Vol MH370 : les autorités australiennes craignent de ne pas retrouver des débris<!-- --> | Atlantico.fr
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Tony Abbott, le premier ministre australien
Tony Abbott, le premier ministre australien
©Reuters

Espoirs baffoués

Les recherches vont rentrer dans une nouvelle phase. Ce sont désormais les fonds marins qui vont être explorés.

Réaliste ou sceptique le premier ministre australien ? Ce lundi, Tony Abott a annoncé lors d'une conférence de presse qu'il n'y avait que très peu d'espoir de retrouver le moindre débris du boeing 777 de la Malaysia Airlines qui a disparu voilà 52 jours. "Il est très improbable à ce stade que nous trouvions quelque débris de l'avion que ce soit à la surface de l'océan (...) la plupart des composants [de l'appareil], gorgés d'eau ont dû couler", a-t-il signalé.

Cette déclaration du chef d'Etat australien arrive alors que les recherches piétinent et vont entrer dans un nouveau cycle.  Jusqu'ici essentiellement menées par avions et par bateaux, elles vont désormais entrer dans une nouvelle phase, a annoncé le premier ministre australien. Il s'agira désormais d'une exploration des fonds marins sur "l'ensemble de la zone d'impact estimée, soit environ 700 km sur 80 ". Il faudra six mois et 60 millions de dollars australiens (40 millions d'euros) pour couvrir les 56 000 km2 de fonds marins concernés. La zone d'impact de l'appareil a été définie grâce aux satellites qui ont enregistré les derniers mouvements de l'avion, ainsi qu'à la détection d'ultrasons provenant vraisemblablement des boîtes noires avant la mort de leurs batteries.

Tony Abbott a fait savoir que Canberra allait "chercher des contributions d'autres pays". Jusqu'ici, les huit pays participant aux recherches (Australie, Nouvelle-Zélande, Malaisie, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Chine) ont assumé individuellement le coût de leur engagement. Le premier ministre australien pourrait aussi faire appel à l'aide de fonds privés. A l'heure actuelle, un robot de la forme d'une torpille, équipé d'un sonar, le Bluefin-21, a sondé 400 km2 autour des émissions sonores pendant plus de dix jours, sans résultat. Le robot va continuer ses recherches, mais l'Australie, qui coordonne les opérations, étudie le recours à des sociétés privées pour renforcer le dispositif et abréger l'attente des familles qui désespèrent de connaître le sort de leurs proches et de récupérer leurs corps. "Je veux que le monde entier sache que l'Australie ne fuira pas ses responsabilités dans les recherches", a expliqué Abbott, ajoutant que son pays fera  "tout ce que nous pouvons humainement, tout ce que nous pouvons raisonnablement pour résoudre ce mystère. Nous n'allons pas laisser tomber les gens", a-t-il conclu.

Le Monde

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