Après la tribune de militaires, Florence Parly, la ministre des Armées, annonce des sanctions<!-- --> | Atlantico.fr
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La ministre française de la Défense, Florence Parly, quitte l'Elysée après le Conseil des ministres en février 2021 à Paris.
La ministre française de la Défense, Florence Parly, quitte l'Elysée après le Conseil des ministres en février 2021 à Paris.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Polémique

A la suite de la publication d’une tribune de militaires sur Internet et dans l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles » la semaine dernière, Florence Parly a déclaré que le recensement des signataires est en cours et que « des sanctions tomberont » si certains sont encore en exercice dans l’armée.

Une tribune publiée sur Internet et relayée par Valeurs Actuelles la semaine dernière est à l’origine d’une polémique au sein de la classe politique. Lancée par l’ancien officier Jean-Pierre Fabre-Bernadac, cette tribune a été signée par « une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires ». Ce texte est un appel au président Emmanuel Macron pour la défense du patriotisme. Dans leur texte, ces militaires retraités déplorent un « délitement » de la France. Les militaires y disent aussi être « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ».

Cette initiative leur a valu le soutien de la présidente du Rassemblement National. Marine Le Pen a déclaré « souscri(re) à (leurs) analyses et partage(r) (leur) affliction », les invitant, dans un texte paru également dans Valeurs Actuelles, à « (se) joindre » à « l’action » de son parti.

Après de nombreuses critiques dimanche vis-à-vis de cette tribune, la ministre des Armées, Florence Parly, a dénoncé ce lundi sur France Info cette initiative qu'elle considère omme « une insulte […] jetée à la figure de milliers de militaires ».

Sur France Info, Florence Parly a évoqué de possibles sanctions pour les militaires signataires en exercice. « Le recensement » des militaires signataires « est en cours et les sanctions tomberont » si certains sont encore en exercice, selon la ministre.

Ce lundi, la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher a également « condamn(é) sans réserve cette tribune d’un quarteron de généraux en charentaises qui appelle au soulèvement » :

« Soixante ans jour pour jour après le putsch des généraux contre le général de Gaulle, tout cela n’est pas gratuit […] Le masque tombe, le vernis craque. Marine Le Pen, c’est l’extrême droite et c’est très exactement le même schéma qu’il y a 60 ans ».

Ouest-France

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