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Olivier Véran défend la levée des restrictions sanitaires malgré la reprise de la pandémie
©LUDOVIC MARIN / AFP

Intérêt électoral en vue ?

Malgré une reprise dans la pandémie de Covid-19 dans l’Hexagone, la présentation du pass vaccinal et le port du masque ne sont plus obligatoires, à de rares exceptions près

Certains voient dans la récente levée des restrictions sanitaires une forme d’opportunisme de l’exécutif, à quelques mois des élections présidentielles. Pourtant, les chiffres sont formels : la pandémie repart bien à la hausse en France. Pourtant, le gouvernement ne semble pas décidé à rétablir les mesures anti-covid.

Dans un entretien accordé au Parisien ce dimanche, Olivier Véran a toutefois assuré : « si un nouveau variant nous menaçait, nous agirions immédiatement, élection présidentielle ou pas ! »

Avec plus de 98.000 nouveaux cas enregistrés samedi par l'agence Santé Publique France contre environ 72.000 il y a une semaine, soit un bond des contaminations de 35%, la reprise est bien là. Face à un tel constat, Olivier Véran a assuré que le gouvernement restait « vigilant », avant d’ajouter : « depuis deux jours, le nombre d’hospitalisations ne baisse plus. On s’attend à voir monter les contaminations jusqu’à fin mars, avant une décrue en avril ».

Selon le ministre de la Santé, la situation sanitaire a nettement changé au gré des vagues successives : « il n’y a pas de signal inquiétant en réanimation. (...) Le risque le plus important est pour les plus fragiles et les non-vaccinés. C’est pour cela que nous les invitons à porter leur masque et faire leur vaccination de rappel ».

Face à cette levée des contraintes, le Républicain Eric Ciotti a réagit ce dimanche sur BFMTV : « S'il n'y avait pas l'élection présidentielle, je pense que les conditions sanitaires n'étaient pas réunies pour lever la garde de façon systématique et généralisée, notamment sur le port du masque. Aujourd'hui, on en paie le prix », a-t-il avancé.

BFM TV

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