Manuel Valls choisi par François Hollande comme Premier ministre : revivez les dernières heures avant la nomination<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls va succéder à Jean-Marc Ayrault
Manuel Valls va succéder à Jean-Marc Ayrault
©Reuters

Le changement c'est...

Le président de la République a annoncé qu'il irait au bout du pacte de responsabilité et qu'il réduira les cotisations sociales des salariés. De leur côté, les deux ministres EELV Cécile Duflot et Pascal Canfin ont décidé de claquer la porte.

  • Manuel Valls est nommé Premier ministre avec une certaine confusion au sommet de l'Etat
  • Cécile Duflot et Pascal Canfin ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne participeraient pas à son prochain gouvernement.
  • Benoît Hamon et Arnaud Montebourg devraient être promus
  • François Hollande s'est exprimé à 20h00
  • Le président dévoile un "pacte de solidarité" : une baisse des impôts
  • Manuel Valls a trois missions principales
22h45 : Cécile Duflot et Pascal Canfin claquent la porte
Les deux ministres EELV du gouvernement Ayrault ont annoncé, via un communiqué commun, qu'ils ne participeront pas au prochain gouvernement de Manuel Valls.
iTele précise de son côté que François Hollande aurait proposé à l'ancienne ministre du Logement un poste de "numéro 2" du gouvernement, qu'elle aurait refusé.

22h17 : le silence des Verts intrigue

Europe Ecologie-les Verts, le parti dirigé par Emmanuelle Cosse, une proche de Cécile Duflot, ne s'est pas exprimé depuis l'allocution de François Hollande, laissant la porte ouverte à toutes les options. Selon des sources parlementaires, "des individualités vertes" pourraient ainsi cependant participer à ce gouvernement. Selon I-Télé, plusieurs cadres d'EELV ont demandé ce soir à rencontrer Manuel Valls.

22h02 : Marie-George Buffet apprécie guère "le jeu de casting"

"On ne répond pas au mécontentement par un jeu de casting, a déclaré Marie-George Buffet, députée Front de Gauche et ancienne ministre, dans un communiqué. Avec la nomination de Manuel Valls à Matignon, le peuple de France se voit infliger une double peine. Les résultats des municipales ont pourtant confirmé un désaveu massif de la politique de François Hollande et de son gouvernement. Remanier pour renforcer une politique sociale-libérale, aux antipodes des valeurs de solidarité et de justice sociale, constitue un réel mépris pour l'électorat populaire. Le changement de cap est plus que jamais urgent!"

21h55 : pour Noël Mamère, François Hollande est "le plus grand diviseur de la gauche"

"La réponse qui est apportée par le président de la République à la raclée que le parti socialiste a subie dimanche est la réponse du plus grand diviseur de la gauche et qui représente l'aile droite du parti socialiste", a déclaré Noël Mamère sur BFMTV. "Ce que dit le président de la République ce n'est pas un changement de cap mais le maintien de son cap. Ça a le mérite de la clarté mais ce n'est pas celui que nous voulons", a-t-il ajouté.

21h45 : Matignon a rafraîchit la home de son site Internet
21h20 : Pour Pierre Laurent, François Hollande n'entend que d'une oreille

Hollande "n'entend que de l'oreille droite" déclare Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, après la nomination de Valls à Matignon.

21h09 : revoir l'allocution télévisée de François Hollande


20h48 : François Fillon évoque le choix du Premier ministre

Le député de Paris était l'invité du 20h de France 2. "Le choix du Premier ministre ce n'est pas très important. La question est de savoir si François Hollande va faire une bonne politique pour la France", a-t-il déclaré. "Je veux souhaiter bonne chance à Manuel Valls parce que je souhaite qu'il réussisse, je ne souhaite pas l'échec de mon pays", a-t-il ajouté.  Enfin, l'ancien Premier ministre a abordé le rôle de l'UMP pour l'avenir du pays. "L'opposition doit se préparer à toutes les échéances" a conclut François Fillon.

20h33 : Jean-Luc Mélenchon évoque un "suicide politique"

Pour le président du front de Gauche, François Hollande "n'a rien compris au message qui lui a été adressé". "Il confirme son alliance préférentielle avec le Medef" et "nomme le plus grand commun diviseur possible de la gauche, Manuel Valls". Pour le coprésident du Parti de gauche, il s'agit d'un "suicide politique".

