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Plus d'espions sur Twitter ?
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Réseaux sociaux

Les événements de Tunisie et d'Egypte font réfléchir les espions du monde entier

Les réseaux sociaux ne sont évidemment pas la cause des révoltes tunisiennes et égyptiennes, mais ils ont été un vecteur d'organisation et de mobilisation décisif pour les manifestants. En Angleterre, également, la récente émeute dans laquelle se sont retrouvés coincés le prince Charles et son épouse Camilla aurait pu être mieux encadrée si les forces de l'ordre avaient jeté un oeil sur Twitter. L'heure est maintenant au bilan. Faut-il que les espions passent plus de temps sur les réseaux sociaux ? Comme le confie un officiel américain anonyme àReuters:

"Dans des situations très fluides, les informations en accès libre provenant des réseaux sociaux peuvent procurer des indices très utiles sur la direction dans laquelle les choses évoluent."

Reuters rappelle toutefois qu'une surveillance généralisée de ces réseaux pourrait entraîner des risques d'atteintes aux libertés. Le risque serait d'autant plus grand dans des pays non démocratiques. En Chine, par exemple, l'espionnage des échanges et la manipulation des discussions entre internautes est organisée à un échelon quasi-industriel par le gouvernement. En Egypte, Hosni Moubarak n'a pas hésité à fermer l'accès à Internet dans le pays au début des manifestations, tout comme les dirigeants iraniens lors des émeutes de 2009.

Lu sur Reuters

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