Nouvelle-Calédonie : huit personnes arrêtées, dont le leader de l’organisation indépendantiste CCAT<!-- --> | Atlantico.fr
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Christian Tein, leader de la CCAT, à la première assemblée générale de l'organisation, à Bourail, en Nouvelle-Calédonie, le 14 juin 2024.
Christian Tein, leader de la CCAT, à la première assemblée générale de l'organisation, à Bourail, en Nouvelle-Calédonie, le 14 juin 2024.
©Delphine MAYEUR / AFP

Garde à vue

La CCAT, mouvement à l’origine du soulèvement contre la réforme du corps électoral, est dans le viseur des autorités depuis le début des émeutes. Le 17 mai, le parquet de Nouméa avait ouvert une enquête pour « association de malfaiteurs » visant « des commanditaires » présumés des émeutes, dont « certains membres de la CCAT ».

Huit personnes ont été arrêtées en Nouvelle-Calédonie dont Christian Tein, le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain(CCAT), a indiqué le parquet à l’AFP ce mercredi. Sept autres personnes ont également été arrêtées au même moment. Leur identité n’était pas immédiatement disponible.

Les huit suspects ont été placés en garde à vue. « S’agissant de faits relevant de la criminalité organisée », ces gardes à vue pourront durer jusqu’à 96 heures, a précisé le procureur de la République de Nouméa, Yves Dupas, dans un communiqué.

Frontalement opposée à la réforme électorale, la Cellule de coordination des actions de terrain est une organisation créée en novembre 2023. Cette cellule qualifiée de « mafieuse » par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est dans le viseur des autorités depuis le début des émeutes, les autorités accusant ses responsables d’être les commanditaires des violences.

Le 17 mai dernier, le parquet de Nouméa avait ouvert une enquête notamment pour association de malfaiteurs visant « des commanditaires » présumés des émeutes, dont « certains membres de la CCAT ».

Depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie est en proie à des violences inédites depuis la guerre civile des années 1980. Depuis le début des conflits, neuf personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées et des centaines de personnes ont été blessées. Les dégâts matériels se chiffrent au moins à 1,5 milliard d’euros. Plus de 3 000 militaires, gendarmes et policiers ont été déployés sur place.

Le Parisien

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