Bisphénol A : vers de nouvelles alternatives <!-- --> | Atlantico.fr
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La Bisphénol A est utilisé dans la fabrication de récipients alimentaires comme les biberons / Flickr-fred_v
La Bisphénol A est utilisé dans la fabrication de récipients alimentaires comme les biberons / Flickr-fred_v
©Flickr -fred_v

Allô docteur ?

Jean-Marc Ayrault affirmait samedi dernier être en faveur de l'interdiction du bisphénol A, un composé chimique utilisé dans la fabrication des biberons notamment. Mais des chercheurs de l'Inserm disposent de nouvelles pistes pour des substituts moins toxiques.

Considéré comme un perturbateur endocrinien capable de dérégler certains récepteurs cellulaires en mimant l'action d'hormones naturelles, le bisphénol A, dit BPA, est l'objet de l'attention du gouvernement actuel qui prône son interdiction. Mais ce composé chimique entrant dans la composition de plastiques et de résines attise les recherches de l'Inserm, l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. En effet, si des études ont prouvé la présence d'effets néfastes de ce composé industriel sur la reproduction, le développement et le métabolisme d'animaux de laboratoires, les chercheurs ont d'ores et déjà mis en évidence la possibilité de composés sains.

Rappelons que le Bisphénol A est utilisé dans la fabrication de récipients alimentaires comme les bouteilles et les biberons. On le retrouve aussi dans les films de protection à l'intérieur des canettes mais également sur les tickets de caisse.

L'Académie de médecine souligne qu'il existe "probablement" un lien entre l'augmentation depuis trente ans des cancers dits hormonodépendants et l'exposition aux perturbateurs endocriniens dont le BPA. Ses membres pensent néanmoins qu'une "interdiction radicale parait irréalisable tant que nous ne disposons pas de produits de remplacement ayant fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité".

Une étude menée par l'Inserm peut aujourd'hui permettre d'analyser la structure de tous les bisphénols, pas que le A. Le directeur de recherche de l'institut a affirmé que "sur la dizaine qui a été examinée, le bisphénol S serait le moins dangereux". Les résultats sont attendus pour pouvoir connaître les alternatives au bisphénol A.

Lu sur Le Parisien

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