Le fiasco d'un test antidrones au-dessus d’un ministère en prévision des JO de Paris 2024<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Défense
Drone abattu par le système laser antidrone français Cilas exposé lors d'une présentation à la presse des systèmes de sécurité qui seront utilisés contre d'éventuels drones hostiles pendant les Jeux olympiques de Paris 2024
Drone abattu par le système laser antidrone français Cilas exposé lors d'une présentation à la presse des systèmes de sécurité qui seront utilisés contre d'éventuels drones hostiles pendant les Jeux olympiques de Paris 2024
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Sécurité

En ce mardi 2 avril, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, est attendu pour évoquer les tests antidrones prévus pour les Jeux Olympiques de Paris. Entre le 11 et le 15 mars, plusieurs tests ont été effectués, mais l’un d’entre eux a échoué.

Alors que les Jeux Olympiques de Paris débutent dans moins de quatre mois, un dispositif de lutte antidrones a été mis en place entre le 11 mars et le 15 mars derniers, nommé "Coubertin LAD 2". Parmi eux, un a été un fiasco... alors qu'il passait au-dessus d'un ministère, selon des révélations de Marianne

Ce test a été effectué près d'un ministère, à proximité de la Place de la Concorde et du Champ-de-Mars. Cet exercice a été réalisé dans l'optique de prévoir le dispositif de " la Parade". Cependant, selon une source bien informée du journal Marianne, cela n'a pas fonctionné.

Les conclusions de "Coubertin LAD 2" ne mentionnent pas cet échec, bien qu'il se soit produit dans une zone urbaine dense où la majeure partie des épreuves aura lieu. Plusieurs médias ont été invités à assister à une autre série de test sur le site de la base militaire de Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines. Ces derniers ont été probants. Les tests fonctionnent donc pour l'instant en "laboratoire" mais pas en conditions réelles.

Dans l'article de Marianne, nous apprenons que « Développé par Thalès et CS Groupe, le programme Parade vient en complément d’autres équipements lourds que sont les dispositifs Bassalt (conçus par Hologarde, une filiale d’Aéroports de Paris) et Radiant (utilisé par la Préfecture de police de Paris), capables de détecter, d’identifier et de neutraliser via un système de brouillage [...] Des vérifications seront effectuées fin avril et si cela ne fonctionne pas, nous pourrons de toute façon compter sur le reste du dispositif. », selon la source de nos confrères. 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées, est justement attendu ce mardi 2 avril au Sénat pour une audition à huis clos devant la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées présidée par Cédric Perrin. En attendant, la Chambre haute a décidé d'envoyer directement à l'exécutif son rapport de lutte antidrones. Pour l'instant, celui-ci reste privé.

À Lire Aussi

Devant les militants LFI, Andreas Malm appelle à profiter de l’été pour amplifier les actions et les sabotages
Marianne

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !