Le verdict de « culpabilité » pour Aung San Suu Kyi ne fera qu'alimenter la guerre civile en Birmanie<!-- --> | Atlantico.fr
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Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi
©Stan HONDA / AFP

Dictature

La peine de prison vise à empêcher l'ancienne dirigeante de se présenter aux élections

La cour s'est préparée à rendre son verdict dans le procès d'Aung San Suu Kyi le 6 décembre, mais le suspense habituel qui précède un jugement était inexistant écrit The Economist.

La décision du tribunal a été préordonnée quasimment le jour où les soldats ont emmené Mme Suu Kyi de son quartier général de Naypyidaw, la capitale de la Birmanie, vers un lieu tenu secret avant l'aube du 1er février.

Le régime militaire qui a pris, ce jour-là, le pouvoir détenu par Mme Suu Kyi, alors dirigeante de facto du pays, a porté plainte contre elle presque immédiatement. Le procès, qui a été interdit au public et aux médias, a duré des mois. Aujourd'hui, le tribunal a statué sur deux chefs d'accusation: incitation à l'agitation publique et violation des restrictions de covid-19. Les verdicts – coupable et coupable –  comprennent des peines de prison de quatre ans au total.

Mais dans la pratique, les généraux semblent avoir l'intention de garder Mme Suu Kyi derrière les barreaux aussi longtemps qu'ils seront au pouvoir. 

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