Macron défend son «conseil national de la refondation» et incite les oppositions à sortir du «corporatisme»<!-- --> | Atlantico.fr
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Le CNR a été lancé en septembre dernier.
Le CNR a été lancé en septembre dernier.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Le chef de l'État estime que sa consultation nationale est «en train de faire boule de neige». Il promet à l'issue des «actions concrètes».

Et revoilà le Conseil national de la refondation (CNR). Une session plénière sera organisé demain pour faire un premier "point d'étape". sur cette concertation lancée en septembre dernier. « Il y a eu des centaines de réunion santé, 12 000 écoles sur 60 000 qui ont lancé des actions sur l'éducation, ou vont ou veulent le faire, alors que rien de ceci n'est obligatoire. C'est en train de faire boule de neige », a assuré Emmanuel Macron dans des propos rapportés par le Journal du dimanche. « La crédibilité, c'est que ça débouche sur les actions concrètes », a-t-il reconnu.

Au sein de l'opposition, on voit dans cette initiative une nouvelle façon de contourner le Parlement, ou du moins de le dévitaliser. Un faux procès, selon le chef de l'État, qui promet que le travail législatif « est pleinement préservé ». « Ceux qui sont mal à l'aise avec le CNR, ce sont les défenseurs du corporatisme, qui est la maladie française, la chose qui s'est reconstruite le plus rapidement après la révolution de 1789 », juge-t-il plutôt. Or, selon lui, « il y a un corporatisme de la représentation. Et ces représentants étaient déjà malades avant que je n'arrive à la présidence ». « C'est la capture de l'intérêt général par des gens au ­profit de leurs ­intérêts particuliers », insiste-t-il.

« Il ne s'agit pas de se substituer au rôle des institutions, des partis ou des partenaires sociaux, mais de les faire fonctionner ensemble et de réfléchir ensemble à un constat et une stratégie commune », propose Emmanuel Macron. Le chef de l'État considère par ailleurs que « c'est aux gens, qui savent mieux que dans les bureaux ou d'autres structures très éloignées d'eux, d'apporter à ces inégalités une réponse concrète ». 

Le Figaro

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