L'image autoritaire que Jean-Luc Mélenchon renvoie aux yeux de l'opinion publique vue par la Fondation Jean Jaurès<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon
©AFP

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La France insoumise suscite un fort degré d’antipathie de la part des Français

La dynamique récente autour de Jean-Luc Mélenchon est l’occasion de poser la question de l’image qu’il renvoie aux yeux de l’opinion publique. Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean Jaures, livre des indications sur ce point :

"Jean-Luc Mélenchon est à la tête d’une formation politique, La France insoumise, qui suscite un fort degré d’antipathie de la part des Français d’une façon générale. Invités à noter les différentes formations politiques sur une échelle de 0 à 10 (0 correspondant à une très forte antipathie, 10 une très forte sympathie), 55% des Français placent leur degré de sympathie envers cette formation politique entre 0 et 3, ce qui donne la note moyenne de 3,4 sur 10 à La France insoumise sur « l’échelle de l’amour »".

"Le parti de Jean-Luc Mélenchon suscite des degrés de sympathie bien moindres que le parti présidentiel et que le Rassemblement national : ainsi, quand 21% des Français ont un fort niveau de sympathie envers La France insoumise (Français qui placent La France insoumise entre 7 et 10 sur l’échelle de l’amour), c’est le cas de 28% des Français pour La République en marche et de 29% des Français pour le Rassemblement national."

"En mai 2022, la sentence est rude : 59% des Français estiment que Jean-Luc Mélenchon les inquiète (contre 55% pour Marine Le Pen et 47% pour Emmanuel Macron)."

"Une fois la campagne présidentielle terminée, sorte de « parenthèse enchantée » pour lui, Jean-Luc Mélenchon n’a pas réussi à apparaître comme un responsable politique rassurant à l’approche des élections législatives, en raison notamment du style et du ton très durs avec lesquels il a décidé de faire campagne."

"Si les circonstances politiques et l’accord électoral obtenu brillamment peuvent lui offrir momentanément le rôle de premier opposant au président de la République, le fait de ne plus siéger à l’Assemblée nationale quoi qu’il arrive (il ne s’est pas représenté) ajouté à l’image relativement négative et dégradée au cours des cinq dernières années laissent à penser qu’il ne pourra que difficilement survivre à ce nouveau quinquennat." conclut Jérémie Peltier.

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