Crise des sous-marins : le journaliste Andrew Fowler dévoile les raisons de la rupture du contrat par l’Australie <!-- --> | Atlantico.fr
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Le scandale des sous-marins avec l'Australie avait fait couler beaucoup d'encre.
Le scandale des sous-marins avec l'Australie avait fait couler beaucoup d'encre.
©BRENDAN ESPOSITO / PISCINE / AFP

Diplomatie

Une enquête du journaliste australien Andrew Fowler expose le rôle trouble du gouvernement australien. La rupture du contrat aurait été prise pour des motifs électoraux.

La crise des sous-marins avec l’Australie avait fait couler beaucoup d’encre. Le journaliste Andrew Fowler va exposer, dans un livre qui sera publié le 2 juillet, les raisons derrière la rupture de l’accord entre l’Australie et la France. Cet accord concernait le plus important contrat d’armement jamais décroché par la France.

La société Naval Group devait fournir douze sous-marins à la marine australienne pour un montant de 35 milliards d’euros.

Cette enquête dévoile aussi les manœuvres, orchestrées par l’Australie, le Royaume-Uni et le Royaume-Uni contre la France. 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Australie perçoit les États-Unis comme son plus proche allié, mais également son protecteur. La collaboration avec les Français a déplu à certains hauts gradés au sein de l’armée, tout comme à de nombreux cadres de la droite australienne. Certains estiment que l’alliance avec les Etats-Unis est indépassable. 

Les Australiens envisageaient d’acquérir le système de propulsion, puis de rompre le contrat avec Naval Group pour construire eux-mêmes leurs sous-marins.

Les Etats-Unis ne fabriquant pas de sous-marins conventionnels, l’Australie a décidé de se tourner vers d’autres fournisseurs. L’offre de la France était supérieure.

Les sous-marins français étaient équipés d’un système de propulsion unique en son genre. 

Selon David Gould, un expert britannique engagé comme consultant par le gouvernement australien, qui fut étroitement impliqué dès le début du processus de sélection des sous-marin, l’Australie souhaitait faire main basse sur cette technologie.

Cette source a été citée dans le livre d’Andrew Fowler.

L’arrivée au pouvoir de Scott Morrison en tant que Premier ministre a renforcé le côté pro-américain. Il a décidé de renoncer au contrat avec la France. Son gouvernement a commencé à diffuser des informations négatives sur Naval Group. 

L’ambassade américaine a notamment menacé l’Australie en indiquant très clairement que si l’Australie devenait signataire de ce traité, elle ne bénéficierait plus de la protection des Etats-Unis. 

Le Figaro

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