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Dyslexie : des chercheurs trouvent son origine dans un défaut du cerveau
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La connexion entre certaines zones du cerveau des dyslexiques serait défaillante.

La dyslexie touche 10% de la population mondiale. Et si ce mal est facilement identifiable - il provoque des difficultés de lecture, une confusion sonore et visuelle -, ses origines sont encore méconnues. Des chercheurs de l'Université catholique de Louvain (Belgique), pensent cependant avoir trouvé la réponse à ce mystère. La dyslexie serait, selon eux, la résultante d'une mauvaise connectivité entre deux régions du cerveau.

Les chercheurs ont appuyé leur thèse sur l'étude du cerveau de 45 étudiants, dont 23 dyslexiques. "De cette manière, on peut obtenir une bonne signature neuronale des représentations phonétiques des sons écoutés", explique Bart Boets, psychologue clinicien de l'Université catholique de Louvain. Chaque participant a écouté une série de sons et devait en identifier les différences. Les réponses des dyslexiques et l'intensité de leurs réactions neuronales étaient similaires à celles du groupe témoin. Ils étaient, en revanche, plus lents à répondre. Les scientifiques ont alors constaté une absence de coordination entre certaines zones du cerveau.

Treize régions du cerveau, qui traitent les sons élémentaires, ont en effet une moins grande coordination. Ce constat ouvre la porte à un traitement potentiel permettant de rétablir le contact entre les deux régions du cerveau. Selon Bart Boets, "il n'est pas inconcevable de recourir à une stimulation électrique non-invasive du cerveau pour rétablir la communication entre ces deux régions cérébrales". Les résultats de ces recherches constituent donc un grand pas en avant vers la compréhension de la maladie ainsi que les manières de la traiter et de faciliter l'apprentissage des personnes qui en souffrent.

Lu sur Metronews

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