«Il y avait chez moi une forme d'impréparation» : Valérie Pécresse revient sur son échec à la présidentielle<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans Le Point, Valérie Pécresse est revenue sur son échec cuisant à la présidentielle de 2022.
Dans Le Point, Valérie Pécresse est revenue sur son échec cuisant à la présidentielle de 2022.
©Ludovic MARIN / AFP

Assumer l'échec

Dans Le Point, Valérie Pécresse est revenue sur son échec cuisant à la présidentielle de 2022.

Son élimination au premier tour de l'élection présidentielle, avec cette contre-performance (4,78 %), avait plongé sa famille politique dans la tourmente. Depuis le choc de la défaite, il y a dix-huit mois, jamais Valérie Pécresse ne s'était livrée en profondeur sur les raisons de cet échec, qui aurait pu la conduire à « la désertion ou la dépression ».

La présidente de la région Île-de-France, qui se décrit comme « une femme atypique, une écologiste de droite, une féministe de droite », désormais « remontée sur son cheval », appelle à un sursaut pour que l'ordre l'emporte sur le chaos, dans une France en proie aux fractures et à la violence. Elle n'en oublie pas, au passage, de régler ses comptes avec l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui avait choisi d'appeler à voter Emmanuel Macron plutôt que de la soutenir. L'ancienne candidate n'a renoncé à rien, pour aujourd'hui comme pour demain.

« Nous avons choisi notre candidat trop tard. François Hollande, que je côtoie en Corrèze, m'a dit : “C'est deux ans de préparation pour se faire connaître.” […] Lors de la campagne présidentielle, qui a été percutée par le Covid et l'Ukraine, beaucoup de questions clés ont été laissées de côté, comme l'immigration incontrôlée, l'intégration ratée, la souveraineté bafouée, l'école et la santé abîmées, le pouvoir d'achat en berne ou le rapport au travail disloqué. C'était une campagne pour rien. Je suis lucide, j'ai perdu. Je n'ai pas su exploiter la voie étroite qui aurait pu s'ouvrir fin 2021 pour incarner une alternative crédible. J'ai perdu une élection, c'est vrai, mais je n'ai pas perdu mes convictions. J'ai fait des propositions fortes qui restent totalement d'actualité, à commencer par celles pour restaurer un État fort et ranimer le rêve français. »

Le Point

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