20h20 : Copé pense que "le limogeage" de Ayrault "ne suffira pas"

Pour le chef de file de l'UMP, il n'y a pas de changement après cette allocution. "Je ne vois ni changement de cap ni décision courageuse" de la part de Hollande, a-t-il affirmé, ajoutant qu'il souhaitait rencontrer le président pour lui proposer "un autre chemin". "Le limogeage" d'Ayrault "ne suffira pas à régler les problèmes", a déclaré le président de l'UMP Jean-François Copé.

20h18  : Ce qu'il faut retenir -Le chef de l'État a jugé qu'il était "temps aujourd'hui d'ouvrir une nouvelle étape" et a ainsi nommé Manuel Valls Premier Ministre à la place de Jean-Marc Ayrault, qui avait remis sa démission plus tôt dans l'après-midi. Les trois missions de Manuel Valls sont de "redonner de la force à notre économie", "produire différemment" et de garantir "la justice sociale". François Hollande a annoncé l'arrivée d'un futur "pacte de solidarité" qui vient s'ajouter au pacte de responsabilité. Le but est de réduire l'impôt des salariés d'ici 2017.  

20h15 : fin de l'allocution de François Hollande

- "Le gouvernement aura aussi à convaincre l'Europe que cette contribution de la France à la compétitivité et à la croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements. Car renforcer l'économie française, c'est la meilleure façon de réorienter l'Europe."

 - "Au Pacte de responsabilité, doit correspondre un pacte de solidarité dont le premier pilier est l'éducation, et la formation de la jeunesse ; le second, c'est la sécurité sociale avec la priorité donnée à la Santé ; et le troisième, c'est le pouvoir d'achat avec une réduction des impôts des Français et une baisse des cotisations payées par les salariés. Pour y parvenir, le gouvernement aura à mettre en oeuvre le programme d'économies budgétaires que j'ai annoncé. Il ne s'agit pas de faire des économies pour faire des économies. Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart. Il s'agit de transformer notre Etat. Il s'agit de réformer l'organisation de nos territoires. Il s'agit de préserver notre modèle social. Bref, d'être plus juste et plus efficace."

- " Redonner de la force à notre économie. C'est indispensable ! Ce sont les entreprises qui créent les emplois et nous devons tout faire pour qu'elles y parviennent. Car la première des injustices, c'est le chômage. C'est le sens du "pacte de responsabilité". Moins de charges sur les entreprises, en particulier sur les bas salaires et, en contrepartie, plus d'embauches et plus d'investissement. C'est un acte de confiance pour tous les acteurs économiques et les partenaires sociaux. Voilà l'enjeu. Il est décisif pour l'avenir de notre pays. Produire plus et mieux, produire en France. Produire différemment, aussi. C'est l'exigence de la transition énergétique pour préparer la France de demain, à être moins dépendante du pétrole comme du tout nucléaire. A prendre de l'avance sur les industries vertes."

- "J'ai donc confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement de la France. Ce sera une équipe resserrée, cohérente et soudée. Un gouvernement de combat pour atteindre trois objectifs."

- "Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s'est consacré avec courage et abnégation à cette tâche difficile. Il a réussi à rétablir la situation très dégradée dont nous avons hérité. Il a engagé des réformes qui feront honneur à celles et ceux qui les ont proposées et votées. Je veux lui exprimer ma reconnaissance."

- "Je vous le confirme ici : le redressement du pays est indispensable. Celui de notre appareil productif. Celui de nos comptes publics. Celui de notre influence en Europe et dans le monde."

-  "Pas assez de justice sociale et trop d'impôts. Pas assez d'efficacité dans l'action publique et donc trop d'interrogations sur la capacité de notre pays à s'en sortir, alors qu'il a tant d'atouts. Je n'ignore rien non plus des souffrances de beaucoup d'entre vous à finir les fins de mois, à assurer l'éducation de vos enfants, à trouver un logement. Je sais que des Français se sentent oubliés, abandonnés quand ils ne sont pas relégués."

- "Ce soir, je m'adresse à vous parce que c'est un moment important de notre vie nationale. À l'occasion des dernières élections municipales, en votant ou en vous abstenant, vous avez exprimé votre mécontentement et votre déception. J'ai entendu votre message, il est clair."


19h55 : - EN DIRECT - François Hollande s'adresse aux Français dans une allocation télévisée.


19h39 : Rama Yade fait part de ses "doutes"

19h26 : La première télé de Manuel Valls. Il a 19 ans et vient parler du chômage dans l'émission "Tribune Libre". 

