Mali : Emmanuel Macron menace de retirer les militaires français si le pays glisse vers l'islamisme radical<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron menace de retirer les militaires français du Mali si le pays glisse vers l'islamisme radical
Emmanuel Macron menace de retirer les militaires français du Mali si le pays glisse vers l'islamisme radical
©Daphné BENOIT / AFP

Opération Barkhane

"Il y a aujourd'hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai", prévient le président français dans un entretien au JDD.

Le président Emmanuel Macron a prévenu que la France retirerait ses troupes du Mali si l'instabilité politique y conduisait à une plus grande radicalisation islamiste, dans une interview au Journal du Dimanche. "Au président malien Bah N'Daw, qui était très rigoureux sur l'étanchéité entre le pouvoir et les djihadistes, j'avais dit: 'L'islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie!' Il y a aujourd'hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai", dit Emmanuel Macron dans le JDD.

Cette déclaration fait suite à un deuxième coup d'État en neuf mois dans ce pays d'Afrique de l'Ouest où se trouvent environ 5100 Français déployés au sein de Barkhane. Cette opération vise à soutenir le Mali qui fait face depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du Nord.

La France et l'Union européenne ont dénoncé mardi un "coup d'Etat inacceptable" après l'arrestation du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane décidée par l'homme fort du pays, le colonel Assimi Goïta.

M. Macron a déclaré au Journal du Dimanche qu'il avait dit aux dirigeants régionaux que la France "ne resterait pas aux côtés d'un pays où il n'y a plus de légitimité démocratique ni de transition", et que la France n'avait pas l'intention de garder ses troupes en Afrique pour toujours.

Dans cet entretien, il appelle aussi à une forte aide au développement pour l'Afrique. "Je le dis avec lucidité, si on est complices de l'échec de l'Afrique, on aura des comptes à rendre mais on le paiera cher aussi, notamment sur le plan migratoire", estime-t-il. Pour lui, la communauté internationale doit avoir "la générosité de dire qu'on efface une partie de la dette pour aider les Africains à bâtir leur avenir".

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