«Il y a un fond idéologique d'extrême-gauche» : Rima Abdul Malak répond au discours de Justine Triet à Cannes<!-- --> | Atlantico.fr
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Rima Abdul Malak, ministre de la Culture en titre, s'était dite «estomaquée» par le discours «si injuste» de la récipiendaire de la plus haute distinction cannoise.
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture en titre, s'était dite «estomaquée» par le discours «si injuste» de la récipiendaire de la plus haute distinction cannoise.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Etonnement

La ministre de la Culture, très remontée, est revenue ce dimanche matin sur le discours engagé de la récipiendaire de la palme d'or lors de la cérémonie de clôture du festival de Cannes 2023.

Hier soir, quelques minutes après la remise de la palme d'or à Justine Triet pour son film Anatomie d'une chute, Rima Abdul Malak, ministre de la Culture en titre, s'était dite «estomaquée» par le discours «si injuste» de la récipiendaire de la plus haute distinction cannoise. Cette dernière, trophée à la main, avait en effet déclaré que «ce pays a été traversé par une contestation historique, extrêmement puissante, unanime de la réforme des retraites. Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante. Et ce schéma de pouvoir dominateur de plus en plus décomplexé éclate dans plusieurs domaines. Évidemment socialement, c'est le plus choquant...»

Face à l'attaque en règle de Justine Triet, qui a affirmé que «la marchandisation de la culture que ce gouvernement néolibéral défend est en train de casser l'exception culturelle française....», Rima Abdul Malak a fait part de son désaccord en disant que sous la présidence Macron «le gouvernement a continué à défendre l'exception culturelle française, ajoutant que la culture n'est pas une marchandise comme les autres.»

Et pour étayer son propos la ministre a tenu à être précise, détaillant les mesures gouvernementales prises en faveur de la culture: «Nous avons porté au niveau européen une directive permettant de faire financer par les plateformes une part de la production française. Il y a une obligation de 20% de financements. Sans compter les aides déployées pendant la crise, plus de 400 millions d'euros pour le monde du cinéma, et celles du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), dont un tiers concerne des premiers films.»

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