Grogne des policiers : Manuel Valls apporte son soutien aux forces de l’ordre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Manuel Valls s'est confié auprès de la rédaction du Figaro sur la crise au sein de la police.
Manuel Valls s'est confié auprès de la rédaction du Figaro sur la crise au sein de la police.
©Thomas SAMSON / AFP

Gestion de crise

L'ancien ministre de l'Intérieur estime que la réponse de Gérald Darmanin aux policiers a « été la bonne ».

Alors que la fronde des policiers se poursuit, l'ancien ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s’est confié sur ce dossier brûlant dans les colonnes du Figaro :

« Il ne s’agit pas de réclamer un traitement de faveur, ni de contester que ce policier, s’il a commis une faute, doit être puni. Il s’agit de protester contre une fermeté à tout jugement qui se révèle être à géométrie variable ».

Depuis le placement en détention provisoire d'un agent de la BAC à Marseille, accusé d'avoir tabassé Hedi, un jeune de 22 ans dont le crâne est désormais en partie amputé, les syndicats de police ont réclamé un statut qui leur empêcherait d'être écroués avant un procès.

Manuel Valls dans sa publication dans les colonnes du Figaro rappelle également le contexte difficile des interventions des forces de l’ordre et ne nie pas les dérapages qui ont pu survenir par le passé :

« Je ne pas nier que des relations très conflictuelles se sont installées depuis des années entre notamment les jeunes hommes issus de l’immigration vivant dans les quartiers populaires et la police ».

L’ancien ministre de l’Intérieur déplore notamment « d'un côté des interventions en mode cow-boy », « des tutoiements », « des attitudes vexatoires » et « de l'autre des insultes, outrages, caillassages ».

Manuel Valls a jugé que la réponse de Gérald Darmanin face à cette crise « a été la bonne ».

L’ancien Premier ministre plaide dans les colonnes du Figaro pour des réformes législatives en réclamant notamment « des peines minimales obligatoires de prison, comme dans les pays scandinaves, qui aient valeur d’exemple et sanctionner les parents qui n’assument pas leurs responsabilités ».

Il a également indiqué qu’il ne souhaitait pas revenir sur la loi de 2017 modifiant l'encadrement de l'usage des armes par les policiers.

Cette loi « est aujourd’hui remise en cause par une partie de la gauche, y compris par certains de ceux qui l’avaient votée et qui ont abandonné tout esprit de responsabilité. Il ne faut évidemment pas la remettre en cause car cela signifierait désarmer les policiers et l’État face à la violence », dénonce Manuel Valls.

L’ancien Premier ministre plaide pour « l'application stricte du code de déontologie », le « port systématique » du numéro d’identification ou référentiel des identités et de l’organisation (RIO) des policiers sur leur tenue, la fin du « tutoiement » ou bien encore la généralisation « des caméras piétons ». Manuel Valls souhaite également que soient abandonnées « les contrôles d’identité à répétition et sans aucun objet (…) sauf circonstances exceptionnelles » comme face aux risques d'attentat.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !