Clonage de l'homme de Néandertal : ce n'était qu'un malentendu<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
L'homme de Néandertal est un homme préhistorique disparu il y a 30.000 ans
L'homme de Néandertal est un homme préhistorique disparu il y a 30.000 ans
©Reuters

Désintox

Les journaux du monde entier évoquaient le cas de ce professeur qui voulait recréer un homme de Néandertal en recrutant une mère porteuse... Une information erronée causée par une erreur de traduction.

L'info a fait le tour de la planète à la vitesse de la lumière. Blogs, radios et journaux en ligne ont relayé l'info : un savant un peu fou voudrait recréer l'homme de Néandertal ! George Church, enseignant en génétique affirmerait avoir reconstitué le génome de cet homme préhistorique disparu il y a 30.000 ans, à partir d'ADN récupéré sur des os fossilisés. Après avoir intégré cet ADN dans une cellule souche humaine et cloné ensuite le résultat, il serait prêt à recréer un homme de Néandertal ! Rien de moins. Il en appellerait même à présent à une mère porteuse volontaire pour "héberger" cet embryon…

Etonnant, n'est-ce pas ? Oui, mais complètement faux.

Tout ça à cause d'une banale erreur de traduction de la part de The Independent. A la base, le scientifique a répondu à une interview du magazine allemand Der Spiegel dans laquelle il explique qu'il considère comme "théoriquement possible" qu'un jour nous puissions cloner un homme de Néandertal (dont le génome a été décodé en 2009), selon la méthode décrite plus haut. Mais qu'il faudrait commencer par créer une femme Néandertal, qui puisse recevoir ensuite des fœtus et accoucher d'eux... Le reste… n'est qu'erreur de traduction et mauvaise interprétation de ses dires qui a quand même mené certains articles à parler de mère porteuse et de recherche de femme volontaire pour porter le futur Néandertal.

Ironie de l'histoire : George Church précis dans le Boston Herald, journal dans lequel il s'est exprimé aujourd'hui pour mettre fin aux rumeurs, qu'il est lui-même opposé à un tel projet !

Lu sur le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !