Atos : l'Etat offre 700 millions d'euros pour racheter les activités sensibles du groupe informatique<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
L'Etat français a fait une offre de 700 millions d'euros pour racheter les activités sensibles du groupe informatique Atos.
L'Etat français a fait une offre de 700 millions d'euros pour racheter les activités sensibles du groupe informatique Atos.
©Damien MEYER / AFP

Souveraineté

Cette offre vise à éviter que ces activités, qui touchent à la souveraineté de la France, tombent entre les mains d'acteurs étrangers.

Le 28 avril dernier, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé sur la chaîne LCI, avoir envoyé au géant informatique français en difficulté, Atos, « une lettre d’intention en vue d’acquérir toutes les activités souveraines d’Atos ».

Ce vendredi 14 juin, c’est l’entreprise elle-même, lourdement endettée, qui a annoncé avoir reçu une offre de 700 millions d’euros de la part de l’État pour racheter les activités du groupe informatiques jugées stratégiques et sensibles, afin d’éviter qu’elles tombent entre les mains d’acteurs étrangers. Cette offre, qui nécessite encore d’être acceptée par le groupe, intervient deux jours après le choix du consortium mené par Onepoint pour la reprise d'Atos.

"Aucune certitude ne peut être apportée quant à l'issue des négociations et à la conclusion d'un accord définitif entre les parties", prévient Atos. Son conseil d'administration, sous l'égide de la conciliatrice Hélène Bourbouloux, et sa direction "vont discuter de cette proposition avec l'Etat". Au travers de cette offre, l'Etat a "tenu parole", a déclaré sur franceinfo le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Selon lui, "d'autres entreprises pourraient être partenaires" pour acheter les "activités stratégiques" d'Atos, et "garantir" ainsi qu'elles "restent sous le contrôle total ou partiel de l'Etat."

La proposition de l'Etat concerne "l'acquisition potentielle de 100% des activités d'Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products de la division BDS (Big Data & Cybersécurité)" d'Atos. Ces activités englobent les supercalculateurs utilisés dans le cadre de la dissuasion nucléaire, les contrats avec l'armée française et les produits de cybersécurité.

Franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !