Les Républicains : « Si Nicolas Sarkozy souhaite quitter » le parti, « qu'il le fasse », précise Bruno Retailleau<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Retailleau précise qu’en cas de victoire à la présidence des LR, il comprendrait la volonté de Nicolas Sarkozy de quitter Les Républicains.
Bruno Retailleau précise qu’en cas de victoire à la présidence des LR, il comprendrait la volonté de Nicolas Sarkozy de quitter Les Républicains.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Présidence LR

Bruno Retailleau précise qu’en cas de victoire à la présidence des LR, il comprendrait la volonté de Nicolas Sarkozy de quitter Les Républicains. Eric Ciotti et Aurélien Pradié sont également candidats.

A quelques mois de l'élection du nouveau président des Républicains, la campagne vient de se tendre entre certains courants au sein du parti. Selon des informations du Figaro, Bruno Retailleau a eu vent de la volonté de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy - rapportée par des proches - de quitter le parti s'il remportait le congrès.

Bruno Retailleau s’est exprimé sur ce sujet au micro d'Europe 1, ce mardi 4 octobre :

« Si Nicolas Sarkozy souhaite quitter Les Républicains, qu'il le fasse ! »

Le chef de file des sénateurs de droite a indiqué que si c'était le cas, il ne le « retiendrait pas ».

Bruno Retailleau a clairement dénoncé l’attitude et la stratégie de Nicolas Sarkozy durant ces derniers mois et à l’occasion de la dernière campagne présidentielle vis-à-vis de sa famille politique et des Républicains : 

« Je le comprends. Je comprends que tous ceux qui ont mis beaucoup d'énergie à la réélection de M. Macron ne souhaitent pas me voir accéder à la présidence de LR, parce qu'ils savent qu'avec moi, je ne transigerai jamais là-dessus », a-t-il précisé avec ironie.

Nicolas Sarkozy n'avait pas soutenu Valérie Pécresse lors du scrutin présidentiel. Il avait apporté son soutien à Emmanuel Macron dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.

Pour Bruno Retailleau, cette absence de soutien de l'ancien président ne sera pas un inconvénient. Ce sera même « l'inverse » selon lui, tant le sénateur se veut « totalement libre » et souhaite apporter un regard critique sur le passé de sa famille politique :

« Je ne dis pas que tout a été mauvais, je suis prêt à reconnaître un certain nombre de choses positives. Mais il faut qu'on dise aux Français : on tire les leçons de nos échecs et on n'est pas exactement la même droite ».

Le Figaro

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