Le "Pablo Escobar brésilien" extradé vers la Belgique <!-- --> | Atlantico.fr
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Des sachets de drogue saisis par les douanes, Photo AFP
Des sachets de drogue saisis par les douanes, Photo AFP
©PIERRE CONSTANT / AFP

Il se rapproche de chez nous...

La Belgique accueille désormais l’un des plus dangereux criminels au monde, au moins à en croire Interpol. Ce qu’il faut savoir.

Il se rapproche de la France. Le "Pablo Escobar brésilien", un sexagénaire que le réseau Interpol soupçonne d’être à la tête d’un des systèmes de trafic de drogue parmi les plus vastes d’Europe, vient de quitter la Hongrie où il était détenu jusqu’alors. Et pour cause : c’est là qu’il a été interpellé, rappelle le site d’information Belge 7sur7.be, en juin 2022. 

En vérité, le trafiquant supposé répond au nom de Sergio Roberto de Carvalho. L’organisation dont il est possiblement à la tête est "responsable du trafic d’au moins 45 tonnes de cocaïne entre 2017 et 2019", a fait savoir la police hongroise. Il s'agit d’ailleurs d’un homme difficile à attraper, puisque celui-ci  aurait utilisé au moins dix identités différentes… et pouvait à chaque fois fournir les papiers associés. En outre, dans le seul objet d’échapper aux autorités, il n’a pas hésité à mettre en scène son propre trépas, peut-on lire sur le site.

A l’époque, il était recherché depuis novembre 2020. En cause ? La saisie, au Brésil, de "plus de 100 millions de dollars appartenant à l’organisation criminelle qu’il dirigeait", ont fait valoir les services de la police fédérale brésilienne. Après quoi, il a fait l’objet d’une notice rouge Interpol, soit "une demande adressée aux services chargés de l’application de la loi du monde entier à l’effet de localiser une personne et de procéder à son arrestation provisoire dans l’attente de son extradition, de sa remise ou d’une mesure similaire conforme au droit", précise le site du réseau. Il ne s’agit pas d’un mandat d’arrêt à proprement parler.

Plusieurs pays, parmi lesquels le Brésil, ont réclamé son extradition. Il aura finalement été transféré, sous haute protection, d’une prison de Budapest jusqu’à un avion de l’armée belge.

7sur7.be

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