Images : INA
19h13 : Rebsamen "n'a pas d'informations" sur une possible nomination

Invité d'Europe 1, le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen, pressenti pour remplacer Manuel Valls à l'Intérieur, a refusé de répondre à la question qui lui était posée. "Je n'ai pas d'informations particulières sur la composition du gouvernement", a assuré ce très proche de François Hollande. "Ce qui m'importe, c'est ce que va dire François Hollande ce soir", a ajouté le chef de file des sénateurs socialistes".
19h04 : Luc Chatel, vice-président délégué de l'UMP et la "prime à l'échec"

Sur iTélé : "Le choix de Valls, c'est la prime à l'échec"
18h56 : Bruno Le Roux, chef de file des députés PS salue Ayrault, "le grand réformiste"
"Je veux d'abord souligner le plaisir politique que j'ai eu à travailler avec un premier ministre qui n'a pensé à aucun moment à autre chose que la politique qu'il avait à mettre en oeuvre", a dit Bruno Le Roux sur BFMTV. "Je crois que l'histoire des réformes lui rendra grâce d'avoir mené des chantiers dont on pensait ne pas pouvoir sortir. Je veux souligner le grand réformiste qu'il a été pendant ces 18 premiers mois", a-t-il ajouté.
18h50 : François Hollande ne pouvait pas faire autrement
François Hollande a été contraint de remanier le gouvernement. Le PS a en effet subi dimanche une des pires déroutes électorales de son histoire, avec la perte de 155 villes de plus de 9 000 habitants, parmi lesquelles des bastions historiques de la gauche comme Limoges, Saint-Etienne ou Belfort.
18h43 : Valls était favori

Les trois quarts des Français (74%) ne souhaitaient pas que Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre selon un sondage BVA pour Le Parisien publié lundi. Et 31% des Français se prononçaient pour son remplacement par Manuel Valls.

18h33 : Marine Le Pen critique déjà
Marine Le Pen dénonce "le bilan déplorable de Manuel Valls" à l’Intérieur, notamment en matière de sécurité. La présidente du FN trouve ce choix "curieux".

18h30 : Départ possible de Christiane Taubira ?

Les tensions entre la Garde des Sceaux et, donc, l'ancien ministre de l'Intérieur, pourraient conduire au départ de la ministre de la Justice.

18h25 : François Rebsamen, "compatible avec Valls" émet ses ambitions sur RTL

"Le président a tiré les conclusions de la défaite d'hier. Il y a les hommes, Manuel Valls est un pro qui fait les choses de façon sérieuse. Il mettra en oeuvre la politique voulue par le président. C'est un signal fort donné. Mais il va y avoir aussi un cap politique donné. On ne peut pas laisser filer les déficits donc on va continuer ce qui a été bien fait durant deux ans mais en expliquant davantage les choses. Il faut montrer que la gauche a de l'empathie et que l'on comprend les plus pauvres".

"J'ai de très bonnes relations avec Manuel Valls. J'attends à Matignon du professionnalisme, de l'explication et de la fermeté. S'il m'appelle, on verra ce qu'on me propose. Je veux savoir l'environnement avant d'accepter un poste. Je ne cours pas après un poste de ministre. Je peux vivre ma vie sans être ministre. L'Intérieur ? Oui, c'est une possibilité mais il y a plein de postes intéressants, il faut voir".

18h16 : Ségolène Royal va rentrer au gouvernement

L'ancienne compagne de François Hollande, présidente de la région Poitou-Charentes devrait intégrer le gouvernement. Pressentie initialement au ministère de l'Education nationale, elle devrait remplacer Pierre Moscovici à Bercy.

18h10 : Laurent Fabius resterait au gouvernement

Le ministre des Affaires étrangères devrait rester au gouvernement mais on ignore encore s'il gardera le même portefeuille.

18h06 : Manuel Valls se serait "imposé" à François Hollande

Manuel Valls se serait battu pour avoir le poste de Premier ministre selon RTL. Le ministre de l'Intérieur aurait menacé de démissionner si Jean-Marc Ayrault était maintenu à la tête du gouvernement. Ce dernier a tenté de rester à son poste mais en vain...

18h00 : Manuel Valls arrive à Matignon à la place de Jean-Marc Ayrault

Le départ de Jean-Marc Ayrault est désormais officiel : l'annonce a été faite - c'est une surprise - par Matignon lui-même.


17h45 : Hamon et Montebourg promus ?

Benoît Hamon et Arnaud Montebourg seraient promus, ils obtiendraient des portefeuilles bien plus importants que les précédents.

17h30 : Duflot partante

Cécile Duflot en conflit avec Manuel Valls part de ce gouvernement. 

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