Crise sanitaire : les enfants des soignants décédés du Covid-19 auront le statut de « pupilles de la République »<!-- --> | Atlantico.fr
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Des membres du personnel soignant dans le service de réanimation de l'hôpital de la Timone, à Marseille, le 5 janvier 2022.
Des membres du personnel soignant dans le service de réanimation de l'hôpital de la Timone, à Marseille, le 5 janvier 2022.
©Nicolas TUCAT / AFP

Pandémie

Le statut de « Mort pour le service de la République » a été inscrit au journal officiel, ce samedi 26 mars. Les enfants des soignants morts pendant l’épidémie de Covid-19 pourront recevoir un soutien matériel de l’État.

Les soignants morts des suites de l’épidémie de Covid-19 auront le statut de « Mort pour le service de la République ». Le décret vient d’entrer au Journal officiel, selon des informations du Parisien. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron l’avait promis l’an dernier.

Les professionnels de santé et les agents publics décédés du Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 31 juillet 2022, pourront avoir ce statut sur leur acte de décès. Cette reconnaissance permettra à leurs enfants de devenir des « pupilles de la République ». Ils pourront ainsi bénéficier d’un soutien matériel de l’État.

La mention « Mort pour le service de la République » vient s’ajouter à celles déjà existantes pour les militaires ou membres des forces de l’ordre, comme « Mort pour la France » et « Mort pour le service de la nation ».

L’idée de cette reconnaissance émane de François Jolivet, député LREM de l’Indre, après le décès des suites du Covid-19 d’une aide-soignante de Châteauroux. Le parlementaire avait demandé au ministre de la Santé Olivier Véran qu’un statut de « reconnaissance nationale » soit mis en place pour les enfants des soignants victimes de la pandémie.

Selon les données de Santé publique France, 19 soignants sont décédés des suites du covid-19 depuis le 1er mars 2020 (aucun depuis décembre 2020) : cinq médecins, cinq aides-soignants, un infirmier, deux professionnels de santé classés « autres » et six professionnels non soignants.

Le Parisien

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