaires de police. Un cercle vicieux s’est instauré entre un turnover élevé et un manque de formation : ”un service d’anciens qui connaît le terrain et les gens, ça fait toute la différence,” pour un directeur départemental de la sécurité publique. L'hebdo ne cède rien à la thèse d'un racisme systémique dans la police.

L’Obs se demande ce que fait l’IGPN, la police des polices, critiquée sur sa conduite des enquêtes liées à des tirs mortels suite aux refus d’obtempérer. En cause selon l’hebdo, la loi de 2017, qui a élargi les règles d’ouverture de feu. ”A-t-elle pu donner le sentiment aux policiers que tout est permis ?” Il relaie la colère d’avocats, pour qui les enquêtes de l’IGPN ont pu favoriser l’entente entre mis en cause, ou faire preuve de partialité en s’abstenant de poursuites immédiates ou de suspensions. ”Un service de police ne peut pas être indépendant de la police,” affirme un sociologue, qui propose de ”rattacher ce service également au ministère de la justice.” La nomination à sa tête d’une magistrate, non policière, ne suffit pas à ”garantir structurellement son indépendance.”

Et l’Obs de souligner que le défenseur des Droits est l'autorité indépendante qui la contrôle. ”qui gardera les gardiens ?” se demandait déjà Platon… 

Et Macron dans tout ça ?

L’Express l’avertit : ”Pour le président, le danger est connu, celui du décalage toujours plus grand entre les mots et le réel – lui qui promettait par exemple, dans sa dernière intervention solennelle : "dès la rentrée, notre école va changer à vue d’œil." La demande d’ordre qui s’exprime un peu partout ne sera pas satisfaite par de belles paroles.”

Le Point le voit ”au pied du mur,” et cite son entourage à propos de ses premières réactions : ”c’est son côté Petit Prince qui se croit sur une autre planète… Quelle absence de sensibilité criante !” Entourage qui souligne deux écueils à éviter, dans sa future réponse : ”la caricature d’un nouveau plan à coups de milliards d'euros pour les banlieues, ou d'une coupe dans les aides au logement pour les familles de délinquants.” Et l’hebdo de poser la bonne question, face au diagnostic de perte de repères et d’impuissance publique : ”Emmanuel Macron est-il le fruit de cette perte de sens, ou l'un de ses moteurs ?”

Portes ouvertes pour les charlatans au ministère de la Santé ?

Agnès Firmin Le Bodo, la ministre déléguée chargée des professions de santé vient de lancer un ”comité d’appui pour l’encadrement des pratiques non conventionnelles de santé”, ou PNCS, que Marianne qualifie de ”vaste nébuleuse dans laquelle gravitent l’ostéopathie et l’acupuncture, mais aussi l’hypnose et 400 thérapies plus ou moins farfelues.” Des pratiques qui séduisent de plus en plus, mais dénuées d’assises scientifiques : ”au mieux du charlatanisme, au pire des dérives sectaires,” pour les acteurs de la lutte contre ces dernières. 25% des signalements à la Miviludes, l’organisme antisectes concernent la santé, et 66% des pratiques non conventionnelles contrôlées par la Répression des fraudes présentent des anomalies, ”principalement des pratiques commerciales trompeuses,” rappelle l’hebdo. Le ministère, aux yeux de Marianne, s’aligne dangereusement sur les thèses de ”l’agence des médecines complémentaires adaptées,” le lobby du secteur, participant contesté aux travaux du comité. Firmin Le Bodo rappelle son intention dans une interview : ”nous lançons ces travaux pour protéger les citoyens, mais aussi pour leur dire qu'ils ne trouveront alors pas un soin mais peut-être du bien-être.” Pour les différents Ordres des professionnels de santé, ”si des pratiques ne sont pas dangereuses en soi, mais qu’elles ne relèvent pas de techniques médicales, alors ce n’est pas au ministère de la Santé de s’en occuper.” Pour le président de NoFakeMed, le collectif qui lutte contre la désinformation médicale, ”il y a un risque de légitimer les pratiques et d’accentuer la fuite en avant.”

