Réforme : le rôle plus qu'ambigu du Conseil d'orientation des retraites<!-- --> | Atlantico.fr
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Ses adversaires reprochent à cette instance de dire tout et son contraire.
Ses adversaires reprochent à cette instance de dire tout et son contraire.
©THOMAS SAMSON / AFP

Polémique

Ces jours-ci, le nom de cette instance de 42 membres revient en boucle dans les médias, tout simplement parce qu’elle est chargée de produire le rapport annuel de référence sur le système de retraite français.

Le président du COR, Pierre-Louis Bras, a répété ce qu’il dit à tous ceux qui lui posent la question. « Les dépenses de retraites ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées et, dans la plupart des hypothèses, elles diminuent plutôt à terme ».

Cette analyse a le don d’agacer la Première ministre Elisabeth Borne. « Pierre-Louis Bras a une vision très personnelle des travaux du COR », a-t-elle raillé lors de ses vœux le 23 janvier. Un Scud inhabituel vis-à-vis d’un haut fonctionnaire d’une institution indépendante. Un proche du président de la République se lâche. Pour lui, « le COR a failli dans cette affaire, il a dit tout et n’importe quoi. C’est à cause de ses atermoiements qu’on en est là aujourd’hui : on a perdu la bataille de l’opinion sur la nécessité de la réforme. »

Ses adversaires reprochent à cette instance de dire tout et son contraire. Il faut dire que cet organisme « d’expertise et de concertation », composé de hauts fonctionnaires, de parlementaires, de représentants des retraités mais aussi des syndicats de salariés et patronaux, a du mal à présenter un diagnostic clair de la situation des retraites, car il doit sans arrêt recueillir l’assentiment de ses membres avant de changer ses habitudes. A la lecture de ses rapports, chacun peut piocher des éléments pour justifier une position idéologique préétablie, tant ils présentent des scénarios contrastés et parfois contradictoires. Si l’objectif était de créer du consensus, c’est raté...

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