Les divers courants de la gauche semblent irréconciliables sur plusieurs points<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Anne Hidalgo
Anne Hidalgo
©LOIC VENANCE / AFP

Puzzle

La gauche n’a plus été capable de construire ses propres mobilisations

Affaiblis, peinant à mobiliser, les différents courants de gauche semblent irréconciliables sur les questions de la République, de la laïcité et du rapport à l’autorité analyse Le Monde

La gauche traditionnelle (Parti socialiste et Parti communiste français), vit une contradiction : elle compte encore des militants (43 000 revendiqués pour le PCF, 40 000 pour le PS), d’une implantation locale, d’un réseau d’associations, mais semble être condamnée à rester dans les limbes lors de l’élection majeure de la Ve  République.

Mais Fabien Roussel (PCF) est crédité de 1 % à 2 % des intentions de vote et la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, plafonne autour de 7 %.

Et par ailleurs, les changements stratégiques de M. Mélenchon, son mouvementisme (soutien aux « gilets jaunes », rapprochement avec toutes les nouvelles avant-gardes comme l’antiracisme politique incarné par le comité La vérité pour Adama) ont déconcerté une partie de son électorat. Lors des élections européennes de 2019, LFI n’a obtenu que 6,3 % des voix.

Pour la gauche, le pire est peut-être qu'aussi bien sur l’islamophobie que sur le soutien à la police, elle n’a pas été capable de construire ses propres mobilisations. « Ce sont des événements extérieurs que la gauche n’arrive pas à contrôler, qu’elle ne maîtrise pas, résume Rémi Lefebvre, politiste et expert de la social-démocratie. »

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !