Propos d'Elisabeth Borne sur le RN : "On ne combat pas l'extrême droite avec les mots des années 90", déclare Emmanuel Macron en Conseil des ministres<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Emmanuel Macron a critiqué la méthode employée par Elisabeth Borne pour s'attaquer au Rassemblement national, lors du Conseil des ministres.
Emmanuel Macron a critiqué la méthode employée par Elisabeth Borne pour s'attaquer au Rassemblement national, lors du Conseil des ministres.
©STEPHANIE LECOCQ / POOL / AFP

Rassemblement national

La Première ministre avait qualifié dimanche le parti de Marine Le Pen d'"héritier de Pétain". Cette déclaration n'a pas été appréciée par le président de la République, qui l'a fait savoir à Elisabeth Borne.

En Conseil des ministres, ce mardi 30 mai, Emmanuel Macron a recadré Elisabeth Borne suite aux déclarations de la Première ministre ce dimanche sur le Rassemblement national, selon des propos rapportés par un ministre à France Télévisions et des informations de France Info :

"Il faut combattre l’extrême droite mais on ne la combat pas avec les mots des années 90 et des arguments moraux, ça ne marche plus", a notamment déclaré Emmanuel Macron. 

La Première ministre avait déclaré dimanche, lors d'une interview à Radio J, que le parti d'extrême droite était "l'héritier de Pétain", qui avait collaboré avec les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.

"Je n'ai jamais entendu Marine Le Pen dénoncer ce qu'ont pu être les positions historiques de son parti et je pense qu'un changement de nom ne change pas les idées, les racines", avait notamment confié Elisabeth Borne. 

Selon des informations de France Info, Emmanuel Macron estime que les arguments avancés par Elisabeth Borne sont obsolètes. 

Le chef de l’Etat considère qu’il faut plutôt combattre le parti de Marine Le Pen "sur le terrain de l'efficacité" : 

"Les millions de Français qui votent pour le RN ne sont pas tous des fachos. On n’arrivera pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour elle que ce sont des fascistes".

Selon un participant au Conseil des ministres, cette déclaration d’Emmanuel Macron est intervenue au moment d'aborder l'actualité internationale avec les élections législatives en Espagne et les potentielles alliances entre la droite et l'extrême droite espagnoles.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !