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Plus de 2700 signalements ont été reçu par Pharos, suite aux émeutes provoquées par la mort de Nahel
Plus de 2700 signalements ont été reçu par Pharos, suite aux émeutes provoquées par la mort de Nahel
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Outil efficace ?

Plusieurs dizaines d'enquêtes sont en cours, deux mois après les émeutes qui ont embrasé plusieurs villes de France après la mort du jeune Nahel à Nanterre.

L'outil a été conçu pour servir à centraliser les plaintes sur des contenus problématiques pouvant mener à des enquêtes judiciaires, et il semble remplir son office. La plateforme Pharos aurait ainsi reçu quelque 2 700 signalements à partir du 27 juin, date de la mort de Nahel lors d'un contrôle policier à Nanterre, et pendant les émeutes des jours suivants : des vidéos de pillages, d'incendies ou de dégradations, repérés et dénoncés par des internautes sur cette plateforme du ministère de l'Intérieur.

Ces signalements ont permis l'interpellation de possibles émeutiers : 32 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines, dont certaines ont déjà été condamnées à des peines de prison ou placées sous bracelet électronique. Elles ont été repérées et identifiées par leurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, montrant des images de magasins pillés, d'écoles ou de commissariats incendiés, et signalées par des citoyens qui les ont fait remonter au ministère de l'Intérieur. Au total, une centaine d'enquêtes, notamment pour les faits les plus graves, ont été ouvertes.

En parallèle, la police nationale déclare avoir interpellé 350 personnes partout en France, depuis la fin des émeutes, et ce chiffre doit encore augmenter dans les prochaines semaines puisque de nombreuses enquêtes sont encore en cours. Ce chiffre s'ajoute aux quelque 4 000 personnes interpellées en flagrant délit dont près de la moitié ont déjà été jugées et condamnées à des peines lourdes : presque neuf mois de prison en moyenne.

FranceInfo

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