Grèce : Tsipras fustige l'offre "absurde" de ses créanciers<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour la première fois depuis son placement sous la tutelle budgétaire du FMI et de l'UE, le pays n'a pas honoré ses dettes.
Pour la première fois depuis son placement sous la tutelle budgétaire du FMI et de l'UE, le pays n'a pas honoré ses dettes.
©Reuters

Négociations

Jeudi soir, la Grèce a annoncé vouloir regrouper en un seul versement les quatre remboursements dus au Fonds monétaire international.

Si le Premier ministre grec a estimé qu'un accord entre son pays et ses créanciers était plus qu'imminent que jamais, il a appelé Bruxelles à "retirer sa proposition absurde". Jeudi soir, le gouvernement grec a annoncé vouloir regrouper en un seul versement, le 30 juin, les quatre remboursements dus au Fonds monétaire international (FMI), pour un total de 1,6 milliard d'euros.

"Cette brusque annonce a suscité des inquiétudes, tant dans le pays qu'à l'étranger, sur une faillite éventuelle qui pourrait arriver si le premier ministre avoue que les négociations avec les créanciers sont dans l'impasse. Forcément, un sentiment d'incertitude ressurgira et il est à craindre que les Grecs recommenceront à retirer leur argent des banques" commente Antonis Kakousis, éditorialiste de l'hebdomadaire To Vima, cité par Le Figaro.

Pour la première fois depuis son placement sous la tutelle budgétaire du FMI et de l'UE, la Grèce n'a pas honoré ses dettes. Certains observateurs qualifient donc le jeudi 4 juin de date tristement historique.

"La situation est politiquement intenable, il est impossible de rembourser le FMI alors que les caisses de l'État sont vides. Les créanciers demanderont toujours plus d'austérité sans faire de concessions. Ils aimeraient que Syriza commette un suicide politique devant les caméras du monde entier" commente le député Stathis Kouvelakis, qui juge qu'Alexis Tsipras "a répondu par l'offensive aux propositions inacceptables des créanciers".

D'après un sondage de l'Institut Alco, 74% des grecs veulent que leur pays reste dans l'euro, et 50% estiment que leur premier ministre doit répondre favorablement aux demandes des créanciers.

Lu sur le figaro

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