Guerre en Ukraine : la CPI émet des mandats d’arrêt contre le chef de l’armée russe<!-- --> | Atlantico.fr
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Le bâtiment de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, le 5 septembre 2011
Le bâtiment de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, le 5 septembre 2011
©VINCENT JANNINK / AFP

Cour pénale internationale

Pour la CPI, il y a des motifs raisonnables de croire que « les deux suspects portent la responsabilité de frappes de missiles menées par les forces armées russes contre les infrastructures électriques ukrainiennes ».

La cour pénale internationale a annoncé ce mardi avoir émis des mandats d'arrêt contre le chef d'état-major russe, Valéri Guérassimov et l'ancien ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. Tous deux sont accusés d'être responsables de crimes de guerre pour des attaques dirigées contre des civils, ainsi que du crime contre l'humanité d’« actes inhumains ».

La CPI considère « qu'il existe des motifs raisonnables de croire que les deux suspects portent la responsabilité de frappes de missiles menées par les forces armées russes contre les infrastructures électriques ukrainiennes entre le 10 octobre 2022 au moins et le 9 mars 2023 au moins ». La CPI estime également « qu'il existe des motifs raisonnables de croire que les frappes alléguées étaient dirigées contre des biens de caractère civil et que, pour les installations qui auraient pu être considérées comme des objectifs militaires au moment des faits, les dommages civils accessoires attendus auraient été clairement excessifs par rapport à l'avantage militaire escompté ».

En mars 2023, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, une décision rejetée par Moscou. En réponse, le Kremlin a émis son propre mandat d'arrêt contre le président de la CPI. En théorie, toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt devrait être arrêtée si elle se rend sur le territoire d'un des 124 Etats membres.

Le Figaro

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