Le président de la République a essuyé une défaite sans précédent dans la Ve République<!-- --> | Atlantico.fr
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Bérézina

Sa majorité, triomphale il y a cinq ans, est aujourd’hui piteusement amputée de près d’un tiers estime l'Opinion

Dans son éditorial  de l'Opinion, Nicolas Beytout écrit : "Emmanuel Macron avait, à la veille des élections législatives, promis aux Français une refondation. Elle se fera, mais à ses dépens. Le président de la République a essuyé une défaite sans précédent dans la Ve République. Sa majorité, triomphale il y a cinq ans, est aujourd’hui piteusement amputée de près d’un tiers. Et lui qui avait promis de tout faire pour empêcher la montée des extrêmes se retrouve mis en minorité face à quelque trois cents députés élus sur un programme de rupture totale."

"Il faut se rendre à l’évidence, la France risque pour un moment d’être paralysée. On savait déjà que, dans ce second quinquennat qui commence, la décision serait lente, la réforme poussive. Les négociations pour constituer une majorité s’additionneront donc à la noria de consultations redondantes et autres rounds de palabre qui s’engageront bientôt sur des réformes dont on connaît pourtant tout : celle des retraites, celle des finances publiques, celle de la lutte contre l’insécurité, de la maîtrise de l’immigration. Or, il y a urgence à agir : les taux d’intérêt en hausse renchérissent désormais chaque jour le coût de la dette, ce prix de notre inaction. Malgré des finances publiques sous haute tension, il faudra bien s’attaquer aux Himalaya de la dépense publique et de l’inefficacité relative : la santé, l’école, la sécurité intérieure et extérieure."

"Emmanuel Macron doit maintenant trouver le moyen de rendre gouvernable cette Assemblée ingouvernable. Démonstration est faite que le jeu dangereux qu’il a mené avec les partis extrémistes conduisait à une impasse."

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