Un marché juteux : 1500 milliards de dollars à l’échelle mondiale, c’est le poids de ce secteur en pleine croissance. Des diplômes dénués de reconnaissance officielle fleurissent, payés à prix d’or : il vous en coûtera 10 000 euros pour devenir naturopathe. Dommage que les mutuelles suivent les consommateurs et ”fassent des médecines douces de véritables produits d’appel.” Mais dommage aussi que l’hebdo ne nous éclaire pas plus sur les raisons de cette demande sociale si forte…

Ce bout de ZAN, qui menace la réindustrialisation de la France

L’Express explique comment le ”zéro artificialisation nette” des sols, prévu dans la loi Climat et résilience de 2021, met en danger la politique de réindustrialisation : en 2050, ”toute nouvelle construction devra être compensée par une destruction et une "renaturalisation" d’une surface au sol équivalente.” Comment dès lors construire logements et usines ? ”D’après l’Association des intercommunalités de France, les deux tiers de ces dernières ont refusé des projets ou ont été obligées de les déplacer en raison du manque de terrains. Et 90 % d’entre elles ne peuvent déjà plus accueillir de projet industriel de plus de 50 hectares. Pour donner un ordre de grandeur, une usine automobile occupe environ 250 hectares,” nous explique le mag. L’Association des Maires de France s’insurge, Bruno Le Maire tente de négocier une exception pour les industries vertes, et ”les députés ont fixé à 110 000 le nombre d’hectares constructibles alloués aux régions d’ici à 2031, auxquels s’ajouteront 15 000 hectares, à la disposition de l’Etat, pour des "projets d’intérêt national.” L’Express dénonce le ”lobby de l’écologie radicale anticapitaliste, qui déteste encore plus l’industrie que le réchauffement climatique,” mais aussi ”le colbertisme le plus grossier…” 

Derrière la famille de Nahel, l’influence des Traoré

L’Express met en évidence l’influence du Comité Adama Traoré, qui lutte contre les violences policières, aux côtés des proches de Nahel : même slogan, même T-Shirt porté par les proches, l’hebdo souligne la présence de l’utlra-médiatique Assa, la soeur d’Adama, mort à la suite de son interpellation en 2016. ”Sa grande réactivité est l’une de ses marques de fabrique. Son sens de la communication en est une autre.” Au point de faire adopter à la gauche parlementaire sa grille de lecture ethnique : ”depuis la mort de Nahel, les députés Insoumis Louis Boyard et David Guiraud utilisent avec régularité l’expression "des Noirs et des Arabes" pour qualifier les habitants des quartiers populaires sous la menace de violences policières.” Ils utilisent ainsi ”une des expressions fétiches de Youcef Brakni, qui lie les bavures à la colonisation passée.” L’ancien membre du Parti des indigènes de la République, s’était rapproché de la famille Traoré, avec Samir Baaloudj Elyes, un ex-militant du Mouvement de l’immigration et des banlieues, en 2016. Accompagnés, nous dit l’hebdo, du journaliste militant Taha Bouhafs, l’ex-futur candidat LFI aux législatives…

Tous sont classés dans le Point parmi ”les incendiaires” de la crise, tandis que l’hebdo qualifie les Insoumis de ”complices” ; dans le camp des ”profiteurs,” le RN, dont la stratégie d’appel à la responsabilité s’avère payante dans les sondages, et ”permet de faire d'une pierre deux coups : lisser l’image radicale qui colle au parti et faire la démonstration de sa crédibilité s’il devait accéder au pouvoir.” 

Bolloré et les médias : faut-il s’inquiéter comme Marianne ?

Marianne voit ”l’offensive de Bolloré dans la sphère médiatique” et sa prise de contrôle du JDD comme ”une entreprise féroce”, menée par ”un bulldozer.” Elle dénonce la ”bollorisation,” une méthode qui consiste à ”se débarrasser des journalistes récalcitrants, signer des chèques, obtenir une rédaction low cost, puis la remanier pour disposer de journalistes à sa botte,” et qualifie, avec l’historien des médias Alexis Lévrier, le combat des journalistes de ”dissymétrique.”

