«Si la solution pour être entendus, c'est de mettre le feu aux Champs-Élysées ou ailleurs, ce sera sans nous», déclare Laurent Berger<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurent Berger n'a pas appelé à multiplier les grèves reconductibles.
Laurent Berger n'a pas appelé à multiplier les grèves reconductibles.
©ERIC FEFERBERG / AFP

Un appel au calme

Dans un entretien à Libération publié ce dimanche, le patron de la CFDT juge sévèrement le projet de réforme des retraites, le qualifiant de «naufrage».

Dans un entretien à Libération publié ce dimanche, le patron de la CFDT juge sévèrement le projet de réforme des retraites, le qualifiant de «naufrage». Pour autant, Laurent Berger n'appelle pas à multiplier les grèves reconductibles : «Les travailleurs dans le nettoyage, l'hôtellerie-restauration, l'agroalimentaire, dans le bâtiment et les travaux publics, les services à la personne, la santé… Si vous leur dites on fait une grève reconductible sur huit jours, ils vous répondent “ce n'est pas jouable”. Car avec l'inflation, leur sujet est aussi d'avoir les moyens de tenir dans cette mobilisation et de rester visibles», plaide-t-il. Et d'ajouter : «Il ne faut pas annoncer des choses qu'on n'est pas capables de faire et qui sont contreproductives».

De même, la CFDT se tient loin des appels à la violence tenus par certains manifestants : «Nous serons responsables pour deux. Donc si la solution pour être entendus, c'est de mettre le feu aux Champs-Élysées ou ailleurs, ce sera sans nous. Et pas que sans la CFDT...», explique le syndicaliste, qui appelle également à ne pas gêner les épreuves anticipées du baccalauréat, en début de semaine. «Les violences [...] ne sont pas tolérables, qu'elles soient physiques ou symboliques», indique-t-il.

Le Figaro

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