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Cour pénale internationale : la Russie dénonce un "manque d'indépendance" et souhaite retirer sa signature du traité fondateur
©Reuters

Qu'à cela ne tienne ...

Selon le procureur général de la CPI, qui a publié son rapport annuel mardi 15 novembre, le rattachement de la Crimée à la Russie est un "conflit armé international entre l'Ukraine et la Russie qui a débuté le 26 février 2014".

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié ce mercredi un communiqué pour annoncer la signature par le président Poutine d'un décret sur "l'intention de la Russie de ne pas devenir membre du Satut de Rome", le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI). Si la Russie avait signé ce traité en l'an 2000, elle ne l'avait cependant jamais ratifié. Le Kremlin reproche notamment à la Cour pénale internationale son manque d'indépendance. 

Selon le procureur général de la CPI, qui a publié son rapport annuel mardi 15 novembre, le rattachement de la Crimée à la Russie est un "conflit armé international entre l'Ukraine et la Russie qui a débuté le 26 février 2014".

Les auteurs de ce rapport estiment ainsi que "le droit des conflits armés internationaux continue à s'appliquer après le 18 mars 2014, date du référendum, dans la mesure où la situation se rapporte à un état d'occupation en cours".

La CPI avait par ailleurs décidé en janvier 2016 d'ouvrir une enquête sur les crimes de guerre commis lors du conflit entre la Géorgie et la Russie en août 2008.

Le ministère russe des Affaires étrangères estime dans son communiqué que la CPI se concentre essentiellement sur les crimes présumés des soldats russes et de leurs alliés, les milices ossètes, sans évoquer les crimes commis par les troupes géorgiennes.

>>>> À lire aussi : Comprendre (vraiment) la politique russe en Méditerranée et au Moyen-Orient

Lu sur Le Figaro

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