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Sony réfléchit à diffuser "L'interview qui tue" ailleurs qu'au cinéma
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Après le piratage dévastateur de Sony Pictures, qui pourraient coûter au studio 500 millions de dollars, et l'annulation de la sortie en salle du film "L'interview qui tue", le studio envisage de le distribuer par d'autres moyens.

Sony Pictures a annoncé hier soir dans un communiqué sa volonté de diffuser "ailleurs qu'en salle" le film "L'interview qui tue!", dans lequel les acteurs Seth Rogen et James Franco incarnent des journalistes recrutés par la CIA afin d'assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

"Après la décision" d'annuler la sortie du film, "nous avons immédiatement commencé à rechercher des voies alternatives pour diffuser le film sur des plateformes différentes. Nous espérons toujours que tous ceux qui voudront voir le film en auront la possibilité", affirme le studio.

Sony avait annoncé cette semaine avoir renoncé à sortir ce film, prévu pour le 25 décembre aux Etats-Unis (et en février en France). Une décision que Barack Obama avait qualifiée "d'erreur.

Cette décision faisait suite à l'attaque informatique -attribuée par le FBI à la Corée du Nord, mais qu'elle nie- du 24 novembre.  Cette attaque pourraient coûter au studio de cinéma jusqu'à un demi-milliard de dollars, estiment des experts.

Ce coût prend en compte les coûts de production et distribution de "L'interview qui tue", évalués à environ 75 millions de dollars, ainsi que "plusieurs centaines de millions de dollars de recettes non réalisées", d'après Hemanshu Nigam, fondateur de la société de conseil en sécurité informatique SSPBlue.

Il ajoute que le nettoyage et remplacement du système informatique devrait se chiffrer à "quelques dizaines de millions de dollars".

Kevin Haley, directeur du conseil en sécurité chez le cabinet spécialisé Symantec, ajoute que "la perte de productivité des employés qui n'ont pas pu accéder à leurs ordinateurs" et ont vu leurs disques durs effacés et tous leurs documents volés, y compris des scenarii, des rapports financiers, etc.," va également "s'avérer terriblement coûteux".

Ajoutons à cela des dépenses juridiques monumentales et les dégâts pour la réputation de Sony Pictures, impossible à évaluer mais qui pourraient être considérables.

Lu dans Le Figaro

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