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Première classe

La fermeture de nombreuses lignes commerciales pendant la pandémie a profité aux jets privés

 De 2009 à 2019, l’aviation d’affaires a subi une lente érosion de son activité. Depuis 2021, elle a remis les gaz. Aux États-Unis, son plus gros marché, les vols, en 2021, ont atteint leur plus haut niveau depuis quatorze ans selon Le Figaro.

Au premier trimestre 2022, l’activité a progressé de 6 % à 15 %, selon la taille des avions.

En Europe le marché est aussi en croissance. Selon l’Ebaa (Association européenne de l’aviation d’affaires), les vols y ont augmenté de 22 % en 2021 par rapport à 2019.

«L’aviation privée connaît son âge d’or. Nous vendons aujourd’hui 50 % d’heures de vols de plus qu’en 2019. Et nos machines sont utilisées à hauteur de 1200 heures par an, contre 1000 heures auparavant», affirme Simon Rochefort, directeur des ventes de VistaJet France, un des leaders du marché basé à Dubaï (800 jets en propre et 300 exploités en plus) cité par Le Figaro.

A l’exception de Ryanair, les grands transporteurs aériens ont réduit la voilure lorsqu’ils ont rouvert des lignes en 2021. Ils ont laissé le champ libre aux opérateurs de jets privés.

Certes, le prix d’un billet en jet privé est au moins deux fois plus élevé qu’en classe affaires. «Mais cela est rentable pour des dirigeants dont le temps vaut très cher», estime Simon Rochefort. 

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