François Hollande sur TF1 : il n'y aura "aucune taxe nouvelle"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande s'est exprimé ce dimanche au 20 heures de TF1 sur le dossier syrien.
François Hollande s'est exprimé ce dimanche au 20 heures de TF1 sur le dossier syrien.
©Reuters

Promis, juré !

Le président de la République était l'invité du 20 heures de TF1. Au menu : la Syrie, la croissance, les impôts ou encore l'écologie.

Le bijoutier de Nice : "Dans cette affaire, je vois la colère." Et François Hollande de marteler : "La justice, toute la justice, rien que la justice." Sur la sécurité, "nous mettrons tous les moyens". "Quand un pays est miné par ce doute, par l'insécurité, par cette peur, ce pays perd ses références."

François Fillon et le FN : "Je suis le chef de l'Etat, pas le chef d'un parti." Le président estime toutefois qu'il y a "des digues, des règles". Sous-entendu, il convient de respecter le pacte républicain.

Ecologie : "Le gouvernement a voulu créer une contribution climat-énergie pour inciter les consommateurs à faire des choix en faveur de l'environnement."

La transition énergétique est "une opportunité industrielle considérable". "Je vais annoncer très prochainement un crédit d'impôts pour la rénovation thermique" qui doit être une "priorité".

Fiscalité/Impôts : La TVA et quotient familiale, "ça sera les deux seules hausses d'impôts", assure François Hollande. Il n'y aura "aucune taxe nouvelle".

"Le barème de l'impôt sur le revenu sera réindexé sur le coût de la vie."

Croissance/chômage : "Nous avons dû faire des efforts, mais nous avons déjà fait une bonne part du chemin. J'ai décidé que nous pouvions prendre un peu plus de temps pour réduire les déficits, car l'essentiel c'est la croissance", déclare le président. Et elle "commence à redémarrer". "Ce sont les investissements des entreprises qui vont être décisifs", ajoute François Hollande.

Sur la Syrie : "C'est la tragédie la plus grave depuis le début du XXIe siècle." "Une réaction était nécessaire", affirme-t-il. "Nous avons menacé d'utiliser la force (...) la pression a été suffisamment forte, tant mieux."

L'accord américano-russe sur l'élimination de l'arsenal chimique du régime syrien "est une étape importante". La prochaine étape : "trouver une solution politique, nous pourrons le faire dès l'Assemblée générale des Nations Unies fin septembre", déclare le président. 

"Nous devons faire en sorte qu'il y ait une sanction en cas de manquement du côté syrien." "La meilleure façon de nous faire confiance c'est de passer devant le Conseil de sécurité" de l'ONU.

"Je souhaite le départ d'Assad, je l'ai toujours dit, mais il ne s'agit pas d'aller installer ceux que nous avons combattu au Mali ou en Libye." 

"La sécurité de la France c'est ma responsabilité, déclare François Hollande. Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait, nous avons fait bouger les choses." "L'option militaire doit demeurer, sinon il n'y aura pas la contrainte."

François Hollande, qui ne s'est pas exprimé à la télévision depuis le 14 juillet, est l'invité du 20 heures de TF1 ce dimanche. Il répondra pendant une demi-heure environ aux questions de Claire Chazal depuis l'hôtel Marigny, une dépendance de l'Elysée. La journaliste l'interrogera "sur les principales préoccupations des Français en matière d'économie, d'emploi, de sécurité, mais aussi sur les questions internationales, en particulier la situation en Syrie", a indiqué TF1.

Le 7 septembre, François Hollande avait promis de s'adresser aux Français sur le dossier syrien, au moment où la France et les Etats-Unis étaient encore sur la ligne d’une intervention militaire contre le régime de Bachar el-Assad après l’attaque chimique du 21 août, près de Damas. Samedi, les Etats-Unis et la Russie sont tombés d'accordsur un plan de démantèlement de l'arsenal chimique syrien.

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