Un mystérieux accident nucléaire aurait eu lieu fin septembre en Russie<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Un mystérieux accident nucléaire aurait eu lieu fin septembre en Russie
©Reuters

Glasnost

Des rejets radioactifs ont été détectés dans 14 pays européens, dont la France.

Selon les autorités européennes de contrôle, un accident nucléaire s'est très probablement produit en Russie fin septembre. En effet, début octobre, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) a donné l'alerte, signalant que plusieurs réseaux européens de surveillance ont detecté de la radioactivité dans l’atmosphère. La contamination serait due à un radionucléide artificiel, le ruthénium 106.

Les investigations menées en Europe depuis cette alerte montrent qu’au moins quatorze pays, dont la France, ont mesuré la présence de ce radioélément dans l’air ambiant. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) indique que la valeur la plus élevée, parmi quatre cents résultats collectés, s’élève à 0,15 becquerel par mètre cube d’air et a été enregistrée le 30 septembre en Roumanie. En France, le niveau le plus haut a été mesuré à Nice, entre le 2 et le 9 octobre, et atteignait 46 microbecquerels par mètre cube d’air. Des traces ont aussi été repérées dans les stations de mesure de la Seyne-sur-Mer (Var) et Ajaccio.

Ces traces sont, dans les pays européens touchés, sans conséquence pour l'environnement et la santé humaine. Par contre, les riverains de l'endroit où a eu lieu l'accident auraient dû faire l'objet de mesures de protection, dans un rayon de plusieurs kilomètres. Le problème, c'est que l'endroit où a eu lieu l'accident est inconnu. Acun pays n’a pourtant déclaré à l’AIEA être à l’origine de ce rejet.

Selon les calculs de l'IRSN, "la zone la plus plausible se situe entre la Volga et l’Oural, sans qu’il soit possible de préciser la localisation exacte du point de rejet". Mais la Russie a nié tout problème autour de ses installations. Le Kazakhstan a, lui aussi, écarté toute implication.

Selon l'IRSN, les rejets ne viennent pas d'un réacteur nucléaire (car dans ce cas, d'autres produits de fission auraient été détectés), mais plus vraisemblablement d'une  installation du cycle du combustible nucléaire, telle qu’une usine de retraitement de combustibles usés, ou dans une unité de fabrication de sources radioactives. 

Lu dans Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !