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Selon l’Inserm, le variant identifié au Royaume-Uni pourrait devenir « dominant » en France entre la « fin février et mi-mars »
©SEBASTIEN BOZON / AFP

Covid-19

Le variant britannique du Covid-19 représentait 1,4% des cas de Covid-19 diagnostiqués à travers l’Hexagone, selon une étude analysant les données des tests PCR recueillies dans le cadre d'une enquête menée le 8 janvier.

Le variant du coronavirus identifié au Royaume-Uni pourrait devenir « dominant » en France entre la « fin février et mi-mars ». Cette estimation préliminaire de l'Inserm s'appuie sur les données d'une « enquête flash » menée le 8 janvier dernier et pendant deux jours, qui a permis d'établir par séquençage génétique que ce variant représentait entre 1% et 2% des cas de Covid-19 (1,4% selon l'étude de l'Inserm).

Ce variant est plus contagieux que la souche d'origine. Son incidence va donc progresser dans les prochaines semaines, jusqu'à ce qu'il devienne majoritaire dans la population infectée. Les chercheurs de l'Inserm pensent que cela devrait arriver en février ou en mars, en prenant pour hypothèse une diffusion 70% plus rapide du VOC 202012/01. Avec une diffusion 50% plus rapide, le VOC finirait tout de même par s'imposer, avec un délai d'environ deux semaines supplémentaires.

Le traçage du variant est délicat. Il faudrait, pour en avoir une image complète, réaliser un séquençage génétique après chaque test PCR.

La France tente de refaire son retard en augmentant ses capacités de séquençage.

Faute de données suffisantes à l'heure actuelle, l'Inserm n'a pas pu prendre en compte d'autres variants, comme celui identifié en Afrique du Sud, dans ses modélisations de l'épidémie.

Selon les auteurs de l'étude, « ces résultats montrent la nécessité de renforcer les mesures de distanciation sociale et d’accélérer la campagne de vaccination pour faire face à la menace du variant VOC ».

Franceinfo

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