Après leur passe d'armes, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti ont décidé de déjeuner ensemble prochainement<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, lors d'un déplacement officiel.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, lors d'un déplacement officiel.
©MARTIN BUREAU / AFP

Unité du gouvernement

Après leur discussion tendue, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti vont déjeuner ensemble pour apaiser les tensions. L'entourage des ministres de l'Intérieur et de la Justice a tenu à communiquer et a tenté de rassurer sur la bonne entente entre les ministres, après l'échange particulièrement houleux entre les deux hommes avant le Conseil des ministres de mercredi.

Officiellement, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti souhaitent tourner la page après la discussion houleuse au sujet des élections régionales avant le Conseil des ministres de mercredi.

« Ils se sont parlé. Cela s'est bien passé. Ils ont convenu de déjeuner ensemble la semaine prochaine », selon des informations du Figaro auprès de leur entourage respectif.

Ce mercredi, le ministre de l'Intérieur et le Garde des Sceaux s'étaient livrés à une violente passe d'armes, devant leurs collègues du gouvernement, au sujet des régionales dans les Hauts-de-France. Le message de soutien adressé par Gérald Darmanin à son « ami » Xavier Bertrand, « récompensé pour son bilan » a irrité Eric Dupond-Moretti.

Le ministre de la Justice l’avait accusé de « trahison ». Le ministre de l’Intérieur lui avait rétorqué : « Commence par gagner une élection ! ».

Eric Dupond-Moretti était candidat aux régionales sur la liste LREM menée dans les Hauts-de-France par Laurent Pietraszewski, également membre du gouvernement. Cette liste a été éliminée au premier tour.

Cet épisode témoigne de la tension qui règne au sommet de l'Etat, suite à la déroute des élections régionales pour les listes de La République en marche. Le camp du chef de l'Etat sort de cette séquence plus affaibli encore qu'il ne l'était déjà.

Le Figaro

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