Mais c’est aussi à ses yeux un épisode d’un mouvement plus profond : ”la droite et l’extrême-droite ”font du Gramsci.” Elles mènent la bataille culturelle pour disputer à la gauche son magistère sur les idées,” pour l’hebdo, qui situe la naissance de ce mouvement en 1981 : non pas tant agir au niveau politique que préparer le terrain idéologique sur lequel poussera l’action politique. Marianne estime que la bataille est gagnée : ”en grande partie grâce à l’activisme de Vincent Bolloré, les idées conservatrices, voire réactionnaires, n’ont peut-être jamais été aussi florissantes en France.” Avec, en tête de pont, Eric Zemmour, qui a su déplacer la fameuse fenêtre d’Overton, ”cet espace qui contient les opinions politiques acceptables pour le grand public.” Le grand remplacement en serait le symbole. Faut-il s’en inquiéter, ou considérer qu’enfin la gauche perd le monopole des idées, avec ”ses intellectuels organiques, de ses positions hégémoniques, de ses relais d’opinion dans le monde culturel et médiatique” ? L’historien est moins craintif que l’hebdo : Bolloré ”surestime peut-être le désir des Français de retrouver cette idéologie en permanence dans des médias de toutes natures.”

”Aucun tribunal n’a jamais exposé au grand jour les crimes du communisme.”

On est tentés de faire le lien entre la crainte du retour des clivages idéologiques en France, et le vibrant appel à la mémoire, lancé dans l’Express par la Première ministre estonienne Kaja Kallas. ”En Estonie, un cinquième de la population a été assassiné par l’occupant ou déporté.” Selon elle, ”aucun tribunal n’a jamais exposé au grand jour les crimes du communisme. Jamais la Russie n’a eu à rendre des comptes. Voilà pourquoi les Russes ne savent pas ce que leurs dirigeants ont commis en Estonie, en Ukraine ou ailleurs. Résultat, aujourd’hui, plus de 70 % d’entre eux approuvent Staline… Pour les Russes, la guerre est uniquement synonyme de gloire. Ils ignorent tout des crimes perpétrés par leur pays.” Elle n’hésite pas à faire le lien avec la guerre en Ukraine : ”la justice internationale peut être l’outil qui les renseigne sur leur histoire, ouvre leur conscience et permette de clore le cycle de guerre lancé par la Russie.” Il faut dire que l’Estonie a peur, et milite, avant le sommet de l’OTAN à Vilnius, pour une hausse des dépenses militaires des pays de l'OTAN, qui pour la plupart n'ont pas honoré leur engagement d'y consacrer 2% de leur PIB : "pis, en Europe, les dépenses militaires ont globalement diminué en 2022 de 11,6 % par rapport à l’année précédente. Et cela, alors que la guerre est à nos portes ! Certains alliés au sein de l’Otan semblent penser que le problème disparaîtra de lui-même après un certain temps, sans qu’il soit besoin de renforcer notre dissuasion commune. Ils se trompent. Face à la Russie, les Européens doivent se réarmer.” De quoi dessiller l'intelligentsia française : la guerre se mène bien sur tous les fronts. 

La fuite des cerveaux ?

L’Express dévoile les résultats d’une étude de Campus France : ”108 654 étudiants français ont choisi de poursuivre leurs études à l’international en 2020. Ce qui représente une hausse de 25 % depuis 2015.” Pour parler anglais, mais pas seulement : les pays francophones sont en tête des destinations. Etudier à l’étranger, nous apprend le mag, c’est d’abord une manière d’échapper aux défauts du système français : la spécialisation précoce, tout d’abord : ”une fois sur les rails, il est très difficile de dévier de sa formation. Ce qui est moins le cas en général à l’international où il y a plus de souplesse”, mais aussi à la sélection induite par Parcoursup et la prépa, puisque beaucoup tentent ”d’intégrer les grandes écoles par le biais des admissions parallèles internationales." 

Zuckerberg contre Musk, le combat des titans du microblogging

Musk défie Zuckerberg dans un combat de MMA, et vos hebdos s’emparent du duel. Dans l’Express, Bronner précise que ”la conflictualité est un bon produit sur le marché cognitif.” On comprend plus loin que c’est plutôt le Meta de Zuckerberg qui met au défi Twitter, avec la sortie imminente de Threads. En liant Instagram à son appli de microblogging, il espère remporter l’affrontement technologique, d’autant que "depuis le rachat de Twitter à l’automne dernier par Elon Musk, nombre d’annonceurs ont pris leurs distances. Et une partie des utilisateurs observe avec scepticisme, voire inquiétude, l’impact sur les contenus de la nouvelle offre payante mise en place par Musk.” Le véritable enjeu, pour l’hebdo, c’est la révolution de l’intelligence artificielle générative : ”mêler au sein d’une même plateforme des outils sociaux – qu’ils ont déjà –, des fonctions de paiement et, pourquoi pas, d’autres options comme des briques d’e-commerce.
Marianne nous révèle quant à elle l’essence du ”muskisme.” Ce serait ”un extrémisme du dépassement appliqué à l’humain, au réel, à la physique. En gros, un ”no limit global.” Il n’y a plus qu’à choisir son champion… 

