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Violences conjugales : +60% de signalements lors du deuxième confinement
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Enjeu national

Cette hausse est plus forte que lors du premier confinement, où elle était déjà de 40%, a indiqué Marlène Schiappa au Parisien.

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a accordé un entretien au journal Le Parisien, ce dimanche 19 janvier, dans lequel elle aborde notamment le sujet des violences conjugales.

Réagissait sur le drame d'Ambert, dans le Puy-de-Dôme, où trois gendarmes ont été tués lors d'une intervention dans le cadre de violences conjugales, elle rappelle que les hommes soupçonnés de violences conjuguales peuvent, depuis le Grenelle des violences conjugales il y a quelques mois, se faire retirer leurs armes. Mais dans ce cas précis, "La compagne actuelle du tueur n'avait pas déposé de plainte et on ne peut pas agir sur le passé avec la nouvelle loi", a précisé la ministre. Elle en profite pour rappelé avoir "donné l'ordre à la police et la gendarmerie que 100% des plaintes soient prises, qu'elles soient bien qualifiées et transmises au parquet".

Dans cet entretien, Marlène Schiappa s'inquiète d'une hausse importante des violences lors du second confinement. "Même s'il a été moins rigoureux que le premier, on constate paradoxalement qu'il a enregistré plus de signalements sur la plate-forme arretonslesviolences.gouv.fr. En l'occurrence, une hausse de 60% par rapport à une période normale, alors que cette hausse était de 40% au printemps dernier", précise-t-elle.

La ministre explique cette différence par "la crise économique et sociale qui se profile" et "un niveau de tension extrêmement fort depuis cet automne avec moins de soupapes de décompression pour les gens qui devaient rester chez eux".

Rappelons qu'en matière de violences conjugales, il existe également une ligne téléphonique dédiée, le 3919, gérée par la Fédération nationale Solidarités femmes (FNSF).

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