Algérie / France : la naïveté française, le réalisme russe

Dans l’Express, on y voit plus clair quant au rapprochement entre l'Algérie et la Russie, grâce à l’historien Pierre Vermeren. Le président algérien vient de qualifier la Russie d’"ami de l’humanité,” et de renforcer le partenariat entre les deux pays : ”aux yeux du régime algérien, la Russie fait figure "d’assurance-vie", alors même que tous les gestes mémoriels d’Emmanuel Macron au sujet de la colonisation ne semblent avoir servi à rien.” Un jeu à trois, qui permet à point nommé de mettre en minorité la tendance francophile au sein de l’armée algérienne, au profit du 1° fournisseur d’armes de l’Algérie. Aujourd’hui, ”l’Algérie et la Syrie sont les deux derniers héritiers du nationalisme militaire arabe,” face à un Orient inféodé aux Etats-Unis et à Israël, aux yeux de l’historien. A tel point que ”la Russie est aujourd’hui officiellement en guerre contre la présence occidentale, notamment française, en Afrique.” Elle y gagne un soutien international précieux, qui n’a pas voté la résolution de l’ONU contre l’invasion de l’Ukraine, et ”une "grosse escale" en Méditerranée.

La politique de Macron ? ”Nous avons multiplié les gestes symboliques. Sauf que nous avons oublié que la géopolitique l’emporte sur les discours mémoriels, et que les Russes sont non pas dans les symboles, mais dans le concret, avec une alliance militaire.” L’historien est pessimiste quant à une éventuelle renégociation des accords de 1968 régissant les migrations entre les deux pays : ”parmi les choses que les autorités algériennes doivent assurer à leurs élites, il y a la libre circulation (…), notamment le fait de venir en France pour y habiter ou se faire soigner, y passer des vacances, échapper au ramadan… Remettre en question cet accord, c’est remettre en question les intérêts de la ”nomenklatura.” 

Mélenchon : bientôt la fin ?

Ça sentirait le sapin pour Mélenchon : son refus de condamner les émeutes déplaît au sein de LFI, au point qu’une députée confie à l’Obs : ”Son côté vieux gaucho en ce moment, ça devient pénible. La réforme des retraites, tous les français étaient contre, et à la sortie, on s’est engueulés avec tout le monde. Sur le gamin tué à Nanterre, c’est pareil, on en sort fâchés avec tout le monde.”

Au point d’obliger Olivier Faure, qui défend pourtant la Nupes au sein du PS, ”à concéder qu’il était ”très éloigné” des positions du leader de LFI.” 

On apprend dans lePoint que Gérard Larcher a discrètement reçu Edouard Philippe à déjeuner au Sénat. Un examen de passage pour l’ex-juppéiste, qui a montré sa ”détermination totale” à se lancer dans la course à la présidentielle, mais aussi sa ”détestation totale” pour Macron. Voilà donc Larcher rassuré, selon l’hebdo, d’autant que Doudou lui a promis : ses futurs sénateurs ”ne constitueront pas un groupe autonome comme à l’Assemblée nationale.” Et, mieux, ”aucun de ses élus ne siégera dans le groupe macroniste,” rapporte l’hebdo. Wauquiez doit-il s’inquiéter ?

En tout cas, dans l’Express, on apprend qu’un autre LR qui qui monte irrite l’Elysée. David Lisnard, invité avec les maires des communes touchées par les émeutes, "par respect pour l’association qu’il préside,” est parti au bout d’une heure. "C’est clair qu’avec lui on n’est pas dans la coconstruction !" réagit un conseiller de Macron…

Ségolène descend son ex dircab au ministère de l’écologie, selon l’Express : ”Un jour, elle a lâché à propos de son ex-collaboratrice : "Borne ? Comme son nom l’indique…"

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